Meurtre parmi les roseraies
Par : PoulpeDeNoel
Genre : Polar
Status : Terminée
Note :
Chapitre 6
Publié le 12/11/16 à 00:01:30 par PoulpeDeNoel
Après le dîner, qui s'était déroulé dans une atmosphère de nervosité palpable, Gérard partit relativement tôt se reposer dans sa chambre. Au début de l'affaire, alors qu'il venait d'arriver à la villa, la perspective de rester sur les lieux, logé et nourri, lui était agréable. Mais maintenant qu'il devait revêtir ses habits d'inspecteur, il ne voulait plus que fuir le domaine. Gérard avait horreur des responsabilités. Il se résolut malgré tout à certaines mesures, puis se coucha. La tête posée sur l'oreiller, il tenait sa bedaine des deux mains qu'il avait jointes. Il ne pouvait se défaire de ses pensées, et entreprit d'allumer la télévision pour faire passer le temps. À la recherche de la télécommande, il se dirigea vers la fenêtre. Gérard avait vue depuis sa chambre sur une bonne partie de l'aile ouest des jardins, où le meurtre s'était déroulé. Ce soir, au milieu d'une pénombre totale, un point lumineux attira l'attention du policier. Gérard plissa les yeux, comme pour mieux tenter de distinguer l'endroit d'où venait la lumière. Mais c'est les roseraies ! ne put s'empêcher de s'exclamer Gérard.
Gérard alla prendre son arme de service dans son blouson, puis descendit dans les jardins. Il put malgré l'obscurité réussir à s'orienter et se retrouva en peu de temps près des roseraies. Il était tout près du faisceau lumineux qu'il observait, caché derrière une haie. Gérard tendait l'oreille. Il commençait à avoir des palpitations lui venir au cœur, s'attendant à tout moment à voir surgir le meurtrier, poignard à la main, pour le découper en rondelles. Il imaginait voir l'ombre grandissante s'avancer lentement. Lentement... s'avançant... Un bruit de pas. Gérard sauta sur ses jambes et tendit son arme droit devant lui.
– Bordel t'es...
Gérard remonta d'une main son pantalon qui avait glissé dans son sursaut, ayant oublié dans la précipitation de boucler une ceinture. La lampe-torche de l'individu face à lui chuta au sol.
T'es qui ? Avance un peu, connard ! reprit-il, encore plus véhément.
Il voyait devant lui les pieds éclairés par la lampe-torche s'avancer de quelques pas. Gérard commençait à trembler. Une peur telle qu'il n'en avait que peu ressentie.
– Alors, c'est qui, merde ?
Une voix bordée de larmes, manifestement éraillée par le choc et la terreur lui répondit :
– Alicia...
Gérard baissa lentement son arme.
– Tu fais quoi ici ?
– Je profite de la nuit... je me balade.
Gérard souffla. Il ne croyait pas Alicia, mais ne pensait pas que la frêle jeune fille puisse l'agresser.
– Viens, on va causer, dit Gérard en ramassant la lampe-torche.
Ils partirent s'asseoir sous une arche de roses blanches. Gérard planta la lampe-torche dans le sol. Alicia tenait sa joue sur son poing fermé ; elle avait ses cheveux blond platine ébouriffés, sa peau de lait ; elle resplendissait parmi la clarté lunaire. Gérard s'apaisait.
– Alors, qu'est-ce que tu faisais là ?
– Je profitais, je vous ai dit...
– Comment ça ?
– Je me promène ici toutes les nuits. Lorsque que tout devient calme.
– On voit rien la nuit.
– Bien sûr que si. Je peux observer. Minutieusement. La journée, le monde s'offre à nous de partout, tout explose : les odeurs, les couleurs, les clameurs... Je préfère, une fois la nuit tombée, m'adonner à la contemplation de fleurs, paysages, ciels.
– Vaut mieux regarder quand y'a du soleil, pour voir tout ce qui brille ici. J'ai jamais vu autant de belles choses qu'ici !
