Overwatch : Le monde aura toujours besoin de Héros.
Par : MarianCross
Genre : Action
Status : En cours, sweet quotidienne
Note :
Chapitre 26
Démons intérieurs
Publié le 12/11/16 à 19:12:13 par MarianCross
Méprisé par mes pairs, tandis que je me battais pour la sauvegarde de notre race … Voilà aujourd’hui que les miens m’ont abandonné à l’ennemi dès que l’occasion s’est présentée …
- Angela … Murmura Lacroix, le regard noir tandis que Zenyatta l’observait passivement dans le vaisseau Omniac. Son esprit se focalisa ensuite sur la femme qu’il n’avait pu sauver. Amélie …
- Était-elle la compagne du Maître ? s’interrogea l’Omniac avec ce que Lacroix interpréta comme un soupçon d’empathie. Il releva la tête, une petite mèche blonde lui barrait le visage. Le Directeur Général d’Overwatch se surprit à acquiescer, le visage de sa bien-aimée le hantait. Wayne paiera pour ses actes.
- Pourquoi m’avoir épargné ? demanda Lacroix en songeant aux deux hommes de la Fédération abattus devant lui.
- Ignorez-vous donc tout ce que le Maître peut représenter pour notre peuple ? s’offusqua Zenyatta tandis que les boules autour de sa tête cessaient de tourner. L’Omniac se leva de son siège, fît quelques mètres puis en saisit une dans la paume de sa main.
- J’ai pourtant juré de vous détruire, rétorqua Lacroix qui ne craignait rien, ni personne. Une intense lumière s’échappa de la petite boule que tenait Zenyatta, elle sembla absorber son regard. L’Omniac sembla être transcendé quelques instants avant de revenir à ses esprits.
- Le Maître doit rencontrer le Général Vex, l’élu que l’Iris a désigné comme notre guide dans notre quête de survie.
- Je ne suis plus votre Maître, s’agaça Lacroix en se levant d’un bond.
L’Omniac fît brusquement volte-face, son regard bleuté s’illumina de rouge un court instant tandis qu’il lança sa paume ouverte en direction du Directeur Général. Une force invisible cloua ce dernier au siège et le regard de l’Omniac reprit sa teinte habituelle. La machine examina sa paume, puis s’en alla sans un mot, prenant soin de verrouiller la porte de la petite pièce où se trouvait Lacroix.
Littéralement abasourdi, Gérard était désormais au bord du gouffre, son avenir semblait désormais incertain. Il ignorait tout des intentions des Omniacs à son sujet.
Cette puissance invisible qui l’avait poussé était un mystère tout entier. D’où cet Omniac tirait-il cette puissance ? Gérard songea à la Biotique, mais c’était impossible, l’énergie Biotique ne se manifeste que chez les organiques, c’était un fait avéré depuis des dizaines d’années. Et puis s’interrogea Lacroix, il n’avait jamais entendu parler d’une telle chose dans toute sa vie. Tant de choses se bousculaient dans la tête de Lacroix, il avait comme l’impression que son cerveau allait à tout instant exploser. Maître ? Songea-t-il, les Omniacs se souviendrait-ils tous de lui ? Si oui, ce serait une chance inestimable avec un coup à jouer pour mettre un terme à leurs agissements. Une multitude de plan lui vint à l’esprit, mais le Directeur Général d’Overwatch se tempéra de lui-même, il devait se calmer. Il ne pouvait échafauder un quelconque plan avant d’avoir rencontré celui qui semblait les diriger.
Il devait en apprendre plus sur eux. Il devait rencontrer ce « Vex ».
(Soundtrack )
Au même instant, en Antarctique …
- Votre attention à tous, s’exclama Wright tandis que les Chancelier, les dirigeants militaires et une petite partie des forces armées de la Hiérarchie se trouvaient dans le gigantesque hangar principal de Terra Nova. Avec le décryptage des plans du Mégalith par nos services, nous avons également découvert l’emplacement d’une des potentielles bases où pourrait se cacher le dénommé Thomas Wayne, Leader de La Griffe, mentit le Chancelier Suprême. Angela et Klüd s’échangèrent un regard désabusé, il n’avait pas mentionné le nom d’Overwatch, encore moins celui de Sombra. C’était elle qui avait réalisé cet extraordinaire travail.
En un rien de temps, elle avait fait sauter le cryptage des plans et avait fourni une liste des potentielles planques de Wayne. Mieux encore, Overwatch pouvait désormais placer un nom sur cette organisation qui s’entêtait à leur mettre des bâtons dans les rues depuis le début du conflit. Arrachant la vie d’un membre d’Overwatch à chaque intervention.
Le visage de Wayne était apparu sur le gigantesque écran qui était fixé au mur derrière Wright. Tout un tas d’informations l’accompagnait.
