Zone contaminée
Par : sebb73
Genre : Horreur
Status : Terminée
Note :
Chapitre 16
Publié le 24/08/09 à 15:49:25 par sebb73
Notre première réaction fut de ne plus avoir le camp en vue pour être plus en sécurité. Quelques mètres plus loin je décida de marquer une petite pause pour récapituler notre plan aussi suicidaire fut-il.
« Bon là va falloir aller à Saint Jean de Chevelu récupérer la voiture et de fouiller chaque secteur jusqu’au Talweg si nécessaire. » Dis je
Tout le monde semblait très concerné et il le fallait bien pour espérer survivre dans ces lieux hostiles. Ils me firent tous un hochement de tête et je sortis mon arme car nous avions 8 Kilomètres à parcourir avant d’ atteindre ce petit village. La marche fut éprouvante et surtout il ne fallait sous aucun prétexte que je ne relâche mon attention car on ne savait pas si les bouffeurs avaient progressé depuis la dernière fois. Au moindre bruit je m’arrêtai et fixai l’horizon pour déceler une éventuelle forme de «vie». Le vent s’était levé ce qui a considérablement ralenti notre périple vu que le bruit que les monstres pouvaient faire était masqué par le vent et de plus, le vent pouvait amener notre odeur vers ces choses. Deux bonnes heures après avoir quitté le camp de refuge, nous arrivâmes enfin à Saint Jean de Chevelu. Nous entrions dans un premier temps dans le bar de Lionel. J’expliquai à Cécile que dans ce bar il y avait Lionel qui était un ami. Une fois dans le bar je vis sa silhouette en haut de l’escalier. Je l’appelai:
« Lionel c’est nous »
Il ne se retourna pas et n’avait pas bougé d’un centimètre. Je le rappela
« Lio-Lionel c’est nous tu sais ... »
Je n’eus pas le temps de finir ma phrase qu’il se retourna mais il avait l’air ailleurs et surtout sa chemise s’était déchirée en plusieurs endroits d’où on put apercevoir des nombreuses morsures inhumaines. Il commença à descendre les marches en boitant lourdement ce qui nous fit comprendre qu’il était devenu comme ces monstres.
« Oh non pas lui ! » Dis je alors
Le bouffeur hurla , sauta les dernières marches et se dirigea dans notre direction. Je pris mon arme et tira deux fois. Nous vîmes alors deux points rouges se dessiner sur le front de Lionel avant que sa tête n’explose en plusieurs morceaux et que ce monstre ne s’écroule. Je jura et dit:
« Venez on n’a plus rien à faire ici. »
Nous nous dirigeâmes vers la sortie quand un bruit se fit entendre, comme un grognement. Il ne venait pas de la pièce où nous étions mais de plus haut... à l’étage. Nous nous retournâmes tandis que le grognement semblait se déplacer. Après quelques secondes, le grognement laissa place au grincement de l’escalier et enfin ce bruit se matérialisa. Un chien était maintenant visible en haut de l’escalier avec les poils hérissés, le regard extrêmement agressif. Il commença à descendre les marches et à approcher dangereusement de nous. Je dis alors:
« Allez sortez ! »
D’un coup tout alla très vite, le chien hurla très fort et courut vers nous. Heureusement on sortit assez vite et je parvins à fermer la porte avant que le chien ne puisse nous rattraper.....
( De retour avec le groupe de Christophe....)
Sylvie surveilla Christophe qui n’avait pas repris conscience. Depuis que ces bouffeurs ont tués Éva, il a sombré dans l’inconscience totale. Pas un mouvement comme s’il était mort. Seule sa respiration prouva qu’il était vivant. L’état de santé de Fred a empiré depuis la dernière fois. Il avait la tête lourde et ne surtout ne pouvait plus bougé la jambe qui avait été blessée par le monstre à Chambéry. Sylvie a pris la décision de se cacher dans un petit studio de Bourdeau un petit village situé juste avant le Tunnel du Chat et à environ 10 Kilomètres de Yenne. Sylvie contempla Fred qui depuis la paralysie de sa jambe fut convaincu que sa mort approchait. Elle avait tout tenté pour le rassurer mais sans succès. Elle regarda sa montre digitale qui indiqua:
9.04.09
17H18
Sylvie eut un choc. La date limite imposée par les militaires était passée. Ils étaient maintenant considérés comme bouffeurs et donc rejoindre Yenne devenait maintenant inutile. Elle soupira quand elle vit Chris ouvrir les yeux. Fred le vit aussi et se déplaça comme il pouvait pour les rejoindre. Tof reprenait conscience et ses premières paroles furent:
« Où sommes nous ? »
« A Bourdeau Chris. » Répondit Fred
« Ça fait longtemps que je dors ? »
« Ça fait 18 Heures » Répondit amèrement Sylvie
Doucement la terreur s’empara des gestes et du regard de Tof. Ils savaient tous qu’ils étaient maintenant les cibles mouvantes de l’armée et des bouffeurs. Il n’y avait aucune issue dans l’immédiat le mieux pour eux étaient de rester dans ce studio miteux mais sur. Ils pouvaient voir que le soleil était là. Cette lueur était apaisante et le silence total permettait de mieux apprécier cet instant de paix devenu si rare aujourd’hui Fred qui inspira profondément dit:
« Sylvie ? »
Elle quitta Tof des yeux pour se diriger vers Fred.