– La beauté n'est pas dans le luxe... Vous savez ici tout le monde s'en fiche de l'art et de la nature. Tout est simplement disposé de manière à briller auprès des gens. Comme vous. Le beau, c'est autre chose. Le beau n'est pas dans l'opulence, il est dans l'unité. C'est cette unité des choses qui fondent leur harmonie. Cette fleur ci, ce nuage là, cet arbre au fond ; tous ces éléments se répondent. Mais, ici, les gens n'y entendent rien et perturbent cette harmonie. C'est pour ça que je m'imprègne de toutes ces unités là pour en retirer la grâce, la sublimité. Ici, tous les parements, toutes les façades ne servent qu'à annihiler le beau.
Alicia vit Gérard faire des yeux ronds, et sut qu'il ne comprendrai pas. Assise les jambes étendues, elle tendit ses bras au sol puis regarda les étoiles. Se demandant quand l'ennuyeux inspecteur partirait d'ici.
Elle essaye de m'embrouiller, pensa l'inspecteur.
– Pourquoi venir ici précisément ?
– J'adore cet endroit... ces arches de roses blanches apaisent mon âme. Je trouve un écho très profond en elle. Ce sont des choses qui arrivent, vous savez, de ressentir quelque chose qui vous dépasse dans la nature ou l'art.
Décidément, elle est timbrée, se dit l'inspecteur.
– Et il y a deux jours, t'étais... aussi là ? Je pense que tu sais ce qu'il y a eu.
– Oui.
Alicia s'assit en tailleur. Elle va passer aux aveux, se dit Gérard.
– Fallait que je vous dise au fait, monsieur l'inspecteur. J'y étais et j'ai vu ce qu'il s'est passé. C'est Victor qui a tué la baronne.
– Je m'attendais pas à celle-la... Elle est bien bonne.
Alicia resta muette. Gérard prit ce silence pour un demi-aveu de culpabilité. Si elle l'a pas dit avant, doit bien y avoir une raison, se dit Gérard.
Gérard prit congé de la jeune fille puis retourna vers la villa, la tête pleins de problèmes. Il réfléchit à toute l'affaire. Convaincu de la culpabilité d'Alicia, il ne songea même pas à sonder le témoignage de celle-ci. Après tout, elle était à moitié foldingue. Elle devait avoir inventé son histoire grotesque pour blanchir sa conscience. Peut-être qu'elle y croyait elle-même. Quand on a un problème là-haut, tout est possible. Gérard arriva à la villa. Il longea les murs pour trouver une entrée, lorsqu'il tomba sur une large fenêtre, type baie-vitrée, d'où filtrait une forte lumière. Il passa sa tête, et le spectacle qui s'offrit à lui fit faire un bond en arrière. Il s'avança à nouveau à pas de loup, puis scruta du bout de la fenêtre, de manière à ne pas se faire repérer. Victor et la Tourbière étaient nus, enveloppés à moitié par les draps et la sueur. En plein amour, ils se dépensaient avec bestialité. Le majordome engageait des coups de bassin dans la maîtresse de maison, à quatre pattes sur le lit.
Gérard se détacha avec trouble du spectacle. Il décida de passer par les cuisines pour ne pas se faire remarquer. Encore une fois, surprise, il tomba sur Andréa ! La cuisinière-jardinière pelait des pommes de terre. Gérard appréciait beaucoup Andréa, mais l'esprit encore troublé et fatigué par son équipée nocturne, il aurait voulu pouvoir regagner directement sa chambre. Lorsque la femme le vit apparaître par la porte, elle lâcha ses instruments de travail et se leva pour saluer Gérard d'une accolade :
– Alors, comment tu vas ? Alors ?
– Oh hum plutôt bien, répondit Gérard à moitié écrasé.
Elle le relâcha et l'invita à s'asseoir.
– Tu viens me rendre visite alors ?