- Nos services de renseignements auraient localisé l’individu en France, à proximité des plages normandes … s’attrista Wright, le cœur serré. Des clichés de ce qui ressemble à une forteresse ont été recueillis.
Les défenses avaient été passées au crible, Angela était impressionnée par le travail de fond effectuée par la cyberterroriste, mais effrayée par la puissance de feu de cette forteresse. Angela était fixée sur les images et n'écoutait même plus les paroles du Chancelier Suprême. De gigantesques canons anti-aériens s’affichèrent, suivis par d’immenses bunkers truffés de mitrailleuses. Les remparts en titane de la forteresse arrivèrent ensuite, accompagnés de leurs caractéristiques techniques. Plusieurs mètres d’épaisseurs et haut comme un mécha Omniac. Le sang des militaires sembla se glacer, face à tant de potentiel défensif. Dans la cour intérieure, des canons d’une portée de plusieurs kilomètres, des mortiers à plasma, deux hangars à véhicules contenant des blindés et des aéronefs de toute sorte.
- Sans conteste, nous avons ici affaire à la base principale de La Griffe, ce de fait, la totalité de notre potentiel militaire sera déployé, ainsi, nous frapperont Wayne avec toute la fureur et la puissance de l’Humanité, s’égosilla Wright tandis que les militaires face à lui explosèrent de rage, manifestant leur engouement. Des cris, des applaudissements, tous l’acclamaient. Nous balayeront La Griffe, hurla le Chancelier Suprême en levant le poing, puis extermineront les Omniacs grâce au Mégalith.
Angela jeta un coup d’œil à Klüd, un immense sourire illuminait son visage, ébahi. Ziegler regarda autour d’elle, tous semblaient emportés par ce vent d’espoir qu’elle seule semblait réfuter.
La plupart de ses hommes et de ses femmes n’en reviendront pas. Elle les voyait déjà baigner dans la boue et le sang, morts pour la liberté. Elle tentait d’imaginer les souffrances physiques et morales à endurer, mais c’était impossible. Elle voyait les rares survivants d’une pluie d’obus et de gaz se dresser au milieu d’un champ de bataille dévasté. Elle imaginait ses hommes et ses femmes traîner misérablement dans d’immenses cratères boueux afin de se mettre à l’abri des canons et des mitrailleuses, un frère d’arme mort dans les bras, transi de froid en ce mois de Décembre. Elle se voyait lever les yeux au ciel, un ciel enflammé, parsemé d’éclairs orangées, inondés des carcasses d’aéronef qui entamaient leurs chutes infernales vers le sol, explosant en plein vol. Le feu, le sang, l’acier.
Angela regardait ses mains et se demandait si elle pouvait véritablement vivre cet enfer. Si elle était capable de sauver ne serait-ce qu’un seul de ces soldats.
- Les instructions ont été transmises aux responsables militaire, je m’arrête ici, la suit vous sera communiqué par votre voie hiérarchique. Je ne peux imaginer le sacrifice auquel vous allez tous consentir. Jamais, je ne dis bien, jamais, nous ne pourrons assez-vous remercier pour l’abnégation et le courage dont vous faites preuve. Jamais, nous n’oublierons les actes dont vous êtes les auteurs, car vous aurez combattus nos propres traîtres dans l’intérêt global, le Chancelier Suprême ajusta la sorte de cape qui était ajusté à son long manteau. Soldats ! Revenez entiers pour l’assaut final ! Sans vous, nous ne pourrons faire sonner le glas des machines. Combattez bien, battez-vous ! Il leva un poing déterminé au ciel, pour l’humanité !
- Pour l’humanité ! hurlèrent tous les soldats qui lui faisaient face. Un incroyable écho qui fît frémir Klüd. Angela elle-même n’en revenait pas.
(Soundtrack )
Aujourd’hui, c’était le premier coup d’avance qu’avait la Hiérarchie sur ses adversaires. Peut-être que pour une fois, la victoire était-elle aussi à portée de main. Une main se posa sur les épaules d’Angela, c’était Eva.
- Je donnerai le Briefing pour notre groupe à 18 heures 00 minutes, annonça-t-elle. J’ai reçu les informations concernant l’assaut, j’ai pensé que vous préféreriez que je me charge de donner les instructions, ajouta t’elle ensuite avec un sourire presque dissimulé.
- Oui … Oui … Et bien … Oui, bonne initiative, merci, répondît Angela gênée. C’est vrai que je n’y connais pas grand-chose … Merci beaucoup, Maréchal.
- Eva, simplement, Eva. Je ne suis plus Maréchal, rétorqua l’allemande tandis qu’Angela remarquait qu’effectivement, elle ne portait plus son manteau noir et doré.
- Il était joli ce manteau, regretta naïvement Angela en soupirant, arrachant un franc sourire à Klüd.
- Il commençait à se faire vieux, ironisa alors cette dernière en s’en allant. 18 heures ! Pétante ! rajouta-t-elle.