« Oui ? »
« Tu peux me donner mon sac s’il te plaît ? »
Il se faisait doucement à l’idée qu’ils resteraient ici un très long moment.
« Oui bien sur » Répondit Sylvie
Elle se dirigea vers la porte de la chambre où les sacs avaient été regroupés et se saisit du sac de Fred. Elle se retourna vers lui, s’approcha et lui tendit son sac. Fred lui fit un hochement de tête pour la remercier. Tandis que Sylvie retourna auprès de Chris pour s’occuper de lui, le blessé fouilla dans son sac et y enleva tout son contenu. On pouvait y voir des munitions en grande quantité, son arme de poing, des barres céréalières mais surtout une étrange bouteille qu’il saisit avant de balancer le sac de l’autre côté du lit. En s’appuyant sur l’armature du lit, il parvint à s’asseoir par terre. Il fixa la bouteille avec un air de regret et appela ses deux compagnons d’infortune.
« Tof,Sylvie venez voir »
Chris regarda Fred le vit avec cet air de regret et sentait que quelque chose n’allait pas mais il fit un hochement de tête à Sylvie et tous deux se posèrent finalement à côté de Fred. Il inspira avant de dire:
« Vous voyez cette bouteille ? »
Tof et Sylvie hochèrent de la tête et Fred poursuivit:
« Je l’ai depuis le début de notre aventure et dedans y a … du cyanure »
Chris eut un froid qui lui parcourut le corps mais Sylvie restait ,elle, parfaitement calme.
« Tu penses quand même pas à ce que je pense » dit Tof qui commençait à réaliser. Fred tourna la tête et dit:
« Si ce à quoi tu penses est le suicide alors oui c’est à ça que je pense »
Le silence avait maintenant envahi la pièce... Un silence stressant pas comme celui plutôt mais comme-ci un vide s’était crée entre eux et le reste du monde. Fred, ironiquement se mit à parler de cette aventure depuis notre rencontre sur les hauts de Chambéry jusqu’à notre séparation et les évènements qui ont suivis pour finalement arriver dans ce studio. Leur discussion avait prit un ton nostalgique tandis qu’en quelques minutes, le soleil de tout à l’heure avait laissé sa place à la pluie,aux éclairs et aux gros coups de tonnerre. Cette conversation avait requinqué Fred qui rangea sa bouteille de poison. Chris quand à lui se leva et regarda les éclairs. Fred lui demanda:
« T’ espères trouver une solution en fixant les orages ? »
« Non c’est juste qu’on a rien d’autre à faire » Répondit Tof qui s’était tourné vers Fred.
D’un seul coup, un éclair plus puissant que les autres s’abattit sur une grange à proximité en provoquant un bruit assourdissant. Tof fixa la grange en espérant qu’elle ne prenne pas feu car sinon ils seraient fichu. Après quelques secondes, l’absence de flamme ou de fumée rassura Chris. Il regarda de nouveau droit devant lui quand un nouvel éclair s’abattit sur un sapin sur la route en hauteur mais ce qui retint l’attention de Chris ce n’était pas l’éclair. D’un coup il se baissa ce qui installa le doute chez Fred et Sylvie qui demandèrent:
« Qu’est ce qui se passe ? T’as peur d’un petit orage ? »
« Non, j’ai vu une ombre sur la route en haut ! »
« Surement un sapin » Répliqua Fred plein de flegme
« Non,non c’était une ombre humaine ! » Répondit Tof «
T’es sur de toi là ? » Demanda Sylvie
« Non pas vraiment je l’ai vu moins d’une seconde »
Fred demanda à Sylvie de l’aider à se lever et dit:
« Bon on va regarder ensemble »
Les trois acolytes regardèrent donc devant eux en fixant la route en attendant le prochain éclair. Au bout de quelques secondes un nouvel éclair traversa le ciel et Fred vit bien distinctement cette ombre qui, effectivement, était bien humaine.
