Zone contaminée
Par : sebb73
Genre : Horreur
Status : Terminée
Note :
Chapitre 13
Publié le 23/08/09 à 18:33:30 par sebb73
Je me tournai vers mes compagnons qui étaient complètement KO, l’adrénaline de toutes ces journées se relâcha d’un seul coup. Je commençais, également, à ressentir la fatigue accumulée ces derniers jours quand un soldat nous dit:
« On arrive »
J’ouvris péniblement les yeux et je réveillai les autres tandis qu’on entrait dans ce qui semblait être un camp retranché. Les soldats stoppèrent la voiture et nous descendîmes. Un autre soldat vint à notre rencontre.
« Avant de pouvoir dormir vous devez passer au caisson de décontamination. »
J’acquiesçai et le soldat nous conduisis au caisson. Pendant que les filles passaient j’interrogeais le soldat.
« Y a beaucoup de survivants de Chambéry ? »
« Non vous êtes un peu moins d’un millier. »
Cette réponse me figea. Plus de 50000 personnes étaient mortes ou restées à Chambéry et ce chiffre m’effraya.
« C’est votre tour » Me dit le soldat
Après 5 minutes dans le caisson, je ressortis et le soldat nous guida jusqu’à des tentes. Il en installa 2 et dit:
« On peut pas faire mieux donc vous allez dormir à 2 par tente »
Le soldat partit tandis qu’on montait les tentes. On savait déjà qui dormirait avec qui. Après avoir monté les tentes, nous tombâmes tous littéralement de sommeil. C’était bien la première fois depuis quasiment 8 jours qu’on s’endormait sans craintes.
La route est assez sournoise entre le Talweg et Carrefour. Pas très longue mais de nombreux virages sans visibilités et donc effet de surprise quasi assuré mais avant de quitter la carcasse de l’hélicoptère, Sylvie fit un bandage à la cuisse de Fred qui souffrait depuis la griffure de ce bouffeur. Ils traversèrent la surface herbeuse en quelques minutes et rejoignaient la route. Tof, qui connaissait cet endroit mieux que personne servait de guide. Il communiquait avec des signes pour avancer ou stopper la marche. La nuit était tombée depuis un long moment déjà, tandis qu’ils arrivèrent à hauteur d’une école quand Tof s’arrêta net. Un peu plus loin il y avait des bouffeurs. Ils étaient 4 et prenaient quasiment tout le passage. Éva eut une idée. Elle prit une grosse pierre qui se trouvait près d’eux et fit signe au groupe de se cacher contre le mur de l’école. Les autres se cachèrent et Éva lança la pierre qui fit un énorme fracas contre le sol et les bouffeurs qui avaient entendu l’impact se dirigèrent instinctivement vers l’endroit où s’était écrasée la pierre et commençaient à la dévorer mais la recrachèrent immédiatement. Tof fit signe au reste du groupe de longer le mur pour passer les monstres et ce plan se déroula parfaitement bien. Les bouffeurs derrière eux, ils approchèrent à grands pas de Carrefour. Ils descendirent la dernière pente et arrivèrent au parking de l’hypermarché mais là le plan de Tof tomba à l’eau. En effet il n’y avait plus une voiture sur le parking ,elles avaient toutes désertées le lieu. Après vérification, aucun bouffeur n’était présent et Fred dit:
« Ah bah bravo ! On fait quoi maintenant ? »
« Il n’y a pas 36000 solutions ! On va devoir aller à Yenne à pied. » Répondit Tof
« A pied !!! T’es malade y a au moins 30 bornes ! » Répondit Fred l’air remonté
« On a pas le choix mec ! » Répondit de nouveau Christophe
Fred regarda autour de lui et enfin semblait réaliser que Chris avait raison. Il se tourna vers lui et dit:
« Ouais,désolé, t’as raison mais je sais pas ce qu’il m’arrive j’ai trop mal au niveau de la griffure de cet enfoiré et en plus elle me gratte trop ! »
Fred se pencha vers le bandage et commençait à gratter quand Sylvie intervint:
« Non il ne faut pas gratter ! »
« Facile à dire mais ça gratte de trop ! »