- Commandant … s’exclama une voix timide derrière elle. C’était Lena, accompagné de Jesse. Elle lui tendait une feuille.
- J’ai essayé de l’en dissuader, mais c’est une vraie tête de mule, expliqua McCree tandis qu’Angela promenait ses yeux sur la feuille. Les dernières lignes lui arrachèrent un long soupir.
- Lena … regretta Angela.
- Je vous en prie Commandant ! s’agaça la gamine en tentant de lui reprendre le papier. McCree l’en empêcha en lui agrippant le poignet. L’adolescente se retourna et confronta le regard hirsute du hors-la-loi.
- Pourquoi ? demanda Angela à l’intention de Lena.
- Cette lettre signifie beaucoup pour moi ! J’imagine qu’ils ont finalement décelé mon potentiel de pilote !
- Quitte à mourir, autant piloter un chasseur plutôt qu’un appareil expérimental, expliqua sèchement Angela avec une froideur qui lui était rare. Lena sembla choquée l’espace d’un instant avant que son visage ne se déforme sous l’effet de la colère.
- C’est justement un chasseur ! rétorqua-t-elle avec insolence, et en plus il se téléporte, génial non ? Du coup vous signez ? ajoute-t-elle ensuite, agaçant Angela par la même occasion.
- J’y réfléchirai, je ne te promets rien, répondît le Commandant confrontée à la moue de l’adolescente qui s’en alla aussitôt sans dire un mot.
- Elle est venue vous voir vous ? demanda Angela à l’attention de McCree.
- Ouais … Allez comprendre … Je lui ai répondu que ce n’était pas moi qui commandait.
- Serait-ce votre côté paternel qui ferait subitement son irruption ? demanda le Commandant en souriant. Jesse éclata de rire.
- Au moins oui. Quel piètre père je ferais, s’amusa t’il en tirant sur son cigare avant de disposer à son tour également.
- Briefing à 18 heures, prévenez les autres, déclara Angela. McCree leva une main, il avait compris le message.
Cela fît du bien à Angela de le voir rigoler ainsi aux éclats, les dernières semaines étaient si tristes, ils avaient vus tant d’horreur. Un peu de légèreté lui donnait l’impression d’être sur un nuage de bonheur. Elle n’avait pas vraiment eu non plus le temps de côtoyer le hors-la-loi depuis son arrestation qui ne s’était pas déroulée comme prévu. Néanmoins, Jesse ne semblait pas lui en tenir rigueur aujourd’hui. Il l’avait défendue face à Morrison, et aujourd’hui, voilà qu’ils avaient échangés quelques mots ensembles, sans a priori.
En pensant à Morrison, Angela se rappela l’insupportable tension qui les rongeaient tous les deux. Elle songea à lui rendre visite, mais restait effrayée par l’imprévisibilité de sa réaction. Aujourd’hui, deux éléments de Blackwatch lui faisait peur. Reyes et lui accumulent haine et rancœurs. Ces deux hommes sur qui l’Humanité avait énormément misé étaient en train de s’autodétruire et aucune solution ne semblait améliorer cette situation.
Néanmoins, elle avait plus que jamais besoin d’eux. Angela avait besoin de tous ses hommes pour l’assaut qui les attendaient. Le moindre écart pourrait conduire le groupe à la mort, c’est pour cette raison qu’il fallait qu’elle désamorce la situation.
(Soundtrack )
Lorsqu’Angela arriva dans le quartier cellulaire, elle n’eût aucun mal à trouver la cellule de Jack qu’elle fît ouvrir. Il était là, face à elle, adossé contre le mur. Son visage défiguré dénué de visière tactique portait sur elle un regard accusateur. Ziegler soutint le regard de l’ancien Commandant durant de longues secondes. La haine pouvait se lire dans les yeux de Morrison, désormais, il la détestait, Angela en était persuadée. Elle qui n’avait pas réussi à sauver Ana, et qui lui avait cachée l’existence de sa fille.
- Elle s’appelle Fareeha, déclara finalement le Docteur, brisant le silence, tandis que les poings de Morrison se crispaient. Un geste qui n’échappa pas à la jeune femme qui continua, elle vient de souffler de sa quatrième bougie.
- Sans sa mère, ni même son père, siffla Morrison en se décollant légèrement du mur.
- Tout le monde était présent. Sauf toi, lui reprocha alors Angela. Une phrase d’une incroyable violence psychique. Tu étais enfermé ici, tel un animal.
- La ferme, Angela ! La ferme ! Hurla-t-il alors en pointant un index menaçant sur elle. Deux gardes approchèrent des grilles, mais Angela les stoppa en levant la main. Ma gamine n’a plu personne !
- Elle a plus d’amis et de relations que tu n’en auras jamais Jack ! Tout le monde est là pour elle au Complexe ! Le Docteur Winston, Lena, Hana, moi ! Je ne vais pas citer tous les noms !
