Ma coloc', cette folle
Par : LePatriarche
Genre : Sentimental , Sayks
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 27
Publié le 05/08/14 à 03:11:43 par LePatriarche
Mon cerveau revient progressivement à sa place, mais malgré ça, j'ai bien entendu :"Je suis lesbienne, Cécilia c'est ma copine". Une avalanche de questions me viennent à la tête. Si elle a une relation avec Cécilia, pourquoi avoir voulu de moi à l'instant ? D'un coté, ça explique leurs comportements étranges lorsque leurs regards se sont croisés, et je comprends mieux ses rapprochements et ses éloignements à mon égard...
Sans dire un mot de plus, elle part se doucher, je reprends mes vêtements, j'irai me doucher juste après, ça semble précipité de prendre DEJA une douche ensemble. je réfléchis à un tas de trucs en attendant... Fidélité parait déçu par cette révélation, mais d'un autre coté il a su profiter de l'occasion pour se déchainer, du coup, ce serait plutôt de la frustration, la crainte de ne plus pouvoir recommencer avec Sabrina.
Je me met quelques secondes à la place de Cécilia, me concentrant au maximum. Comment aurais-je réagi à sa place ? Dégoutée. Oui, voir sa "copine" dans les bras d'un autre, comme ça, c'est assez inattendu et pour le moins choquant. Son air assez timide et renfermée était donc dû à ma présence, et non à ma personnalité.
En même temps, c'était assez difficile à deviner, j'ai simplement pensé que Sabrina était perturbée par son passé, par les "problèmes" rencontrées par ces parents, ou encore avec ces précédents colocs... Maintenant que j'y pense, elle m'a bien dit que c'était deux filles... Connaissant son caractère assez changeant, attractif et mystérieux, il est assez probable qu'elle ait pu échangé plus que de simples mots avec elles, Fidélité se trémousse rien qu'à cette pensée, il ne changera jamais le con.
Après une vingtaine de minutes, Sabrina ressort. Un parfum exquis vient envahir toute la maison, je reste allongé sur un canapé, à l'attendre, afin de discuter plus sérieusement. Les larmes ont disparus de son visage, je vois en elle du calme, une tranquillité, comme après un grand chagrin, on a toujours tendance a resté de glace avec les autres, à cacher sa peine même si celle-ci est toujours visible.
On parle longuement, je pose une main sur sa cuisse pour tenter de la consoler, et l'encourager à me parler. Ainsi, ces deux précédentes coloc ont été de très bonnes amies à elle, mais les relations qu'elles a entretenus ont été brèves. L'une d'elle a d'abord accepté ces avances après une rupture difficile, en cherchant à tout prix du réconfort, Sabrina lui a donné du plaisir. Ca n'a duré que quelques jours avant que la fille ne se remette en question et décide de plier bagage, stupéfaite d'être tombé sous le charme d'autre une fille, qui plus est à profiter de son moment de faiblesse... C'était "la première fois" pour Sabrina, un grand moment d'hésitation l'avait envahie avant de le faire, elle s'est découvert ce coté lesbien à ce moment précis, éprouvant une attirance folle pour cette fille.
La deuxième, c'était Cécilia, tout était parfait, l'ambiance au beau fixe, mais sa partenaire a du quitter le domicile de manière précipité pour un problème personnel, prenant ces affaires pour rejoindre sa famille. Elle ne revient ainsi qu'occasionnellement.
- Je sais pas, les mecs ne m'attirent pas.
- Pourtant tu es venue vers moi...
Et là, j'y vois plus clair. En réalité, une dispute avait éclatée entre les deux jeunes demoiselles il y a quelques semaines à cause de l'éloignement de Cécilia. Ma chere coloc' n'arrivait pas à supporter ce changement, passer d'une relation stable et intense à une sensation de vide permanent, c'est certainement cet évolution dans son mode de vie qui l'a affecté à ce point.
Ensuite, à cause de la tristesse et du chagrin d'avoir déçu Cécilia, elle a pleuré dans sa chambre, et pour se changer les idées, ses pulsions se sont dirigées vers moi afin d'être assouvie... En gros elle m'a utilisé pour passer le temps quand elle allait mal, merci.
- Du coup... Il ne va plus rien se passer entre toi et moi ?
Putain. Pourquoi poser cette question de merde ? La réponse sera forcément négative. Je comprends plus rien je suis même plus moi-même j'ai l'impression, mon intuition n'arrive plus à prévoir ce qu'il peut se passer, Raison est incompris lui aussi, c'est rare. Fidélité est limite en train de manger du pop-corn en attendant la suite des événements comme si sa vie en dépendait.
- Je suis désolée de t'avoir fait ça. J'en avais envie, et toi aussi. Mais on ne peut plus le faire, vraiment. Je t'apprécie beaucoup, t'es cool comme mec, c'est bien, mais...
