Un problème réglé, un autre vient 'incruster ! Je déteste ça. Et quand ça arrive, ça fait toujours mal. Car quelques jours plus tard, un gars vient me dire que Sandra a fait la focu avec moi. J'en crois pas mes oreilles. C'est trop. J'explose intérieurement et je suis fous de colère.

"Sandra, c'est quoi ce bordel ? tu fais la focu avec moi la ? (Wesh spotted )
- Nan, c'est pas ce que tu crois...
- Si ! Je vois très bien ! J'te croyais un peu différente, eh bah mon cul ouais !
- Arrête Rudis ! Ils ont mal interprétés la chose, c'est tout !
- Ou plutôt c'est TOI qui a dit des choses sur moi ! C'est facile de rejeter la faute sur les autres !
- Mais Rudis, arrête s'il te plaît et laisse moi t'expl...
- Non, ferme la ! J'veux plus t'entendre, dégage ! ( "

Là c'est bon. On m'a rappoter les paroles que je ne voulais pas entendre d'elle. Je lui fait la gueule, mais la, elle s'en rappelleras. Qu'elle vienne s'excuser, oui, je le demande... maintenant, 'faut juste que ce soit sincère.

Sinon... elle n'aura plus jamais de nouvelles de moi. Sauf visuellement. Sinon, je lui parle plus, fini.

Sauf que ça n'a duré que 2 semaines. Ce qui m'a fait changé d'avis, c'est ce message que j'ai reçu sur ma boite e-mail.

"Rudis.
Tout d'abord, sache que je t'oublierais pas. Si tu ne veux plus me parler, je te laisse en juger, c'est ta décision. Mais un pote comme toi, on en croise pas tout les jours. C'est pour ça que je t'écris cet e-mail. T'es un trop bon pote, alors ne me lache pas. Tu n'as pas tout entendu de ce que t'ont dit les autres... Oui, j'ai dit par derrière que tu était un peu casse couille, comme tout le monde d'ailleurs, par moment. Ce que tu ne sais pas, c'est qu'après, j'ai rajouté que toi, quand tu l'était, c'est toujours marrant. Tu fait le casse couille avec les autres, mais moi ça me fait rire. Une amie a moi, quand j'étais en 6ème, m'avais fait la gueule pour les mêmes raisons. Elle était en colère contre moi, et elle c'est suicidée. Ne fait pas la même erreur. Tout tes amis sont encore en vie, toi."

Je tombe en larme. Pas pour ce qui lui est arrivé, ou un peu, mais parce qu'elle se trompais. Un de mes potes était dans le comas depuis 5 mois.

"Sandra.
Sache que tu te trompe. Je compati pour ce qu'il t'es arrivé, mais sache que je n'ai pas tout mes potes. Un d'entre eux est dans le coma depuis 5 mois et il ne s'est toujours pas réveillé. Ce soir, je vais mal, à cause de ton message.

Désolé pour tout... Viens me parler à l'occasion."

A ce message, j'aurais du rajouter un "je t'aime" à la fin, si j'avais eu assez de courrage. Et une année ne pouvais pas se terminer comme ça. Un coup de tête, à certains moments, ça peut tout changer. Et moi... je voulais pas ça. C'est pour ça que JE DEVAIS tenter le tout pour le tout, après le brevet, et tout lui avouer.

LE BREVET ! MERDE ! Saloperie ! On est en Juin ! L'année est passée trop vite ! Oh nan j'suis fini, c'est dans 2 semaines !

Et les 2 semaines suivantes, je bossais comme un malade, d'arrache pied, tout pour avoir mon brevet. Dans la cour, je révisais tout, partout, sans parler à personne. Le soir, je rentrais chez moi, et je ne pensais qu'à une chose, réviser. Jamais de ma vie je n'avais autant bosser. Je me couchais à 2 heures du mat', mais pas pour mater du porn', vous pouvez me croire.

Puis le jour du brevet. Stress . Les copies sont distribuées, le sujet a l'air facile, et hop ! Le soir je repart confiant. J'étais sûr de moi. Le jour suivant, français et histoire, je m'étais chié, mais pas grave, j'étais confiant. Et 10 jours plus tard, je m'en vais voir les résultats au collège.

J'était admis, je sautais de joie ! Et en me retournant, je m'arrêta net. Je vis Sandra, pensive, sur un rebord de trotoir, assise. C'était le moment ou jamais. Je devais lui dire. Et je ne devais plus me poser de questions.

"Sandra ? Hey, salut !
- Ah... salut.
- ça va pas ? Le brevet, la famille ?
- Nan... tout est cool mais...
- Quoi, qu'est-ce qu'il se passe ?
- C'est toi... désolée.
- Mais pourquoi ? Y'a pas de quoi pourtant ?
- T'as raison, oublie."

Je n'ai jamais su ce qu'elle voulais me dire. Mais peu importe, rien ne devais me distraire, je devais tout lui dire.

"Dit, Sandra...
- Vas-y, lache toi...
- Juste... ça va peut-être pas trop te faire plaisir ce que je vais te dire...
- Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Je... Je voulais juste te dire... Que... je... Je t'...
- HEY SANDRA !
- Désolé Rudis. OUAIS ANTHONY ?"

Mais MERDE ! Qu'est-ce qu'il fout la lui ! J'le connais pas ! MAIS DEGAGE PUTAIN ! J'suis en pleine déclaration et l'autre il arrive !

"VOUS ÊTES TROP MIGNONS
- OUAIS, DEGAGE PLUTÔT ! lui criais-je.
- Hey, déstresse ! Bon, tu voulais dire quoi ?"

Trop énervé. Je doit lui dire un autre jour.

"Nan, rien je t'avais pas rendu ton DVD que tu m'avais prêté...
- ah... tu l'as trouvé bien Jean Dujardin dedan ? Pas mal, non ?
- Ouais top ."

Et on était partit sur ce sujet de conversation. Génial. Je devais tout lui dire d'un coup et t'as l'autre connard qui vient ramener ses grosses fesses bien grasses ! Je suis maudit.

Mais quel enculé quand même... Mais qu'est-ce que ça aurais changé, de toute façon, si elle m'avait dit non, hein ? Au final, j'était quand même libéré.