Chapitre 18 : Solitude.

Des groupes se sont formés, des trahisons, des exterminations... Quelqu'un avait sût se faire discret, comme il l'avait prévu : Pingu. Il s'était pas vraiment battu ; mais il s'était remarquablement bien défendu face à Pipichaud, le laissant pour mort. D'ailleurs, était-il mort ? Il ne le savait pas, mais ça ne le dérangerait pas. En ce moment, il était là, flingue à la main, chargé. Mais il était dans une situation délicate ; il hésitait à tiré sur l'homme qui se tenait là, devant lui. Pourquoi ? Il s'en fichait, il le connaissait à peine, et ne l'aimait pas plus que ça. Il pointa l'arme vers le torse. Il maugréa une insulte envers son incapacité, rangea son arme, et repartit.

RoiOnche avait eu de la chance. Il n'avait même pas ressentit ni même entendu les bruits qu'avait fait Pingu. Il retournait la carte en tous sens pour trouver une sortie ; il y passa encore 10 minutes avant de sauter en l'air : Il trouva ce qui semblait être un port : Il y aurait sûrement des bâteaux. Mais il devait encore se démerder d'enlever ce collier. Il trouva ce qui semblait être un garage : qui ne tente rien n'a rien, il partit en direction de ce chantier, voulant éviter les combats sanglant.

Quasiment tout les groupes on était détruit : Il en restait deux. Le premier étant un groupe qui n'avait pas vraiment fait parlé de lui, et un peu bizarre : Une loque qui ne pouvait pas faire plus de trois pas : Pipichaud, et un gentilhomme lui venant en aide : Nights. Seulement voilà : Apparemment, les groupes ne sont pas fait pour durer dans cette Bataille. Il suffisait qu'ils passent au mauvais endroit au mauvais moment et boum : ça explose. C'est ce qui arriva à nos deux lascars, car ils passèrent dans la ligne de mire d'un dangereux sniper aux nerfs d'acier. Komcbo était là, et il avait le choix : Nights ou Pipichaud ? Il voulait relever le challenge d'une cible mobile. Il visa avec une précision chirurgicale le torse de Pipichaud : Il s'effondra. Seconde de latence du côté de Nights, une seconde balle venant lui frôler le crâne le ramena à la réalité, et à ses instincts. Il savait qu'il condamnait quelqu'un en partant, mais il devait survivre, sa vie ne pouvait se finir, il partit à une vitesse folle, et évita de justesse 2 autres balles de Sniper. Komcbo se lança à sa poursuite : Quel manque de professionnalisme de la part de notre Sniper. Pipichaud n'était même pas mort, il agonisait à présent, il n'avait qu'une envie, mourir. Pourquoi lui ? C'était si insupportable, il ne pouvait même pas bougé. Et à présent, il se vidait de son sang, et pourrissait dans son coin, tel un fruit tombé de l'arbre, dont on se délaisse.

Le second groupe quand a lui, avait eu, dans une certaine mesure, de la chance. Le groupe composé du gars et des deux demoiselles avait eu peu d'obstacle. Mais voilà, toute les bonnes choses ont une fin. Quelqu'un leur coupa la route, sortant des buissons. Les armes se pointèrent, mais personne ne tira. Ils se dévisagèrent, soudain, l'inconnu pris la parole.

« - Hey ne tirez pas, je suis pas méchant, c'est moi, Amante »

Un instant de silence, et pourtant, ni Peach ni Gamer lâchèrent les armes.

« - Comment tu veux qu'on se fasses confiance en ces temps là ? Donne nous ton arme. »

Amante hésita, et examina la situation. La fuite ? Il se ferait plombé comme un lapin. Le tir ? Très peu de chance de s'en sortir, il était cuit, pas d'autre choix que la confiance. Il lança l'arme que Nininina récupéra, et se rapprocha lentement du groupe, ils baissèrent les armes.

« - Et, où allez vous comme ça ? »

« - Comme on peut seulement s'enfuir par la Mer, on se dirige vers le port. Quand au collier, on règlera cette question plus tard. »

« - Oui, je crois que c'est une bonne idée...J'espère seulement qu'on pourra virer ces sales colliers. »

Ils avancèrent dans un silence presque religieux, ce qui contrastait avec l'ambiance à laquelle Gamer avait eu droit avec les 2 demoiselles avant de rencontrer Amante.... Il le détestait, et il n'avait qu'une envie : s'occuper de lui. Mais il ne le pouvait pas.