- Ana est morte, siffla-t-il.
- Je te parle de la petite Coréenne qui passe ses journées avec ta fille ! Fareeha même un singe comme animal de compagnie. Ta petite se porte bien Jack ! s’égosilla Angela, maintenant cesse de m’en vouloir, cesse d’emmagasiner cette haine qui te bouffe ! Tu ne rends service à personne !
- Je ne te demandais qu’une chose, Angela ! Vociféra Jack en se jetant sur elle comme un animal enragé, le visage déformé par la haine, rougi par la colère. C'était de la sauver !
- Arrête ! Hurla longuement Angela tandis qu’elle s’enveloppait d’une énergie bleuté qui envoya valser Jack à travers la cellule qui s’écrasa contre le miroir au-dessus du lavabo. Il brisa les deux.
- Ça suffit ! Hurla l’un des gardes en voulant entrer dans la cellule. Angela se précipita sur la porte et referma la grille avant de désarmer les gardes avec une onde d’énergie. Saisissant un morceau de verre au passage, Jack se releva immédiatement.
- Ne me tourne pas le dos Jack, c’est moi qui t’ai fait revenir d’entre les morts !
- Tu aurais mieux fait de me laisser dans ma tombe, rétorqua Morrison.
- Alors on va régler le problème ici et maintenant, menaça Angela en se baignant une nouvelle fois d’énergie. Ses cheveux blonds virevoltaient tandis que ses ailes battaient dans le vent.
- Tue-la Jack, murmura une voix inquiétante dans une cellule adjacente. C’était Reyes, et tandis que Jack resserrait son emprise sur le bris de verre, il pouvait sentir son propre sang dégouliner le long de sa main. Brise-la, répéta Reyes avant que Jack ne se lance une nouvelle fois sur Angela. Elle attrapa le bras de l’ancien Commandant qui résista de toutes ses forces.
- Depuis... Quand, es-tu si puissante … articula Jack pendant le bras de fer auquel ils s’adonnaient tous les deux, hurlant de plus belle en approchant le morceau de verre près de la gorge de la Suisse qui cria plus fort que lui.
Son énergie biotique repoussa une nouvelle fois le revenant qui s’écrasa encore contre le mur. Angela fondit alors sur lui, ce dernier lui planta un morceau de verre dans le bas ventre. Une intense douleur manqua de terrasser Angela.
- Ouvrez la grille ! Maintenant ! hurla le chef de la sécurité tandis que ses deux gardes s’affairaient sur la serrure bloquée.
Angela envoya un violent coup de poing sur le visage de Morrison qui sembla presque s’arracher. La biotique décuplait la puissance du Commandant d’Overwatch. Elle frappa Morrison une deuxième fois, une troisième fois, puis une quatrième fois. Une rage frénétique l’envahissait. Morrison sentit la vie l’abandonner sous les innombrables coups que lui portait Angela, il remarqua que ses yeux étaient noirs, une couleur anormal et terrifiante.
- Ouvrez cette foutue grille ! Hurla à nouveau le responsable de la sécurité. Commandant arrêtez tout de suite !
- Angela … murmura-t-il à bout de force tandis qu’elle lui portait l’ultime coup de poing qui termina de le mettre K.O.
Morrison, assis contre le mur, sur les débris du lavabo et du miroir, s’écroula sur le côté tandis qu’Angela s’écartait de lui, dégoulinante du sang qui s’échappait de son ventre. Elle se traîna au sol jusqu’aux grilles, les gardes aboyaient, hurlaient, mais elle n’entendait rien. Elle ne voyait que le corps inerte de Morrison et les projections de sang. Son flux d’énergie se dissipait peu à peu. Elle porta alors un regard à ses phalanges brisées et ensanglantées. Une vision terrifiante.
- Mais qu’est-ce que … Qu’est-ce que j’ai fait ? se demanda-t-elle apeurée. La cellule s’ouvrit finalement et les gardes se précipitèrent vers Jack, accompagné d’un médecin.
- Vous allez bien ? demanda Winston, Klüd derrière son épaule la sondait d’un regard inquiet. Laissez-moi regarder ça, Winston afficha une mine dégoûtée. Ce n’est pas beau du tout. On va l’emmener à la clinique, là, je vous passerai la main, expliqua le Docteur Winston à l’attention d’Eva qui acquiesça.
- Jack ! s’écria Reyes de l’autre côté du mur. Jack !
- Dites-moi qu’il va bien, dites-moi qu’il va bien, répétait sans cesse Angela dont le regard ne parvenait à se décrocher du corps de Morrison, pleurant à chaudes larmes alors qu’elle réalisait ce qu’elle venait de faire.
Deux mains se placèrent finalement sur ses joues rougies par les larmes. Le visage d’Eva se rapprocha du sien. Regarde-moi, c’est terminé. Angela, c’est terminé, c’est fini. Tu dois te relâcher. Angela ! hurla Eva tandis que les paupières du Commandant paraissaient de plus en plus lourdes. Cette dernière avait l’impression que son cœur sortir de sa cage thoracique avant de finalement s’évanouir.