« Bon là va falloir aller à Saint Jean de Chevelu récupérer la voiture et de fouiller chaque secteur jusqu’au Talweg si nécessaire. » Dis je
Tout le monde semblait très concerné et il le fallait bien pour espérer survivre dans ces lieux hostiles. Ils me firent tous un hochement de tête et je sortis mon arme car nous avions 8 Kilomètres à parcourir avant d’ atteindre ce petit village. La marche fut éprouvante et surtout il ne fallait sous aucun prétexte que je ne relâche mon attention car on ne savait pas si les bouffeurs avaient progressé depuis la dernière fois. Au moindre bruit je m’arrêtai et fixai l’horizon pour déceler une éventuelle forme de «vie». Le vent s’était levé ce qui a considérablement ralenti notre périple vu que le bruit que les monstres pouvaient faire était masqué par le vent et de plus, le vent pouvait amener notre odeur vers ces choses. Deux bonnes heures après avoir quitté le camp de refuge, nous arrivâmes enfin à Saint Jean de Chevelu. Nous entrions dans un premier temps dans le bar de Lionel. J’expliquai à Cécile que dans ce bar il y avait Lionel qui était un ami. Une fois dans le bar je vis sa silhouette en haut de l’escalier. Je l’appelai:
« Lionel c’est nous »
Il ne se retourna pas et n’avait pas bougé d’un centimètre. Je le rappela
« Lio-Lionel c’est nous tu sais ... »
Je n’eus pas le temps de finir ma phrase qu’il se retourna mais il avait l’air ailleurs et surtout sa chemise s’était déchirée en plusieurs endroits d’où on put apercevoir des nombreuses morsures inhumaines. Il commença à descendre les marches en boitant lourdement ce qui nous fit comprendre qu’il était devenu comme ces monstres.
« Oh non pas lui ! » Dis je alors
Le bouffeur hurla , sauta les dernières marches et se dirigea dans notre direction. Je pris mon arme et tira deux fois. Nous vîmes alors deux points rouges se dessiner sur le front de Lionel avant que sa tête n’explose en plusieurs morceaux et que ce monstre ne s’écroule. Je jura et dit:
« Venez on n’a plus rien à faire ici. »
Nous nous dirigeâmes vers la sortie quand un bruit se fit entendre, comme un grognement. Il ne venait pas de la pièce où nous étions mais de plus haut... à l’étage. Nous nous retournâmes tandis que le grognement semblait se déplacer. Après quelques secondes, le grognement laissa place au grincement de l’escalier et enfin ce bruit se matérialisa. Un chien était maintenant visible en haut de l’escalier avec les poils hérissés, le regard extrêmement agressif. Il commença à descendre les marches et à approcher dangereusement de nous. Je dis alors:
« Allez sortez ! »
D’un coup tout alla très vite, le chien hurla très fort et courut vers nous. Heureusement on sortit assez vite et je parvins à fermer la porte avant que le chien ne puisse nous rattraper.....
( De retour avec le groupe de Christophe....)
Sylvie surveilla Christophe qui n’avait pas repris conscience. Depuis que ces bouffeurs ont tués Éva, il a sombré dans l’inconscience totale. Pas un mouvement comme s’il était mort. Seule sa respiration prouva qu’il était vivant. L’état de santé de Fred a empiré depuis la dernière fois. Il avait la tête lourde et ne surtout ne pouvait plus bougé la jambe qui avait été blessée par le monstre à Chambéry. Sylvie a pris la décision de se cacher dans un petit studio de Bourdeau un petit village situé juste avant le Tunnel du Chat et à environ 10 Kilomètres de Yenne. Sylvie contempla Fred qui depuis la paralysie de sa jambe fut convaincu que sa mort approchait. Elle avait tout tenté pour le rassurer mais sans succès. Elle regarda sa montre digitale qui indiqua:
9.04.09
17H18
Sylvie eut un choc. La date limite imposée par les militaires était passée. Ils étaient maintenant considérés comme bouffeurs et donc rejoindre Yenne devenait maintenant inutile. Elle soupira quand elle vit Chris ouvrir les yeux. Fred le vit aussi et se déplaça comme il pouvait pour les rejoindre. Tof reprenait conscience et ses premières paroles furent:
« Où sommes nous ? »
« A Bourdeau Chris. » Répondit Fred
« Ça fait longtemps que je dors ? »
« Ça fait 18 Heures » Répondit amèrement Sylvie
Doucement la terreur s’empara des gestes et du regard de Tof. Ils savaient tous qu’ils étaient maintenant les cibles mouvantes de l’armée et des bouffeurs. Il n’y avait aucune issue dans l’immédiat le mieux pour eux étaient de rester dans ce studio miteux mais sur. Ils pouvaient voir que le soleil était là. Cette lueur était apaisante et le silence total permettait de mieux apprécier cet instant de paix devenu si rare aujourd’hui Fred qui inspira profondément dit:
« Sylvie ? »
Elle quitta Tof des yeux pour se diriger vers Fred.
