les chants d'ombre et de lumière
Par : thorkell
Genre : Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 11
Publié le 07/01/10 à 22:25:17 par thorkell
J’étais toujours renfermé sur moi-même. Je ne parlais à personne. La caravane roulait vers Al chïr. Le vieillard et Bill se saoulaient pour oublier leur compagnon mort. Swan conduisait. La charrette roulait au ralenti.
- « Bjorn remonte ! » cria Swan brisant la vague de silence.
Je me retournais pour voir Bjorn. Je le vis avec un marteau. Il était en train de taper dans un arbre.
- « je vous rattraperais ! » lança t’il sans se retourner.
- « ne tarde pas trop petiot ! » lança le vieil ivrogne.
Après avoir construit le camp pour passer la nuit, Bjorn nous rejoignit enfin. Il était en sueur. Swan se précipita à sa rencontre.
- « je m’inquiétais ! Tu aurais dû rentrer plus tôt ! »
- « je suis désolé. » dit Bjorn en baissant la tête
Swan aperçut les mains de Bjorn.
- « Mais tu as les mains couvertes de sang ! Tu es inconscient ma parole…. Que vais-je faire de toi… » Soupirât-elle enfin.
Bjorn ne répondit pas.
- « allez viens. Je vais te soigner. »
Ensemble ils se dirigèrent vers un tronc d’arbre où Swan s’occupa de Bjorn. Puis elle me vit assis en face en train de les regarder.
- « va chercher du bois si tu ne fais rien. Et après allume le feu s’il te plait. » Me dit Swan.
Je me levais et entrepris d’aller ramasser du bois. J’aperçus au même passage les deux ivrognes endormis dans la caravane.
J’avais remarqué que le marteau de Bjorn était aussi rougi par son sang. Demain je le rejoindrai, me dis-je. Pour le moment, j’avais mieux à faire. Heureusement en cette saison le bois mort était facilement trouvable. J’avais dans mes mains un bon paquet de bois lorsque j’entendis un gémissement. Je m’arrêtais dans cette forêt sombre. Puis une image me vint dans l’esprit, celle d’un Mulkos. Une vieille haine m’envahit, je pris une branche dont le bout était pointu et fonçais dans la pénombre.
Je ne voyais rien. Et j’en avais marre !! Me dis-je lorsqu’un autre boum se fit entendre. J’avais encore percuté un arbre ! Le son se faisait de plus en plus proche. Dès que j’atteignis enfin le bruit, je trouvais un loup mort dû à un piège, un louveteau à ses côté le lécher. Le bruit entendu était en fait le gémissement du louveteau. Je pris le louveteau pour ne pas qu’il meure. Je pense que j’ai voulu qu’il survive car il me ressemblait en quelque sorte. Il me mordillait, moi qui l’enlevais de sa mère, mais je le tenais fermement. Je repris mes branches que j’avais fait tomber plus tôt et rejoignis le camp.
- « tu as été bien long. » dit Swan
- « On a froid nous ! » se plaignit Bill
- « vous n’aviez qu’à le faire à la place de dormir » répondis-je d’un ton sarcastique.
- « que nous rapportes-tu là ? » demanda vieux renard.
Il était plus observateur que les autres. Ce vieux était bizarre. Même lorsqu’il a trop bu il peut réagir plus vite que nous.
- « un louveteau. Sa mère est morte » répondis-je simplement.
Bill se leva
- « relâche-le ! Je n’aime pas ces bêtes. Son rêve est de nous manger j’en suis sûre ! »
Swan se mit à rire « alors comme ça Monsieur a peur des louveteaux ? »
- « c’est pas ça ! j’ai eu… »
- « Garion tu t’en occuperas ? » demanda le vieux renard.
J’opinais
- « alors voilà le problème est réglé. »
Bill contesta mais le vieil homme n’en tint pas compte. Nous mangeâmes. Je pris un bout de viande et le montra au louveteau. Ce dernier encore méfiant restait à distance. Mais son estomac triompha sur sa méfiance. Il s’avança et mordit le bout de viande à pleine dent. Je sentais des chatouilles.je ne pus m’empêcher de rire.