Ending ( )
- Angela … Murmura Lacroix, le regard noir tandis que Zenyatta l’observait passivement dans le vaisseau Omniac. Son esprit se focalisa ensuite sur la femme qu’il n’avait pu sauver. Amélie …
- Était-elle la compagne du Maître ? s’interrogea l’Omniac avec ce que Lacroix interpréta comme un soupçon d’empathie. Il releva la tête, une petite mèche blonde lui barrait le visage. Le Directeur Général d’Overwatch se surprit à acquiescer, le visage de sa bien-aimée le hantait. Wayne paiera pour ses actes.
- Pourquoi m’avoir épargné ? demanda Lacroix en songeant aux deux hommes de la Fédération abattus devant lui.
- Ignorez-vous donc tout ce que le Maître peut représenter pour notre peuple ? s’offusqua Zenyatta tandis que les boules autour de sa tête cessaient de tourner. L’Omniac se leva de son siège, fît quelques mètres puis en saisit une dans la paume de sa main.
- J’ai pourtant juré de vous détruire, rétorqua Lacroix qui ne craignait rien, ni personne. Une intense lumière s’échappa de la petite boule que tenait Zenyatta, elle sembla absorber son regard. L’Omniac sembla être transcendé quelques instants avant de revenir à ses esprits.
- Le Maître doit rencontrer le Général Vex, l’élu que l’Iris a désigné comme notre guide dans notre quête de survie.
- Je ne suis plus votre Maître, s’agaça Lacroix en se levant d’un bond.
L’Omniac fît brusquement volte-face, son regard bleuté s’illumina de rouge un court instant tandis qu’il lança sa paume ouverte en direction du Directeur Général. Une force invisible cloua ce dernier au siège et le regard de l’Omniac reprit sa teinte habituelle. La machine examina sa paume, puis s’en alla sans un mot, prenant soin de verrouiller la porte de la petite pièce où se trouvait Lacroix.
Littéralement abasourdi, Gérard était désormais au bord du gouffre, son avenir semblait désormais incertain. Il ignorait tout des intentions des Omniacs à son sujet.
Cette puissance invisible qui l’avait poussé était un mystère tout entier. D’où cet Omniac tirait-il cette puissance ? Gérard songea à la Biotique, mais c’était impossible, l’énergie Biotique ne se manifeste que chez les organiques, c’était un fait avéré depuis des dizaines d’années. Et puis s’interrogea Lacroix, il n’avait jamais entendu parler d’une telle chose dans toute sa vie. Tant de choses se bousculaient dans la tête de Lacroix, il avait comme l’impression que son cerveau allait à tout instant exploser. Maître ? Songea-t-il, les Omniacs se souviendrait-ils tous de lui ? Si oui, ce serait une chance inestimable avec un coup à jouer pour mettre un terme à leurs agissements. Une multitude de plan lui vint à l’esprit, mais le Directeur Général d’Overwatch se tempéra de lui-même, il devait se calmer. Il ne pouvait échafauder un quelconque plan avant d’avoir rencontré celui qui semblait les diriger.
Il devait en apprendre plus sur eux. Il devait rencontrer ce « Vex ».
(Soundtrack )
Au même instant, en Antarctique …
- Votre attention à tous, s’exclama Wright tandis que les Chancelier, les dirigeants militaires et une petite partie des forces armées de la Hiérarchie se trouvaient dans le gigantesque hangar principal de Terra Nova. Avec le décryptage des plans du Mégalith par nos services, nous avons également découvert l’emplacement d’une des potentielles bases où pourrait se cacher le dénommé Thomas Wayne, Leader de La Griffe, mentit le Chancelier Suprême. Angela et Klüd s’échangèrent un regard désabusé, il n’avait pas mentionné le nom d’Overwatch, encore moins celui de Sombra. C’était elle qui avait réalisé cet extraordinaire travail.
En un rien de temps, elle avait fait sauter le cryptage des plans et avait fourni une liste des potentielles planques de Wayne. Mieux encore, Overwatch pouvait désormais placer un nom sur cette organisation qui s’entêtait à leur mettre des bâtons dans les rues depuis le début du conflit. Arrachant la vie d’un membre d’Overwatch à chaque intervention.
Le visage de Wayne était apparu sur le gigantesque écran qui était fixé au mur derrière Wright. Tout un tas d’informations l’accompagnait.
- Nos services de renseignements auraient localisé l’individu en France, à proximité des plages normandes … s’attrista Wright, le cœur serré. Des clichés de ce qui ressemble à une forteresse ont été recueillis.
