Les Adeptes du Vent
Par : Kaïm
Genre : Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 4
Publié le 20/12/09 à 22:44:36 par Kaïm
Dix longues années se sont écoulées quand Kaïm revoit cette jeune fille.
C’est le printemps, la prairie est parsemée de jolies fleurs blanches. Elle s’est mariée à un jeune homme qui travaille dans la confection et la cordonnerie dans une ville.
« C’est le troisième printemps que je passe ici », dit-elle en caressant affectueusement son gras ventre. Dans quelques jours, elle enfantera et deviendra mère.
« Et tes parents… ? », demande Kaïm.
Elle hausse les épaules et regarde vers l’est.
« Ils continuent leur voyage. Je suis la seule à être restée ici. »
Kaïm ne demande pas les raisons de son choix. Continuer le voyage est une façon de vivre et rester en ville en est une autre. Aucune n’est meilleure que l’autre. La seule réponse pour la jeune fille réside dans le sourire qui illumine son visage.
« Mais assez parlé de moi », dit-elle en le regardant avec méfiance.
« Vous n’avez pas changé du tout depuis tout ce temps. »
Pour Kaïm qui a mille ans, dix années ne représentent rien de plus qu’un changement de saison.
« Certaines vies sont ainsi », dit-il avec un sourire forcé.
« Certains personnes dans ce monde ne vieillissent jamais, quelle que soit la durée de leur vie. »
Il regarde la jeune fille devenue une femme et se repose la question : « Vivre à l’infini à travers les siècles : est-ce une bénédiction ou une malédiction ? »
La remarque de Kaïm tient à peine lieu d’explication, mais la fille la comprend apparemment.
« Si c’est le cas, vous devriez être celui qui va à la source du vent. Vous seriez un parfait Adepte du Vent », dit-elle. Elle a peut-être raison après tout : l’espérance de vie accordée aux humains est bien trop courte pour voyager contre le Courant Perpétuel afin d’atteindre la source.
C’est le printemps, la prairie est parsemée de jolies fleurs blanches. Elle s’est mariée à un jeune homme qui travaille dans la confection et la cordonnerie dans une ville.
« C’est le troisième printemps que je passe ici », dit-elle en caressant affectueusement son gras ventre. Dans quelques jours, elle enfantera et deviendra mère.
« Et tes parents… ? », demande Kaïm.
Elle hausse les épaules et regarde vers l’est.
« Ils continuent leur voyage. Je suis la seule à être restée ici. »
Kaïm ne demande pas les raisons de son choix. Continuer le voyage est une façon de vivre et rester en ville en est une autre. Aucune n’est meilleure que l’autre. La seule réponse pour la jeune fille réside dans le sourire qui illumine son visage.
« Mais assez parlé de moi », dit-elle en le regardant avec méfiance.
« Vous n’avez pas changé du tout depuis tout ce temps. »
Pour Kaïm qui a mille ans, dix années ne représentent rien de plus qu’un changement de saison.
« Certaines vies sont ainsi », dit-il avec un sourire forcé.
« Certains personnes dans ce monde ne vieillissent jamais, quelle que soit la durée de leur vie. »
Il regarde la jeune fille devenue une femme et se repose la question : « Vivre à l’infini à travers les siècles : est-ce une bénédiction ou une malédiction ? »
La remarque de Kaïm tient à peine lieu d’explication, mais la fille la comprend apparemment.
« Si c’est le cas, vous devriez être celui qui va à la source du vent. Vous seriez un parfait Adepte du Vent », dit-elle. Elle a peut-être raison après tout : l’espérance de vie accordée aux humains est bien trop courte pour voyager contre le Courant Perpétuel afin d’atteindre la source.
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