Enfin nous allâmes dormir. On n’était pas d’humeur à faire quelque chose d’autre cette nuit. Je pris le louveteau et le mis contre mon corps.
- « Bjorn remonte ! » cria Swan brisant la vague de silence.
Je me retournais pour voir Bjorn. Je le vis avec un marteau. Il était en train de taper dans un arbre.
- « je vous rattraperais ! » lança t’il sans se retourner.
- « ne tarde pas trop petiot ! » lança le vieil ivrogne.
Après avoir construit le camp pour passer la nuit, Bjorn nous rejoignit enfin. Il était en sueur. Swan se précipita à sa rencontre.
- « je m’inquiétais ! Tu aurais dû rentrer plus tôt ! »
- « je suis désolé. » dit Bjorn en baissant la tête
Swan aperçut les mains de Bjorn.
- « Mais tu as les mains couvertes de sang ! Tu es inconscient ma parole…. Que vais-je faire de toi… » Soupirât-elle enfin.
Bjorn ne répondit pas.
- « allez viens. Je vais te soigner. »
Ensemble ils se dirigèrent vers un tronc d’arbre où Swan s’occupa de Bjorn. Puis elle me vit assis en face en train de les regarder.
- « va chercher du bois si tu ne fais rien. Et après allume le feu s’il te plait. » Me dit Swan.
Je me levais et entrepris d’aller ramasser du bois. J’aperçus au même passage les deux ivrognes endormis dans la caravane.
J’avais remarqué que le marteau de Bjorn était aussi rougi par son sang. Demain je le rejoindrai, me dis-je. Pour le moment, j’avais mieux à faire. Heureusement en cette saison le bois mort était facilement trouvable. J’avais dans mes mains un bon paquet de bois lorsque j’entendis un gémissement. Je m’arrêtais dans cette forêt sombre. Puis une image me vint dans l’esprit, celle d’un Mulkos. Une vieille haine m’envahit, je pris une branche dont le bout était pointu et fonçais dans la pénombre.
Je ne voyais rien. Et j’en avais marre !! Me dis-je lorsqu’un autre boum se fit entendre. J’avais encore percuté un arbre ! Le son se faisait de plus en plus proche. Dès que j’atteignis enfin le bruit, je trouvais un loup mort dû à un piège, un louveteau à ses côté le lécher. Le bruit entendu était en fait le gémissement du louveteau. Je pris le louveteau pour ne pas qu’il meure. Je pense que j’ai voulu qu’il survive car il me ressemblait en quelque sorte. Il me mordillait, moi qui l’enlevais de sa mère, mais je le tenais fermement. Je repris mes branches que j’avais fait tomber plus tôt et rejoignis le camp.
- « tu as été bien long. » dit Swan
- « On a froid nous ! » se plaignit Bill
- « vous n’aviez qu’à le faire à la place de dormir » répondis-je d’un ton sarcastique.
- « que nous rapportes-tu là ? » demanda vieux renard.
Il était plus observateur que les autres. Ce vieux était bizarre. Même lorsqu’il a trop bu il peut réagir plus vite que nous.
- « un louveteau. Sa mère est morte » répondis-je simplement.
Bill se leva
- « relâche-le ! Je n’aime pas ces bêtes. Son rêve est de nous manger j’en suis sûre ! »
Swan se mit à rire « alors comme ça Monsieur a peur des louveteaux ? »
- « c’est pas ça ! j’ai eu… »
- « Garion tu t’en occuperas ? » demanda le vieux renard.
J’opinais
- « alors voilà le problème est réglé. »
Bill contesta mais le vieil homme n’en tint pas compte. Nous mangeâmes. Je pris un bout de viande et le montra au louveteau. Ce dernier encore méfiant restait à distance. Mais son estomac triompha sur sa méfiance. Il s’avança et mordit le bout de viande à pleine dent. Je sentais des chatouilles.je ne pus m’empêcher de rire.
Enfin nous allâmes dormir. On n’était pas d’humeur à faire quelque chose d’autre cette nuit. Je pris le louveteau et le mis contre mon corps.
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