Fred semblait obnubiler par cette grosse démangeaison et le reste du groupe baissa sa vigilance. Quand Fred sentit une accalmie, tous se relevèrent mais Chris vit une ombre. Il se tourna et ils le vit. Un bouffeur les regardait fixement. Il commença à s’approcher mais celui-ci avait l’air de bien voir ses cibles. Tof allait dire de fuir quand un bruit métallique se fit entendre. Un cadis venait de tomber au sol et d’un coup tout se passa très vite. Le monstre hurla et se dirigea vers le cadis. Il commençait à le mordre de partout. Les autres en profitaient alors pour se cacher derrière une clôture en bois. Le bouffeur s’apercevant de son erreur se mit à chercher le groupe. Il paraissait très frustré de s’être trompé mais surtout ne boitait pas. Non il titubait très lourdement quand d’un coup il s’écroula. Tof et les autres profitèrent de cet instant pour fuir. Ils avaient conscience qu’ils avaient échapper de très peu à la mort. Arrivé à un autre mur Fred proposa d’observer le bouffeur. Les filles ne voulaient pas ,de peur de se faire repérer mais Tof était d’accord car plus ils en apprenaient, plus il devenait facile d’esquiver leurs rencontres où leurs attaques. Ils se plaquèrent bien contre le mur et Tof pencha légèrement la tête en direction du bouffeur. Celui-ci s’était relevé mais titubait toujours. Après quelques minutes d’observation Tof et les autres partirent car ils étaient a une trentaine de kilomètres de leur lieu de destination et déjà normalement c’est très long à pied mais surtout Fred était touché à une jambe et donc il fallait marcher à son rythme. Ils passèrent devant plusieurs magasins mais toujours aucun véhicule disponible.... Fred commençait à désespérer mais Éva lui dit:
« Garde espoir on va y arriver » Elle semblait plus déterminée que jamais « Ma jambe me lance alors comment tu veux qu’on arrive à faire cette distance ! »
Tof qui entendait Fred se plaindre dit:
« Tu veux qu’on arrête un peu ? »
« Non ça ira »
Un bruit de feuille frottant contre le sol fit sursauter tout le monde. Tous regardèrent dans toutes les directions mais aucun bouffeur n’était en vue... Tof reprit la parole:
« Allez on y va mais en silence ! »
Ils reprirent la route et après quasiment 45 minutes arrivèrent à Voglans petit village qui est à 26 Km de Yenne. La route non-éclairée qui conduisait au Tunnel du Chat était à présent en vue et Tof prôna un arrêt de quelques minutes. Fred s’asseyait tandis que Tof prit la parole:
« Bon comme vous le voyez la route qui arrive est pas éclairée sur environ 11 Kilomètres donc va falloir la jouer serrer parce que nos moyens de détecter des bouffeurs seront réduits à quasi rien. Fred t’as toujours la lampe-torche ? »
Fred sortit la lampe de sa poche et la donna à Chris.
« J’allumerais cette lampe qu’à de rares instants pour se repérer. Si on croise un bouffeur on attend qu’il parte et surtout on ne panique pas. Vous êtes OK ? »
« Oui » répondirent Fred,Sylvie et Eva
« Bien, Fred ça va ta jambe ? »
« Ouais ça va mieux. »
« Alors on y va. »
Fred se releva et tous regardaient maintenant la route sombre et menaçante qui se dessinait devant eux...
« On arrive »
J’ouvris péniblement les yeux et je réveillai les autres tandis qu’on entrait dans ce qui semblait être un camp retranché. Les soldats stoppèrent la voiture et nous descendîmes. Un autre soldat vint à notre rencontre.
« Avant de pouvoir dormir vous devez passer au caisson de décontamination. »
J’acquiesçai et le soldat nous conduisis au caisson. Pendant que les filles passaient j’interrogeais le soldat.
« Y a beaucoup de survivants de Chambéry ? »
« Non vous êtes un peu moins d’un millier. »
Cette réponse me figea. Plus de 50000 personnes étaient mortes ou restées à Chambéry et ce chiffre m’effraya.
« C’est votre tour » Me dit le soldat
Après 5 minutes dans le caisson, je ressortis et le soldat nous guida jusqu’à des tentes. Il en installa 2 et dit:
« On peut pas faire mieux donc vous allez dormir à 2 par tente »
Le soldat partit tandis qu’on montait les tentes. On savait déjà qui dormirait avec qui. Après avoir monté les tentes, nous tombâmes tous littéralement de sommeil. C’était bien la première fois depuis quasiment 8 jours qu’on s’endormait sans craintes.