– J'étais parti faire un tour... Les insomnies, tu vois.
– Oh, une tisane ? Tu veux une tisane ?
Gérard, qui n'avait jamais goûté de tisane, refusa au cas où il n'aimerait pas le breuvage. Il demanda ensuite :
– Et toi alors, pourquoi t'es ici aussi tard ?
– Faut que je commence à préparer le manger pour demain. Je fais ça tous les soirs tu sais, tous les soirs !
– Mais ça doit être crevant ?
– Non ça va. L'après-midi je me détends et je fais un peu de jardinage, oui, l'après-midi ! Et puis j'aime beaucoup mon boulot tu sais. Heureusement que la Tourbière m'a recueillie.
– T'as commencé le boulot quand ?
– Je suis parti de Yougoslavie en 91. Là-bas je travaillais dans de bons restaurants, tu sais, à Titograd. J'ai dû partir. La guerre, tu sais... Quand je suis arrivée en France, aucun restaurant a voulu me prendre. J'avais pas les diplômes, je pouvais pas prouver que j'avais l'expérience et je parlais mal français, tu vois... J'ai travaillé trois ans au MacDonald. Ça me rendait malade de bosser pour eux. Retourner sur une plaque chauffante toute la journée des steaks dégueulasses. Par milliers. Pour faire de la bouffe. C'est pas de la bouffe que je fais moi, c'est de la nourriture, tu vois ? Et puis un jour j'ai lu dans le journal qu'il y avait un poste de cuisinière ici. Je me suis présentée, et c'est comme ça que j'ai pu enfin trouver ma place. Je peux faire ce que j'aime ici. Je suis pas obligée de servir de la merde aux gens ; rien que d'en parler ça me donne mal au cœur.
Gérard décocha un sourire à Andréa puis demanda comment était la vie à la villa à l'époque. Il prit un épluche légumes et commença à aider André pendant leur discussion.
– Très très bien ! Comme toujours !
– Victor était déjà là ?
– Il est arrivé en même temps que moi. Pourquoi ?
– Comme ça... Je me demandais, tu connais les relations qu'entretiennent la Tourbière et Victor ?
– Si tu me demandes, c'est que tu connais la réponse ?
Gérard hocha la tête.
– Ça fait plusieurs années qu'ils ont leur relation. En fait, chuchota-t-elle, je crois qu'ils ont déjà commencé avant que monsieur de monsieur la Tourbière meure.
Gérard, surpris, demanda quand était-il mort.
– En 1996, ou peut-être 1997.
– Il est mort de quoi ?
– Je sais pas trop.
Ils continuèrent ensuite à discuter de banalités, puis Gérard, exténué, partit dormir.
Gérard alla prendre son arme de service dans son blouson, puis descendit dans les jardins. Il put malgré l'obscurité réussir à s'orienter et se retrouva en peu de temps près des roseraies. Il était tout près du faisceau lumineux qu'il observait, caché derrière une haie. Gérard tendait l'oreille. Il commençait à avoir des palpitations lui venir au cœur, s'attendant à tout moment à voir surgir le meurtrier, poignard à la main, pour le découper en rondelles. Il imaginait voir l'ombre grandissante s'avancer lentement. Lentement... s'avançant... Un bruit de pas. Gérard sauta sur ses jambes et tendit son arme droit devant lui.
– Bordel t'es...
Gérard remonta d'une main son pantalon qui avait glissé dans son sursaut, ayant oublié dans la précipitation de boucler une ceinture. La lampe-torche de l'individu face à lui chuta au sol.
T'es qui ? Avance un peu, connard ! reprit-il, encore plus véhément.
Il voyait devant lui les pieds éclairés par la lampe-torche s'avancer de quelques pas. Gérard commençait à trembler. Une peur telle qu'il n'en avait que peu ressentie.
– Alors, c'est qui, merde ?
Une voix bordée de larmes, manifestement éraillée par le choc et la terreur lui répondit :
– Alicia...