Les défenses avaient été passées au crible, Angela était impressionnée par le travail de fond effectuée par la cyberterroriste, mais effrayée par la puissance de feu de cette forteresse. Angela était fixée sur les images et n'écoutait même plus les paroles du Chancelier Suprême. De gigantesques canons anti-aériens s’affichèrent, suivis par d’immenses bunkers truffés de mitrailleuses. Les remparts en titane de la forteresse arrivèrent ensuite, accompagnés de leurs caractéristiques techniques. Plusieurs mètres d’épaisseurs et haut comme un mécha Omniac. Le sang des militaires sembla se glacer, face à tant de potentiel défensif. Dans la cour intérieure, des canons d’une portée de plusieurs kilomètres, des mortiers à plasma, deux hangars à véhicules contenant des blindés et des aéronefs de toute sorte.
- Sans conteste, nous avons ici affaire à la base principale de La Griffe, ce de fait, la totalité de notre potentiel militaire sera déployé, ainsi, nous frapperont Wayne avec toute la fureur et la puissance de l’Humanité, s’égosilla Wright tandis que les militaires face à lui explosèrent de rage, manifestant leur engouement. Des cris, des applaudissements, tous l’acclamaient. Nous balayeront La Griffe, hurla le Chancelier Suprême en levant le poing, puis extermineront les Omniacs grâce au Mégalith.
Angela jeta un coup d’œil à Klüd, un immense sourire illuminait son visage, ébahi. Ziegler regarda autour d’elle, tous semblaient emportés par ce vent d’espoir qu’elle seule semblait réfuter.
La plupart de ses hommes et de ses femmes n’en reviendront pas. Elle les voyait déjà baigner dans la boue et le sang, morts pour la liberté. Elle tentait d’imaginer les souffrances physiques et morales à endurer, mais c’était impossible. Elle voyait les rares survivants d’une pluie d’obus et de gaz se dresser au milieu d’un champ de bataille dévasté. Elle imaginait ses hommes et ses femmes traîner misérablement dans d’immenses cratères boueux afin de se mettre à l’abri des canons et des mitrailleuses, un frère d’arme mort dans les bras, transi de froid en ce mois de Décembre. Elle se voyait lever les yeux au ciel, un ciel enflammé, parsemé d’éclairs orangées, inondés des carcasses d’aéronef qui entamaient leurs chutes infernales vers le sol, explosant en plein vol. Le feu, le sang, l’acier.
Angela regardait ses mains et se demandait si elle pouvait véritablement vivre cet enfer. Si elle était capable de sauver ne serait-ce qu’un seul de ces soldats.
- Les instructions ont été transmises aux responsables militaire, je m’arrête ici, la suit vous sera communiqué par votre voie hiérarchique. Je ne peux imaginer le sacrifice auquel vous allez tous consentir. Jamais, je ne dis bien, jamais, nous ne pourrons assez-vous remercier pour l’abnégation et le courage dont vous faites preuve. Jamais, nous n’oublierons les actes dont vous êtes les auteurs, car vous aurez combattus nos propres traîtres dans l’intérêt global, le Chancelier Suprême ajusta la sorte de cape qui était ajusté à son long manteau. Soldats ! Revenez entiers pour l’assaut final ! Sans vous, nous ne pourrons faire sonner le glas des machines. Combattez bien, battez-vous ! Il leva un poing déterminé au ciel, pour l’humanité !
- Pour l’humanité ! hurlèrent tous les soldats qui lui faisaient face. Un incroyable écho qui fît frémir Klüd. Angela elle-même n’en revenait pas.
(Soundtrack )
Aujourd’hui, c’était le premier coup d’avance qu’avait la Hiérarchie sur ses adversaires. Peut-être que pour une fois, la victoire était-elle aussi à portée de main. Une main se posa sur les épaules d’Angela, c’était Eva.
- Je donnerai le Briefing pour notre groupe à 18 heures 00 minutes, annonça-t-elle. J’ai reçu les informations concernant l’assaut, j’ai pensé que vous préféreriez que je me charge de donner les instructions, ajouta t’elle ensuite avec un sourire presque dissimulé.
- Oui … Oui … Et bien … Oui, bonne initiative, merci, répondît Angela gênée. C’est vrai que je n’y connais pas grand-chose … Merci beaucoup, Maréchal.
- Eva, simplement, Eva. Je ne suis plus Maréchal, rétorqua l’allemande tandis qu’Angela remarquait qu’effectivement, elle ne portait plus son manteau noir et doré.
- Il était joli ce manteau, regretta naïvement Angela en soupirant, arrachant un franc sourire à Klüd.
- Il commençait à se faire vieux, ironisa alors cette dernière en s’en allant. 18 heures ! Pétante ! rajouta-t-elle.
- Commandant … s’exclama une voix timide derrière elle. C’était Lena, accompagné de Jesse. Elle lui tendait une feuille.
- J’ai essayé de l’en dissuader, mais c’est une vraie tête de mule, expliqua McCree tandis qu’Angela promenait ses yeux sur la feuille. Les dernières lignes lui arrachèrent un long soupir.
