Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Riposte Graduée


Par : MassiveDynamic
Genre : Action
Statut : Terminée



Chapitre 5


Publié le 08/08/2009 à 20:22:18 par MassiveDynamic

Salut, pour ce chapitre, si vous voulez bien vous mettre dans l'ambiance, je vous conseil de laisser cette musique en fond durant la lecture de ce chapitre un peu particulier :) J'espère que vous l'apprécierez, j'ai essayé d'y installer une certaine ambiance.

&translated=1


Chapitre 5 : No Man's Land, Partie II : Le calme...

- Ils arrivent... Ils sont trop nombreux ! On ne pourra pas tous les retenir, les fondations ne tiendront pas !

- Roh la ferme Julie, ça sert à rien de l'ouvrir pour rien, tu vas juste les rameuter encore plus près ! Maintenant, Tom et toi vous la mettez en veilleuse.

- Mais pour qui elle se prend cette garce ? Et t'es qui pour parler comme ça à Julie ? J'ai jamais pu te saquer, franchement depuis le début de cette section je vois pas ce que tu fous ici avec nous, à part la ramener et te plaindre en permanence tu sers à rien ! La preuve tu nous bouffe nos rations et nos doses, comme si on n'avait pas déjà assez de problème comme ça !

- Mais c'est qu'il joue son rebelle la tête d'ampoule, non mais tu penses peut être que t'es plus utile que n'importe qui ici ? A part bidouiller bien au chaud sur ton ordinateur, t'es tout aussi inutile !

Julie, spectatrice et malheureuse victime de ce spectacle clairement inapproprié vu la situation rétablit le calme.

- Bon ça suffit vous deux ! On a une horde de... créatures...enfin de je sais pas trop quoi qui nous fonce dessus et une chanson style année 80 bien rétro qui me tourne dans la tête alors gardez vos compliments pour plus tard !

C'était les dernières paroles que j'étais parvenu à entendre. Karl Seb et moi, nous, nous étions un étage plus haut. On venait de franchir les marches branlantes et poussiéreuses de l'escalier. Et cette nouvelle partie de la maison, c'était comment dire...tout d'abord une absence de fenêtre, un long couloir étroit avec quelques portes dont une tout au bout de ce même couloir. Autant le rez-de-chaussée semblait un minimum habité, autant ici c'est le calme plat. Des murs vétustes, de l'humidité, une puanteur infecte... ils doivent pas aérer souvent ici. Et surtout cette foutue musique qui tourne en boucle depuis quelques minutes, émanant bien entendu et comme par hasard de derrière la porte au fin fond de ce sombre et effrayant couloir.

- Karl, Seb, activez vos lunettes de vision nocturne. Vous inspectez toutes les chambres sur les côtés, moi je vais assassiner Hush.

- Quoi ? Tu vas tuer Hush ?! Mais c'est mon AMI :snif2: Et c'est qui Hush d'abord ? :question:

- Ecrase Karl... Fais juste ce que je t'ai demandé.

- Hey Harper, écoute, je sais qu'on a vraiment pas le temps pour la tchatche là, donc je vais faire simple. Ma sœur est en bas, et ils ne sont que trois contre... va savoir quoi. Je descends, que tu le veuilles ou non. Après tout t'as pas été élu chef de cette mission. Désolé, mais ils ont plus besoin de moi en bas qu'ici.

- Très bien...soit prudent. On garde le contact radio.

Sébastien venait de partir rejoindre les autres en bas. Je sais pas ce qu'il s'y passe, je préfère pas le savoir. Aujourd'hui, j'ai peur. La musique venait de cesser. Toute seule. J'ai peur.

Des gouttes s'écoulent une à une du plafond. Certaines prennent mon crâne pour cible. Comme si je n'étais pas encore assez tendu comme ça, il faut qu'en plus de la flotte m'intimide. Et puis ce silence morbide... Comme si cette partie de la maison vivait à une autre époque, ou bien est justement condamnée depuis des lustres. Silence bien vite brisé. Voilà Karl. Comment fait-il pour être aussi insouciant ?

- Hey, regarde un peu ce que j'ai trouvé ! :)

Il me tend une boite. Une boite pleine de seringue. Trouvée à côté de quelques cadavres en décomposition et d'os qui couvraient le sol. Charmant. "Tyrodal". Nom de dieu, on est vraiment dans la merde la plus puante possible.

- Karl, active ta vision thermique, et surtout ne pose pas de questions, c'est pas le moment !

Il s'exécuta pour une fois sans poser de questions. Il est peu être un peu à la ramasse par moment, mais pas complètement abruti.

Je lui dis de me suivre doucement et de suivre mes faits et gestes.

- Ecoute moi bien, j'ai une idée. Tu vas descendre avec cette boite immédiatement. Tu l'apportes à Tom et tu lui dis bien que vous devez tous vous piquer, sans exception ! Moi... je vais rester ici, j'en ai pas encore tout à fait terminé avec cette baraque.

Après un échange vocal avec Seb par radio, et un échange vocal tout court avec Tom, Karl me fait part de leur situation en bas. Il doit leur rester à peu près 5 minutes avant la confrontation. Julie me contacte.

<< HARPER ! Tu dois nous rejoindre immédiatement, on doit partir ! tu vas-->>

<< Bordel Harper à quoi tu pensais là ! Tu sais très bien que tu ne peux plus en prendre, sinon c'est la mort qui t'attend ! On peut essayer de résister avec les armes, même s'ils sont nombreux on a sérieusement nos chances ! >>

<< Désolé Tom...>>

Je coupe ma transmission, ils ne peuvent plus me contacter. C'est mieux comme ça. Je ne sais pas ce qui m'attend à présent. Peu être une mort certaine. Non, je vais arrêter de me questionner. Je vais plutôt m'occuper de lui...

Je prends mon arme de poing, avançant rapidement vers le fond de ce maudit couloir. Je pose ma main sur la poignée...Ma main tremble. J'ai toujours peur, de l'inconnu cette fois. Qu'importe. D'un coup de pied violent, je la défonce. Quelques morceaux de bois volent en éclat. Grâce à mes lunettes thermiques, je distingue une silhouette. La température semble normale, c'est comme je le pensais un humain.

- TU BOUGES PAS !

Non... Il y a quelque chose d'anormal. J'active ma vision nocturne. Un homme. Inerte. la tête contre une table accusée par les années, un lecteur CD datant au moins du 21ème siècle sur celle-ci. Il a un gros trou dans la tête, un flingue à ces pieds. Il s'est suicidé. La chaleur que j'ai vu émanant de son corps... Son décès est récent, très récent. Il s'est donné la mort juste après notre arrivée, probablement à cause du bruit. Un bout de papier attire cependant mon attention, dans ce désordre complet. Un simple nom y est inscrit. "Morgane". Étrange. Pourtant, dans la pièce où Karl a trouvé la boite, il y avait deux tasses de café. Café encore chaud. Ils ont été interrompus. Par nous ? Par autre chose ? Trop de questions, le temps s'écoule...d'ailleurs, il l'est déjà.

Tout ça pour ça. Et maintenant ?

*BANG*

Un bruit de tir ? et une odeur de brûlé ?

*BOUM*

Et une porte défoncée...celle qui mène à l'étage.

*Tap tap tap tap*

Quelque chose... se dirige droit sur moi. Ils sont entrés.


Commentaires