Gérard baissa lentement son arme.
– Tu fais quoi ici ?
– Je profite de la nuit... je me balade.
Gérard souffla. Il ne croyait pas Alicia, mais ne pensait pas que la frêle jeune fille puisse l'agresser.
– Viens, on va causer, dit Gérard en ramassant la lampe-torche.
Ils partirent s'asseoir sous une arche de roses blanches. Gérard planta la lampe-torche dans le sol. Alicia tenait sa joue sur son poing fermé ; elle avait ses cheveux blond platine ébouriffés, sa peau de lait ; elle resplendissait parmi la clarté lunaire. Gérard s'apaisait.
– Alors, qu'est-ce que tu faisais là ?
– Je profitais, je vous ai dit...
– Comment ça ?
– Je me promène ici toutes les nuits. Lorsque que tout devient calme.
– On voit rien la nuit.
– Bien sûr que si. Je peux observer. Minutieusement. La journée, le monde s'offre à nous de partout, tout explose : les odeurs, les couleurs, les clameurs... Je préfère, une fois la nuit tombée, m'adonner à la contemplation de fleurs, paysages, ciels.
– Vaut mieux regarder quand y'a du soleil, pour voir tout ce qui brille ici. J'ai jamais vu autant de belles choses qu'ici !
– La beauté n'est pas dans le luxe... Vous savez ici tout le monde s'en fiche de l'art et de la nature. Tout est simplement disposé de manière à briller auprès des gens. Comme vous. Le beau, c'est autre chose. Le beau n'est pas dans l'opulence, il est dans l'unité. C'est cette unité des choses qui fondent leur harmonie. Cette fleur ci, ce nuage là, cet arbre au fond ; tous ces éléments se répondent. Mais, ici, les gens n'y entendent rien et perturbent cette harmonie. C'est pour ça que je m'imprègne de toutes ces unités là pour en retirer la grâce, la sublimité. Ici, tous les parements, toutes les façades ne servent qu'à annihiler le beau.
Alicia vit Gérard faire des yeux ronds, et sut qu'il ne comprendrai pas. Assise les jambes étendues, elle tendit ses bras au sol puis regarda les étoiles. Se demandant quand l'ennuyeux inspecteur partirait d'ici.
Elle essaye de m'embrouiller, pensa l'inspecteur.
– Pourquoi venir ici précisément ?
– J'adore cet endroit... ces arches de roses blanches apaisent mon âme. Je trouve un écho très profond en elle. Ce sont des choses qui arrivent, vous savez, de ressentir quelque chose qui vous dépasse dans la nature ou l'art.
Décidément, elle est timbrée, se dit l'inspecteur.
– Et il y a deux jours, t'étais... aussi là ? Je pense que tu sais ce qu'il y a eu.
– Oui.
Alicia s'assit en tailleur. Elle va passer aux aveux, se dit Gérard.
– Fallait que je vous dise au fait, monsieur l'inspecteur. J'y étais et j'ai vu ce qu'il s'est passé. C'est Victor qui a tué la baronne.
– Je m'attendais pas à celle-la... Elle est bien bonne.
Alicia resta muette. Gérard prit ce silence pour un demi-aveu de culpabilité. Si elle l'a pas dit avant, doit bien y avoir une raison, se dit Gérard.
Gérard prit congé de la jeune fille puis retourna vers la villa, la tête pleins de problèmes. Il réfléchit à toute l'affaire. Convaincu de la culpabilité d'Alicia, il ne songea même pas à sonder le témoignage de celle-ci. Après tout, elle était à moitié foldingue. Elle devait avoir inventé son histoire grotesque pour blanchir sa conscience. Peut-être qu'elle y croyait elle-même. Quand on a un problème là-haut, tout est possible. Gérard arriva à la villa. Il longea les murs pour trouver une entrée, lorsqu'il tomba sur une large fenêtre, type baie-vitrée, d'où filtrait une forte lumière. Il passa sa tête, et le spectacle qui s'offrit à lui fit faire un bond en arrière. Il s'avança à nouveau à pas de loup, puis scruta du bout de la fenêtre, de manière à ne pas se faire repérer. Victor et la Tourbière étaient nus, enveloppés à moitié par les draps et la sueur. En plein amour, ils se dépensaient avec bestialité. Le majordome engageait des coups de bassin dans la maîtresse de maison, à quatre pattes sur le lit.