« Oui ? »
« Tu peux me donner mon sac s’il te plaît ? »
Il se faisait doucement à l’idée qu’ils resteraient ici un très long moment.
« Oui bien sur » Répondit Sylvie
Elle se dirigea vers la porte de la chambre où les sacs avaient été regroupés et se saisit du sac de Fred. Elle se retourna vers lui, s’approcha et lui tendit son sac. Fred lui fit un hochement de tête pour la remercier. Tandis que Sylvie retourna auprès de Chris pour s’occuper de lui, le blessé fouilla dans son sac et y enleva tout son contenu. On pouvait y voir des munitions en grande quantité, son arme de poing, des barres céréalières mais surtout une étrange bouteille qu’il saisit avant de balancer le sac de l’autre côté du lit. En s’appuyant sur l’armature du lit, il parvint à s’asseoir par terre. Il fixa la bouteille avec un air de regret et appela ses deux compagnons d’infortune.
« Tof,Sylvie venez voir »
Chris regarda Fred le vit avec cet air de regret et sentait que quelque chose n’allait pas mais il fit un hochement de tête à Sylvie et tous deux se posèrent finalement à côté de Fred. Il inspira avant de dire:
« Vous voyez cette bouteille ? »
Tof et Sylvie hochèrent de la tête et Fred poursuivit:
« Je l’ai depuis le début de notre aventure et dedans y a … du cyanure »
Chris eut un froid qui lui parcourut le corps mais Sylvie restait ,elle, parfaitement calme.
« Tu penses quand même pas à ce que je pense » dit Tof qui commençait à réaliser. Fred tourna la tête et dit:
« Si ce à quoi tu penses est le suicide alors oui c’est à ça que je pense »
Le silence avait maintenant envahi la pièce... Un silence stressant pas comme celui plutôt mais comme-ci un vide s’était crée entre eux et le reste du monde. Fred, ironiquement se mit à parler de cette aventure depuis notre rencontre sur les hauts de Chambéry jusqu’à notre séparation et les évènements qui ont suivis pour finalement arriver dans ce studio. Leur discussion avait prit un ton nostalgique tandis qu’en quelques minutes, le soleil de tout à l’heure avait laissé sa place à la pluie,aux éclairs et aux gros coups de tonnerre. Cette conversation avait requinqué Fred qui rangea sa bouteille de poison. Chris quand à lui se leva et regarda les éclairs. Fred lui demanda:
« T’ espères trouver une solution en fixant les orages ? »
« Non c’est juste qu’on a rien d’autre à faire » Répondit Tof qui s’était tourné vers Fred.
D’un seul coup, un éclair plus puissant que les autres s’abattit sur une grange à proximité en provoquant un bruit assourdissant. Tof fixa la grange en espérant qu’elle ne prenne pas feu car sinon ils seraient fichu. Après quelques secondes, l’absence de flamme ou de fumée rassura Chris. Il regarda de nouveau droit devant lui quand un nouvel éclair s’abattit sur un sapin sur la route en hauteur mais ce qui retint l’attention de Chris ce n’était pas l’éclair. D’un coup il se baissa ce qui installa le doute chez Fred et Sylvie qui demandèrent:
« Qu’est ce qui se passe ? T’as peur d’un petit orage ? »
« Non, j’ai vu une ombre sur la route en haut ! »
« Surement un sapin » Répliqua Fred plein de flegme
« Non,non c’était une ombre humaine ! » Répondit Tof «
T’es sur de toi là ? » Demanda Sylvie
« Non pas vraiment je l’ai vu moins d’une seconde »
Fred demanda à Sylvie de l’aider à se lever et dit:
« Bon on va regarder ensemble »
Les trois acolytes regardèrent donc devant eux en fixant la route en attendant le prochain éclair. Au bout de quelques secondes un nouvel éclair traversa le ciel et Fred vit bien distinctement cette ombre qui, effectivement, était bien humaine.
24/08/09 à 17:39:38
Merci :) Sweet ce soir
24/08/09 à 17:36:23
Sweet, j'adore ta fic
24/08/09 à 16:39:11
Sweet, j'adore ta fic'
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