La route est assez sournoise entre le Talweg et Carrefour. Pas très longue mais de nombreux virages sans visibilités et donc effet de surprise quasi assuré mais avant de quitter la carcasse de l’hélicoptère, Sylvie fit un bandage à la cuisse de Fred qui souffrait depuis la griffure de ce bouffeur. Ils traversèrent la surface herbeuse en quelques minutes et rejoignaient la route. Tof, qui connaissait cet endroit mieux que personne servait de guide. Il communiquait avec des signes pour avancer ou stopper la marche. La nuit était tombée depuis un long moment déjà, tandis qu’ils arrivèrent à hauteur d’une école quand Tof s’arrêta net. Un peu plus loin il y avait des bouffeurs. Ils étaient 4 et prenaient quasiment tout le passage. Éva eut une idée. Elle prit une grosse pierre qui se trouvait près d’eux et fit signe au groupe de se cacher contre le mur de l’école. Les autres se cachèrent et Éva lança la pierre qui fit un énorme fracas contre le sol et les bouffeurs qui avaient entendu l’impact se dirigèrent instinctivement vers l’endroit où s’était écrasée la pierre et commençaient à la dévorer mais la recrachèrent immédiatement. Tof fit signe au reste du groupe de longer le mur pour passer les monstres et ce plan se déroula parfaitement bien. Les bouffeurs derrière eux, ils approchèrent à grands pas de Carrefour. Ils descendirent la dernière pente et arrivèrent au parking de l’hypermarché mais là le plan de Tof tomba à l’eau. En effet il n’y avait plus une voiture sur le parking ,elles avaient toutes désertées le lieu. Après vérification, aucun bouffeur n’était présent et Fred dit:
« Ah bah bravo ! On fait quoi maintenant ? »
« Il n’y a pas 36000 solutions ! On va devoir aller à Yenne à pied. » Répondit Tof
« A pied !!! T’es malade y a au moins 30 bornes ! » Répondit Fred l’air remonté
« On a pas le choix mec ! » Répondit de nouveau Christophe
Fred regarda autour de lui et enfin semblait réaliser que Chris avait raison. Il se tourna vers lui et dit:
« Ouais,désolé, t’as raison mais je sais pas ce qu’il m’arrive j’ai trop mal au niveau de la griffure de cet enfoiré et en plus elle me gratte trop ! »
Fred se pencha vers le bandage et commençait à gratter quand Sylvie intervint:
« Non il ne faut pas gratter ! »
« Facile à dire mais ça gratte de trop ! »
Fred semblait obnubiler par cette grosse démangeaison et le reste du groupe baissa sa vigilance. Quand Fred sentit une accalmie, tous se relevèrent mais Chris vit une ombre. Il se tourna et ils le vit. Un bouffeur les regardait fixement. Il commença à s’approcher mais celui-ci avait l’air de bien voir ses cibles. Tof allait dire de fuir quand un bruit métallique se fit entendre. Un cadis venait de tomber au sol et d’un coup tout se passa très vite. Le monstre hurla et se dirigea vers le cadis. Il commençait à le mordre de partout. Les autres en profitaient alors pour se cacher derrière une clôture en bois. Le bouffeur s’apercevant de son erreur se mit à chercher le groupe. Il paraissait très frustré de s’être trompé mais surtout ne boitait pas. Non il titubait très lourdement quand d’un coup il s’écroula. Tof et les autres profitèrent de cet instant pour fuir. Ils avaient conscience qu’ils avaient échapper de très peu à la mort. Arrivé à un autre mur Fred proposa d’observer le bouffeur. Les filles ne voulaient pas ,de peur de se faire repérer mais Tof était d’accord car plus ils en apprenaient, plus il devenait facile d’esquiver leurs rencontres où leurs attaques. Ils se plaquèrent bien contre le mur et Tof pencha légèrement la tête en direction du bouffeur. Celui-ci s’était relevé mais titubait toujours. Après quelques minutes d’observation Tof et les autres partirent car ils étaient a une trentaine de kilomètres de leur lieu de destination et déjà normalement c’est très long à pied mais surtout Fred était touché à une jambe et donc il fallait marcher à son rythme. Ils passèrent devant plusieurs magasins mais toujours aucun véhicule disponible.... Fred commençait à désespérer mais Éva lui dit:
« Garde espoir on va y arriver » Elle semblait plus déterminée que jamais « Ma jambe me lance alors comment tu veux qu’on arrive à faire cette distance ! »
Tof qui entendait Fred se plaindre dit:
« Tu veux qu’on arrête un peu ? »
« Non ça ira »
Un bruit de feuille frottant contre le sol fit sursauter tout le monde. Tous regardèrent dans toutes les directions mais aucun bouffeur n’était en vue... Tof reprit la parole:
« Allez on y va mais en silence ! »
Ils reprirent la route et après quasiment 45 minutes arrivèrent à Voglans petit village qui est à 26 Km de Yenne. La route non-éclairée qui conduisait au Tunnel du Chat était à présent en vue et Tof prôna un arrêt de quelques minutes. Fred s’asseyait tandis que Tof prit la parole:
« Bon comme vous le voyez la route qui arrive est pas éclairée sur environ 11 Kilomètres donc va falloir la jouer serrer parce que nos moyens de détecter des bouffeurs seront réduits à quasi rien. Fred t’as toujours la lampe-torche ? »
Fred sortit la lampe de sa poche et la donna à Chris.
« J’allumerais cette lampe qu’à de rares instants pour se repérer. Si on croise un bouffeur on attend qu’il parte et surtout on ne panique pas. Vous êtes OK ? »
« Oui » répondirent Fred,Sylvie et Eva
« Bien, Fred ça va ta jambe ? »
« Ouais ça va mieux. »
« Alors on y va. »
Fred se releva et tous regardaient maintenant la route sombre et menaçante qui se dessinait devant eux...
23/08/09 à 22:17:54
Merci les gars je vais mettre de ce pas la suite :)
23/08/09 à 21:56:20
Continue ,tu as mon soutien
23/08/09 à 21:30:08
Laissez le continuer sa fic un moment au lieu de crier à la copie directement ...
C'est chiant ce genre de réfléxion sérieux x), perso je dis continue c'est pas mal du tout
23/08/09 à 19:07:22
Nem ce n'était pas mon intention. Après c'est vrai qu'il y a de la ressemblance mais je ne l'ai pas copié j'ai lu Contamination après avoir écrit ça.
23/08/09 à 18:50:36
Chaud.
23/08/09 à 18:44:31
Tu reprends un peu trop de scene de contamination pour quelqun qui veut pas copier
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