- Lena … regretta Angela.
- Je vous en prie Commandant ! s’agaça la gamine en tentant de lui reprendre le papier. McCree l’en empêcha en lui agrippant le poignet. L’adolescente se retourna et confronta le regard hirsute du hors-la-loi.
- Pourquoi ? demanda Angela à l’intention de Lena.
- Cette lettre signifie beaucoup pour moi ! J’imagine qu’ils ont finalement décelé mon potentiel de pilote !
- Quitte à mourir, autant piloter un chasseur plutôt qu’un appareil expérimental, expliqua sèchement Angela avec une froideur qui lui était rare. Lena sembla choquée l’espace d’un instant avant que son visage ne se déforme sous l’effet de la colère.
- C’est justement un chasseur ! rétorqua-t-elle avec insolence, et en plus il se téléporte, génial non ? Du coup vous signez ? ajoute-t-elle ensuite, agaçant Angela par la même occasion.
- J’y réfléchirai, je ne te promets rien, répondît le Commandant confrontée à la moue de l’adolescente qui s’en alla aussitôt sans dire un mot.
- Elle est venue vous voir vous ? demanda Angela à l’attention de McCree.
- Ouais … Allez comprendre … Je lui ai répondu que ce n’était pas moi qui commandait.
- Serait-ce votre côté paternel qui ferait subitement son irruption ? demanda le Commandant en souriant. Jesse éclata de rire.
- Au moins oui. Quel piètre père je ferais, s’amusa t’il en tirant sur son cigare avant de disposer à son tour également.
- Briefing à 18 heures, prévenez les autres, déclara Angela. McCree leva une main, il avait compris le message.
Cela fît du bien à Angela de le voir rigoler ainsi aux éclats, les dernières semaines étaient si tristes, ils avaient vus tant d’horreur. Un peu de légèreté lui donnait l’impression d’être sur un nuage de bonheur. Elle n’avait pas vraiment eu non plus le temps de côtoyer le hors-la-loi depuis son arrestation qui ne s’était pas déroulée comme prévu. Néanmoins, Jesse ne semblait pas lui en tenir rigueur aujourd’hui. Il l’avait défendue face à Morrison, et aujourd’hui, voilà qu’ils avaient échangés quelques mots ensembles, sans a priori.
En pensant à Morrison, Angela se rappela l’insupportable tension qui les rongeaient tous les deux. Elle songea à lui rendre visite, mais restait effrayée par l’imprévisibilité de sa réaction. Aujourd’hui, deux éléments de Blackwatch lui faisait peur. Reyes et lui accumulent haine et rancœurs. Ces deux hommes sur qui l’Humanité avait énormément misé étaient en train de s’autodétruire et aucune solution ne semblait améliorer cette situation.
Néanmoins, elle avait plus que jamais besoin d’eux. Angela avait besoin de tous ses hommes pour l’assaut qui les attendaient. Le moindre écart pourrait conduire le groupe à la mort, c’est pour cette raison qu’il fallait qu’elle désamorce la situation.
(Soundtrack )
Lorsqu’Angela arriva dans le quartier cellulaire, elle n’eût aucun mal à trouver la cellule de Jack qu’elle fît ouvrir. Il était là, face à elle, adossé contre le mur. Son visage défiguré dénué de visière tactique portait sur elle un regard accusateur. Ziegler soutint le regard de l’ancien Commandant durant de longues secondes. La haine pouvait se lire dans les yeux de Morrison, désormais, il la détestait, Angela en était persuadée. Elle qui n’avait pas réussi à sauver Ana, et qui lui avait cachée l’existence de sa fille.
- Elle s’appelle Fareeha, déclara finalement le Docteur, brisant le silence, tandis que les poings de Morrison se crispaient. Un geste qui n’échappa pas à la jeune femme qui continua, elle vient de souffler de sa quatrième bougie.
- Sans sa mère, ni même son père, siffla Morrison en se décollant légèrement du mur.
- Tout le monde était présent. Sauf toi, lui reprocha alors Angela. Une phrase d’une incroyable violence psychique. Tu étais enfermé ici, tel un animal.
- La ferme, Angela ! La ferme ! Hurla-t-il alors en pointant un index menaçant sur elle. Deux gardes approchèrent des grilles, mais Angela les stoppa en levant la main. Ma gamine n’a plu personne !
- Elle a plus d’amis et de relations que tu n’en auras jamais Jack ! Tout le monde est là pour elle au Complexe ! Le Docteur Winston, Lena, Hana, moi ! Je ne vais pas citer tous les noms !
- Ana est morte, siffla-t-il.
- Je te parle de la petite Coréenne qui passe ses journées avec ta fille ! Fareeha même un singe comme animal de compagnie. Ta petite se porte bien Jack ! s’égosilla Angela, maintenant cesse de m’en vouloir, cesse d’emmagasiner cette haine qui te bouffe ! Tu ne rends service à personne !