Gérard se détacha avec trouble du spectacle. Il décida de passer par les cuisines pour ne pas se faire remarquer. Encore une fois, surprise, il tomba sur Andréa ! La cuisinière-jardinière pelait des pommes de terre. Gérard appréciait beaucoup Andréa, mais l'esprit encore troublé et fatigué par son équipée nocturne, il aurait voulu pouvoir regagner directement sa chambre. Lorsque la femme le vit apparaître par la porte, elle lâcha ses instruments de travail et se leva pour saluer Gérard d'une accolade :
– Alors, comment tu vas ? Alors ?
– Oh hum plutôt bien, répondit Gérard à moitié écrasé.
Elle le relâcha et l'invita à s'asseoir.
– Tu viens me rendre visite alors ?
– J'étais parti faire un tour... Les insomnies, tu vois.
– Oh, une tisane ? Tu veux une tisane ?
Gérard, qui n'avait jamais goûté de tisane, refusa au cas où il n'aimerait pas le breuvage. Il demanda ensuite :
– Et toi alors, pourquoi t'es ici aussi tard ?
– Faut que je commence à préparer le manger pour demain. Je fais ça tous les soirs tu sais, tous les soirs !
– Mais ça doit être crevant ?
– Non ça va. L'après-midi je me détends et je fais un peu de jardinage, oui, l'après-midi ! Et puis j'aime beaucoup mon boulot tu sais. Heureusement que la Tourbière m'a recueillie.
– T'as commencé le boulot quand ?
– Je suis parti de Yougoslavie en 91. Là-bas je travaillais dans de bons restaurants, tu sais, à Titograd. J'ai dû partir. La guerre, tu sais... Quand je suis arrivée en France, aucun restaurant a voulu me prendre. J'avais pas les diplômes, je pouvais pas prouver que j'avais l'expérience et je parlais mal français, tu vois... J'ai travaillé trois ans au MacDonald. Ça me rendait malade de bosser pour eux. Retourner sur une plaque chauffante toute la journée des steaks dégueulasses. Par milliers. Pour faire de la bouffe. C'est pas de la bouffe que je fais moi, c'est de la nourriture, tu vois ? Et puis un jour j'ai lu dans le journal qu'il y avait un poste de cuisinière ici. Je me suis présentée, et c'est comme ça que j'ai pu enfin trouver ma place. Je peux faire ce que j'aime ici. Je suis pas obligée de servir de la merde aux gens ; rien que d'en parler ça me donne mal au cœur.
Gérard décocha un sourire à Andréa puis demanda comment était la vie à la villa à l'époque. Il prit un épluche légumes et commença à aider André pendant leur discussion.
– Très très bien ! Comme toujours !
– Victor était déjà là ?
– Il est arrivé en même temps que moi. Pourquoi ?
– Comme ça... Je me demandais, tu connais les relations qu'entretiennent la Tourbière et Victor ?
– Si tu me demandes, c'est que tu connais la réponse ?
Gérard hocha la tête.
– Ça fait plusieurs années qu'ils ont leur relation. En fait, chuchota-t-elle, je crois qu'ils ont déjà commencé avant que monsieur de monsieur la Tourbière meure.
Gérard, surpris, demanda quand était-il mort.
– En 1996, ou peut-être 1997.
– Il est mort de quoi ?
– Je sais pas trop.
Ils continuèrent ensuite à discuter de banalités, puis Gérard, exténué, partit dormir.
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