Les Adeptes du Vent
Par : Kaïm
Genre : Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
Publié le 20/12/09 à 22:40:46 par Kaïm
L’aventure de la famille de cette fillette avait commencé avec sa défunte grand-mère, qui partit du côté ouest du Courant Perpétuel avec son fils, qui avait alors l’âge de la fillette. Les Adeptes du vent ne marchent évidemment pas toute l’année. Pendant la saison où les vents sont particulièrement puissants, c’est-à-dire de la fin de l’automne au début du printemps, ils s’installent dans des villes éparpillées le long de la route et gagnent de l’argent en effectuant des tâches que les citadins refusent de faire eux-mêmes. Certains Adeptes choisissent de rester en ville, alors que d’autres au contraire emmènent des citadins avec eux quand ils se remettent en route au printemps. Les citadins concernés sont notamment les personnes dont ils sont tombés amoureux pendant le long hiver, les garçons qui rêvent de voyager ou les adultes las de vivre en ville.
Voilà les raisons pour lesquelles les citadins regardent les Adeptes du vent de façon confuse. La mère de la petite fille était une de celles qui avaient rejoint l’expédition à mi-chemin et la fillette pourrait dans quelques années tomber amoureuse de quelqu’un habitant dans une ville quelconque. Elle pourrait choisir de vivre en ville ou elle pourrait aussi bien inviter l’être aimé à la rejoindre sur la route. A ce moment-là, elle n’a aucune idée de ce qui l’attend.
Le père de la fillette l’appelle : « il est temps d’y aller ! »
Leur bref repas est terminé. Triste de partir, elle se lève à contrecoeur. Elle dit : « Quel dommage ! J’aurais aimé discuter plus. Mais nous devons arriver à la prochaine ville avant que la neige ne tombe. » Constamment exposées aux vents contraires, ses joues sont rouges et sèches, ses lèvres gercées, mais c’est avec un sourire radieux qu’elle souhaite un bon voyage à Kaïm. C’est le sourire serein de quelqu’un qui n’a absolument aucun doute sur le but de sa vie.
« Est-ce que je te reverrai un jour ? », demande-t-elle.
« Probablement » répond Kaïm en lui rendant son sourire dont la beauté est inégalable. Il est arrivé au milieu d’un voyage qui l’emmènera au-delà de l’extrémité ouest du Courant Perpétuel. Il se dirige vers le champ de bataille tel un mercenaire et le temps que la bataille à l’ouest soit terminée, un nouveau combat aura débuté à l’est. Ce sera un long et pénible voyage sans espoir. Quand il rencontrera de nouveau la fillette sur le chemin, le sourire de Kaïm sera emprunt d’encore plus d’ombres.
Peut-être comme un cadeau d’adieu, la fillette se met à chanter :
Ce vent, d’où vient-il ?
Où commence-t-il son voyage ?
Vient-il de l’endroit où la vie émerge ?
Ou commence-t-il là où la vie s’éteint ?
« Au revoir », dit la fillette en marchant péniblement, les cheveux dans le vent.
Voilà les raisons pour lesquelles les citadins regardent les Adeptes du vent de façon confuse. La mère de la petite fille était une de celles qui avaient rejoint l’expédition à mi-chemin et la fillette pourrait dans quelques années tomber amoureuse de quelqu’un habitant dans une ville quelconque. Elle pourrait choisir de vivre en ville ou elle pourrait aussi bien inviter l’être aimé à la rejoindre sur la route. A ce moment-là, elle n’a aucune idée de ce qui l’attend.
Le père de la fillette l’appelle : « il est temps d’y aller ! »
Leur bref repas est terminé. Triste de partir, elle se lève à contrecoeur. Elle dit : « Quel dommage ! J’aurais aimé discuter plus. Mais nous devons arriver à la prochaine ville avant que la neige ne tombe. » Constamment exposées aux vents contraires, ses joues sont rouges et sèches, ses lèvres gercées, mais c’est avec un sourire radieux qu’elle souhaite un bon voyage à Kaïm. C’est le sourire serein de quelqu’un qui n’a absolument aucun doute sur le but de sa vie.
« Est-ce que je te reverrai un jour ? », demande-t-elle.
« Probablement » répond Kaïm en lui rendant son sourire dont la beauté est inégalable. Il est arrivé au milieu d’un voyage qui l’emmènera au-delà de l’extrémité ouest du Courant Perpétuel. Il se dirige vers le champ de bataille tel un mercenaire et le temps que la bataille à l’ouest soit terminée, un nouveau combat aura débuté à l’est. Ce sera un long et pénible voyage sans espoir. Quand il rencontrera de nouveau la fillette sur le chemin, le sourire de Kaïm sera emprunt d’encore plus d’ombres.
Peut-être comme un cadeau d’adieu, la fillette se met à chanter :
Ce vent, d’où vient-il ?
Où commence-t-il son voyage ?
Vient-il de l’endroit où la vie émerge ?
Ou commence-t-il là où la vie s’éteint ?
« Au revoir », dit la fillette en marchant péniblement, les cheveux dans le vent.
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