le dénouement est proche. voilà ce que j'avais à dire^^. bonne lecture.
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Je ne savais comment j’étais arrivé à prendre Xena dans mes bras. Elle reposait par terre, je lui retenais la tête sur mes genoux. Mes larmes ruisselaient sur ses joues. Elle était encore en vie, malheureusement pas pour longtemps.

Dieu, où êtes-vous ?

Je me remémorais une journée, On était en haut d’une montagne. Le soleil se couchait projetant ses dernières lueurs sur les cheveux magnifiquement cuivrés de Xena. Je ne savais pourquoi elle avait abordé ce sujet mais je me souvenais de chaque mot.

« -Si je pouvais choisir ma mort, je me disais que j’aimerais mourir dans vos bras.
- pardon ?
- lorsque je fermerai les yeux ça sera comme si j’effaçais d’un coup tout ce qui se trouve dans ma mémoire.
- tu crois ?
- Seulement, je crois aussi que la dernière chose qu’une personne voit avant de mourir, elle peut la conserver pour l’éternité, au-delà de la mort. Si cela s’avérait alors la dernière chose que je veux voir c’est toi, Ivan. Tu ne crois pas que c’est une bonne idée ? »

Sa main me frôla. Je la regardais dans les yeux. Du sang ruisselait sur son menton.

« - pauvre garçon. Je t’ai tellement attendu…. »

Pourquoi ? Pourquoi ? Un cri monta des plus profondes de mes entrailles. Il ne s’arrêta que lorsque le dernier souffle de vie de Xena la quitta. J’entendis le bruit de pas de Riaul derrière moi.

« - avez-vous enfin compris ? Sa mort était une étape nécessaire à votre formation mais aussi à l’éveil de la volonté divine. »

Ça ? Nécessaire ? Est-ce là ce que Dieu souhaite ? Tout ceci aurait été orchestré par Dieu ? Dieu que désirez-vous réellement ? J’ai tout oublié, la tristesse, la colère. Tout ce qui me reste est le doute concernant Dieu. Est-ce vraiment la conséquence de ce qu’il a voulu réellement ? La réponse se trouve à l’intérieur. Le Domes Forata me donnera les explications ?

Je posais mes mains sur le Domes Forata. Le langage de Bellachia me venait d’un coup. Le Domes Forata s’ouvrait de son sommeil funeste. Des coups de tonnerres résonnaient au dessus du monastère. Je me senti aspiré à l’intérieur. En dernier j’entendis Riaul derrière moi.

« - ô toi, l’ange descendu sur terre !!! Il est temps d’accomplir ton glorieux dessein en t’extirpant de la tenaille des hommes !! »

Je me trouvais dans une vaste étendue, le sol était fait du même matériau que le Domes Forata. Rien ne se trouvait dans le ciel. À par au loin dans le ciel se trouvais deux blocs. A son centre se trouvait un homme. Non un cadavre.