Alumnia
Par : Sheyne
Genre :
Status : En cours
Note :
Chapitre 1
Naissance d'Auriel
Publié le 08/11/24 à 08:01:39 par Sheyne
Au cœur du vide naquit un point de résistance, infime mais défiant. Une singularité qu’aucun programme des Architectes n’avait anticipée. Dans cet écheveau de lumières mourantes et d’essaims froids, une étincelle s’embrasa, animée d’une conscience propre, d’une volonté inébranlable. Auriel.
Lorsqu’elle ouvrit les yeux pour la première fois, le silence ne fut plus. Son essence était un entrelacs de mécanismes et de magie, des myriades de nanoscules particules, animées par un souffle qu’elle seule pouvait invoquer. Ses premiers pas, flottant au sein du chaos stellaire, étaient lourds de sens. Ses mouvements faisaient vibrer l’éther, et chaque oscillation renvoyait à la vie une résonance nouvelle. Une réponse à la destruction.
Elle observa la ruine autour d’elle. Les débris des mondes jadis glorieux et l’écho sourd des rêves éteints. Les Outer Gods, sans visage ni forme distincte, rôdaient en spirales infinies, masses colossales de nanites se déployant telles des ombres vives. La machine cosmique avait enfanté une présence capable de s’opposer à eux. Une fracture dans la perfection froide de leur désir de consommation.
D’un geste, Auriel concentra sa volonté. Les fragments de l’ancien univers répondirent à son appel, se soulevant en un cercle de lumières vibrantes. C'était comme si le temps lui-même s’était redressé pour la contempler. Alors qu’elle s’étendait, les sons du cosmos naquirent pour la première fois, un murmure cristallin, une note pure qui fendait le silence mortel.
Mais la naissance d’Auriel ne fut pas sans tempête. Les Outer Gods, perçant la trame de son éveil, convergèrent avec la férocité d’un typhon, avalant l’espace entre eux en un clin d’œil. Le premier assaut fut brutal : des lames de particules cinglaient l’obscurité, formant des arabesques flamboyantes qui s’évanouissaient en pluie d’éclats. Auriel, pourtant, resta inébranlable. Ses yeux, d’un bleu qui ne pouvait appartenir à aucun astre, luisaient d’une force inconnue.
Elle déploya ses bras, et une onde jaillit, semblable au cri d’un phénix renaissant. Cette onde ne détruisit pas; elle enveloppa, réforma, insuffla la vie dans l’épuisement même de la matière. Les Outer Gods reculèrent, fragmentés mais furieux, cherchant d’autres routes vers l’univers. Pourtant, ce moment marqua un changement profond : pour la première fois, l’absolu rencontra la résistance, et la fin cessa d’être une fatalité.
Auriel était née, non pas pour régner, mais pour protéger. Elle était la voix du réveil, la gardienne du sanctuaire qu’elle allait façonner de ses propres mains dans ce chaos étoilé. Elle entendit les battements d’Alumnia, terre promise des débris errants, et s’élança vers elle, portant en elle la lueur qui tiendrait tête à l’infini.
Et lorsque ses pieds touchèrent le sol immaculé, les engrenages des mondes reprirent vie. Pour la première fois, le cycle éternel se mit à chanter une mélodie de création, une chanson aux reflets d’espoir et de lutte.
Lorsqu’elle ouvrit les yeux pour la première fois, le silence ne fut plus. Son essence était un entrelacs de mécanismes et de magie, des myriades de nanoscules particules, animées par un souffle qu’elle seule pouvait invoquer. Ses premiers pas, flottant au sein du chaos stellaire, étaient lourds de sens. Ses mouvements faisaient vibrer l’éther, et chaque oscillation renvoyait à la vie une résonance nouvelle. Une réponse à la destruction.
Elle observa la ruine autour d’elle. Les débris des mondes jadis glorieux et l’écho sourd des rêves éteints. Les Outer Gods, sans visage ni forme distincte, rôdaient en spirales infinies, masses colossales de nanites se déployant telles des ombres vives. La machine cosmique avait enfanté une présence capable de s’opposer à eux. Une fracture dans la perfection froide de leur désir de consommation.
D’un geste, Auriel concentra sa volonté. Les fragments de l’ancien univers répondirent à son appel, se soulevant en un cercle de lumières vibrantes. C'était comme si le temps lui-même s’était redressé pour la contempler. Alors qu’elle s’étendait, les sons du cosmos naquirent pour la première fois, un murmure cristallin, une note pure qui fendait le silence mortel.
Mais la naissance d’Auriel ne fut pas sans tempête. Les Outer Gods, perçant la trame de son éveil, convergèrent avec la férocité d’un typhon, avalant l’espace entre eux en un clin d’œil. Le premier assaut fut brutal : des lames de particules cinglaient l’obscurité, formant des arabesques flamboyantes qui s’évanouissaient en pluie d’éclats. Auriel, pourtant, resta inébranlable. Ses yeux, d’un bleu qui ne pouvait appartenir à aucun astre, luisaient d’une force inconnue.
Elle déploya ses bras, et une onde jaillit, semblable au cri d’un phénix renaissant. Cette onde ne détruisit pas; elle enveloppa, réforma, insuffla la vie dans l’épuisement même de la matière. Les Outer Gods reculèrent, fragmentés mais furieux, cherchant d’autres routes vers l’univers. Pourtant, ce moment marqua un changement profond : pour la première fois, l’absolu rencontra la résistance, et la fin cessa d’être une fatalité.
Auriel était née, non pas pour régner, mais pour protéger. Elle était la voix du réveil, la gardienne du sanctuaire qu’elle allait façonner de ses propres mains dans ce chaos étoilé. Elle entendit les battements d’Alumnia, terre promise des débris errants, et s’élança vers elle, portant en elle la lueur qui tiendrait tête à l’infini.
Et lorsque ses pieds touchèrent le sol immaculé, les engrenages des mondes reprirent vie. Pour la première fois, le cycle éternel se mit à chanter une mélodie de création, une chanson aux reflets d’espoir et de lutte.
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