Garion se réveilla en sueur, il avait encore fait un cauchemar… Il regarda par la fenêtre, la lueur de l’aube ne s’était toujours pas installée, il faisait un noir d’encre. Alors descendant de son lit, il s’avança devant à la fenêtre, alluma une bougie et resta sans rien faire… Le silence le calmait. Il était âgé de 15 ans, il avait des cheveux bruns et des yeux marron. Il avait des traits fins et était svelte. Ce cauchemar était fréquent, il revoyait une maison brûlée, entourée d’homme en tunique avec leur capuche rabattue sur leur tête. Soudain un homme s’avança il avait un habit d’une couleur différente, trop sombre pour dire laquelle. Il plongea ses yeux dans ceux de Garion. C’est à ce moment là qu’il se réveillait toujours. À ce moment là Marie étreignit Garion en passant ses bras autour de son cou. « Tu as encore fait un cauchemar mon chou ? ». Garion resta à regarder le ciel noir. Marie était comme sa mère même s’il l’appelait ’tante ‘. Elle était âgée d’une bonne quarantaine d’année et sentait la lavande ce qui apaisait Garion. « Tu devrais te recoucher il n’est que 2 heures » proposa Marie tout en desserrant son étreinte. « Je ne veux pas » répondit Garion en parlant tellement bas qu’une brise d’air serait plus bruyante. « Si tu veux je reste à tes côtés », « non c’est bon je dormirai dans peu de temps, laisse moi seul s’il te plait ». « N’oublie pas de te coucher surtout », « Ne t’inquiète pas » répondit Garion machinalement car il avait souvent eu cette discussion, à chaque fois qu’il faisait ce cauchemar en fait. Marie le quitta discrètement la pièce en lui souhaitant de faire de beaux rêves. Aux premières lueurs de l’aube Garion décida de se recoucher, on distinguait désormais les contours de la ferme dans laquelle ils habitaient, la ferme de Barid.
La ferme s’étendait sur une dizaine d’hectares avec diverses cultures, de l’élevage. Il y avait une mare au bord de cette étendue où jouait souvent Garion. Il y avait proche de la maison où dormait tout le monde un entrepôt. Garion ne refit plus de cauchemar cette nuit là.