Sans même qu'elle continue, j'avais ma réponse. Résumé : Je viens de me faire friendzone par une lesbienne que je venais de monter en l'air... On passe de boyfriend à sexfriend, pour terminer par friendzone... Je ne connais pas encore mon futur ni ce qu'il va se passer, mais je suis sûr d'un truc : C'est le plus gros vent de l'histoire de l'humanité.
Sans dire un mot de plus, elle part se doucher, je reprends mes vêtements, j'irai me doucher juste après, ça semble précipité de prendre DEJA une douche ensemble. je réfléchis à un tas de trucs en attendant... Fidélité parait déçu par cette révélation, mais d'un autre coté il a su profiter de l'occasion pour se déchainer, du coup, ce serait plutôt de la frustration, la crainte de ne plus pouvoir recommencer avec Sabrina.
Je me met quelques secondes à la place de Cécilia, me concentrant au maximum. Comment aurais-je réagi à sa place ? Dégoutée. Oui, voir sa "copine" dans les bras d'un autre, comme ça, c'est assez inattendu et pour le moins choquant. Son air assez timide et renfermée était donc dû à ma présence, et non à ma personnalité.
En même temps, c'était assez difficile à deviner, j'ai simplement pensé que Sabrina était perturbée par son passé, par les "problèmes" rencontrées par ces parents, ou encore avec ces précédents colocs... Maintenant que j'y pense, elle m'a bien dit que c'était deux filles... Connaissant son caractère assez changeant, attractif et mystérieux, il est assez probable qu'elle ait pu échangé plus que de simples mots avec elles, Fidélité se trémousse rien qu'à cette pensée, il ne changera jamais le con.
Après une vingtaine de minutes, Sabrina ressort. Un parfum exquis vient envahir toute la maison, je reste allongé sur un canapé, à l'attendre, afin de discuter plus sérieusement. Les larmes ont disparus de son visage, je vois en elle du calme, une tranquillité, comme après un grand chagrin, on a toujours tendance a resté de glace avec les autres, à cacher sa peine même si celle-ci est toujours visible.
On parle longuement, je pose une main sur sa cuisse pour tenter de la consoler, et l'encourager à me parler. Ainsi, ces deux précédentes coloc ont été de très bonnes amies à elle, mais les relations qu'elles a entretenus ont été brèves. L'une d'elle a d'abord accepté ces avances après une rupture difficile, en cherchant à tout prix du réconfort, Sabrina lui a donné du plaisir. Ca n'a duré que quelques jours avant que la fille ne se remette en question et décide de plier bagage, stupéfaite d'être tombé sous le charme d'autre une fille, qui plus est à profiter de son moment de faiblesse... C'était "la première fois" pour Sabrina, un grand moment d'hésitation l'avait envahie avant de le faire, elle s'est découvert ce coté lesbien à ce moment précis, éprouvant une attirance folle pour cette fille.
La deuxième, c'était Cécilia, tout était parfait, l'ambiance au beau fixe, mais sa partenaire a du quitter le domicile de manière précipité pour un problème personnel, prenant ces affaires pour rejoindre sa famille. Elle ne revient ainsi qu'occasionnellement.
- Je sais pas, les mecs ne m'attirent pas.
- Pourtant tu es venue vers moi...
Et là, j'y vois plus clair. En réalité, une dispute avait éclatée entre les deux jeunes demoiselles il y a quelques semaines à cause de l'éloignement de Cécilia. Ma chere coloc' n'arrivait pas à supporter ce changement, passer d'une relation stable et intense à une sensation de vide permanent, c'est certainement cet évolution dans son mode de vie qui l'a affecté à ce point.
Ensuite, à cause de la tristesse et du chagrin d'avoir déçu Cécilia, elle a pleuré dans sa chambre, et pour se changer les idées, ses pulsions se sont dirigées vers moi afin d'être assouvie... En gros elle m'a utilisé pour passer le temps quand elle allait mal, merci.
- Du coup... Il ne va plus rien se passer entre toi et moi ?
Putain. Pourquoi poser cette question de merde ? La réponse sera forcément négative. Je comprends plus rien je suis même plus moi-même j'ai l'impression, mon intuition n'arrive plus à prévoir ce qu'il peut se passer, Raison est incompris lui aussi, c'est rare. Fidélité est limite en train de manger du pop-corn en attendant la suite des événements comme si sa vie en dépendait.
- Je suis désolée de t'avoir fait ça. J'en avais envie, et toi aussi. Mais on ne peut plus le faire, vraiment. Je t'apprécie beaucoup, t'es cool comme mec, c'est bien, mais...
Sans même qu'elle continue, j'avais ma réponse. Résumé : Je viens de me faire friendzone par une lesbienne que je venais de monter en l'air... On passe de boyfriend à sexfriend, pour terminer par friendzone... Je ne connais pas encore mon futur ni ce qu'il va se passer, mais je suis sûr d'un truc : C'est le plus gros vent de l'histoire de l'humanité.
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