- Je ne te demandais qu’une chose, Angela ! Vociféra Jack en se jetant sur elle comme un animal enragé, le visage déformé par la haine, rougi par la colère. C'était de la sauver !
- Arrête ! Hurla longuement Angela tandis qu’elle s’enveloppait d’une énergie bleuté qui envoya valser Jack à travers la cellule qui s’écrasa contre le miroir au-dessus du lavabo. Il brisa les deux.
- Ça suffit ! Hurla l’un des gardes en voulant entrer dans la cellule. Angela se précipita sur la porte et referma la grille avant de désarmer les gardes avec une onde d’énergie. Saisissant un morceau de verre au passage, Jack se releva immédiatement.
- Ne me tourne pas le dos Jack, c’est moi qui t’ai fait revenir d’entre les morts !
- Tu aurais mieux fait de me laisser dans ma tombe, rétorqua Morrison.
- Alors on va régler le problème ici et maintenant, menaça Angela en se baignant une nouvelle fois d’énergie. Ses cheveux blonds virevoltaient tandis que ses ailes battaient dans le vent.
- Tue-la Jack, murmura une voix inquiétante dans une cellule adjacente. C’était Reyes, et tandis que Jack resserrait son emprise sur le bris de verre, il pouvait sentir son propre sang dégouliner le long de sa main. Brise-la, répéta Reyes avant que Jack ne se lance une nouvelle fois sur Angela. Elle attrapa le bras de l’ancien Commandant qui résista de toutes ses forces.
- Depuis... Quand, es-tu si puissante … articula Jack pendant le bras de fer auquel ils s’adonnaient tous les deux, hurlant de plus belle en approchant le morceau de verre près de la gorge de la Suisse qui cria plus fort que lui.
Son énergie biotique repoussa une nouvelle fois le revenant qui s’écrasa encore contre le mur. Angela fondit alors sur lui, ce dernier lui planta un morceau de verre dans le bas ventre. Une intense douleur manqua de terrasser Angela.
- Ouvrez la grille ! Maintenant ! hurla le chef de la sécurité tandis que ses deux gardes s’affairaient sur la serrure bloquée.
Angela envoya un violent coup de poing sur le visage de Morrison qui sembla presque s’arracher. La biotique décuplait la puissance du Commandant d’Overwatch. Elle frappa Morrison une deuxième fois, une troisième fois, puis une quatrième fois. Une rage frénétique l’envahissait. Morrison sentit la vie l’abandonner sous les innombrables coups que lui portait Angela, il remarqua que ses yeux étaient noirs, une couleur anormal et terrifiante.
- Ouvrez cette foutue grille ! Hurla à nouveau le responsable de la sécurité. Commandant arrêtez tout de suite !
- Angela … murmura-t-il à bout de force tandis qu’elle lui portait l’ultime coup de poing qui termina de le mettre K.O.
Morrison, assis contre le mur, sur les débris du lavabo et du miroir, s’écroula sur le côté tandis qu’Angela s’écartait de lui, dégoulinante du sang qui s’échappait de son ventre. Elle se traîna au sol jusqu’aux grilles, les gardes aboyaient, hurlaient, mais elle n’entendait rien. Elle ne voyait que le corps inerte de Morrison et les projections de sang. Son flux d’énergie se dissipait peu à peu. Elle porta alors un regard à ses phalanges brisées et ensanglantées. Une vision terrifiante.
- Mais qu’est-ce que … Qu’est-ce que j’ai fait ? se demanda-t-elle apeurée. La cellule s’ouvrit finalement et les gardes se précipitèrent vers Jack, accompagné d’un médecin.
- Vous allez bien ? demanda Winston, Klüd derrière son épaule la sondait d’un regard inquiet. Laissez-moi regarder ça, Winston afficha une mine dégoûtée. Ce n’est pas beau du tout. On va l’emmener à la clinique, là, je vous passerai la main, expliqua le Docteur Winston à l’attention d’Eva qui acquiesça.
- Jack ! s’écria Reyes de l’autre côté du mur. Jack !
- Dites-moi qu’il va bien, dites-moi qu’il va bien, répétait sans cesse Angela dont le regard ne parvenait à se décrocher du corps de Morrison, pleurant à chaudes larmes alors qu’elle réalisait ce qu’elle venait de faire.
Deux mains se placèrent finalement sur ses joues rougies par les larmes. Le visage d’Eva se rapprocha du sien. Regarde-moi, c’est terminé. Angela, c’est terminé, c’est fini. Tu dois te relâcher. Angela ! hurla Eva tandis que les paupières du Commandant paraissaient de plus en plus lourdes. Cette dernière avait l’impression que son cœur sortir de sa cage thoracique avant de finalement s’évanouir.
Ending ( )
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