<h1>Noelfic</h1>

Chloe et moi


Par : 5xBan

Genre : Sentimental , Horreur

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 42

Un entraînement intensif.

Publié le 08/09/15 à 10:10:59 par 5xBan

J’étais couché par terre avec Aëlita quand mon téléphone se mit a sonner
L'extirpant de ma poche je lu le nom inscrit sur l’écran et levai les yeux au ciel. Aëlita se penchai en avant prise de curiosité.

- C'est qui ? Dit-elle la tête penché au dessus de l’écran.

- Chloé.

- Tu vas lui répondre ?

Je n'en avais aucune envie maintenant que je savais qui elle était vraiment mais malheureusement ma curiosité était bien plus forte que le reste et je mourrais d'envie de savoir pourquoi elle me sonnait maintenant.
Face a mon silence, Aëlita tendit la main et tenta de raccrocher a ma place.
Me penchant sur le coté je plaçai le GSM hors de sa portée.

- Arrête bon sang je me décide la.

- Tu n'as pas besoin de lui parler, raccroche et rentrons a l’intérieur.

- Je veux juste savoir ce qu'elle me veut.

- Il n'y a rien a savoir, tu sais ce qu'elle t'a fait c'est suffisant non ?

Elle tenta de nouveau de m'arracher le téléphone des mains, l’évitant de juste je me relevai et m’éloignai de quelques pas.

- Laisse moi juste répondre bon sang.

- Ce n'est pas la peine. Dit-elle sur un ton devenant presque suppliant

Pourquoi Aëlita ne voulait pas que je réponde, ce n'est pas comme si j'allais pardonner Chloé, je voulais simplement entendre ce qu'elle avait a dire et puis j'en aurais finis avec ça. La sonnerie hurlant depuis un moment je décrochai avant que Chloé ne décide de raccrocher.
Ne prononçant pas un mot c'est Chloé qui prit la parole.

- Allô Joëlle ?

Hésitant un long moment je finis par lui répondre, jetant un coup d’œil a Aëlita cette dernière se tenait la couché par terre me fixant comme si j’étais en train de commettre une atrocité. Son regard devenant dérangeant je m'en détournai.

- Qu'est-ce que tu veux. Lui répondis-je sèchement

- Qu'est-ce qu'il te prend Joëlle. Répondit Chloé surprise par mon ton

- Inutile de faire semblant je suis au courant désormais.

- Au courant de quoi ?

- De ton petit manège avec Vincent, j'arrive pas a croire que je me suis fais avoir aussi facilement.

-Joëlle de quoi tu parle ?

- Oui, je me disais bien que tu n'avouerais pas aussi simplement.

- Joëlle écoute moi je...

- Non ferme la, s'il te plaît ferme la. Lui lâchai-je en pleine figure

Chloé resta silencieuse un instant comme ne parvenant pas a assimiler ce que je venais de dire puis tenta une autre approche.

- Mais Joëlle, comment tu peux me dire ça ?

- Je veux plus t'entendre, je veux même plus te voir de loin, toi et Vincent, disparais de ma vie et ne revient jamais.

Chloé tenta de répondre quelque chose mais je lui raccrochai au nez.
Prenant conscience de ce que je venais finalement de faire.
Je ne pensais pas que j'aurais a être aussi violent et sec mais le simple fait d'entendre la voix de Chloé m’était devenu insupportable.
C’était a son tour de souffrir un peu, qu'elle sache ce que ça m'a fait.

Me retournant, je fus surpris par Aëlita se tenant debout juste devant moi.
Reculant de quelques pas je posai la main contre mon cœur.
Je ne m'attendais pas a la voir si proche, Aëlita était debout les bras le long du corps, un regard vide et un sourire décorant son visage.

- Ça y est c'est fait ? Dit-elle sur un ton anormalement étrange

- Eh bien oui. Lui répondis-je

Quelque chose n'allait pas avec Aëlita, son regard semblait dénué de sentiments, planté comme un piquet cette dernière pencha la tête sur le coté me scannant du regard. Elle commençait a me mettre légèrement mal a l'aise.

- Tu as fais le bon choix. Dit-elle en souriant

- Je sais oui. Lui dis-je essayant de ne pas laisser paraître mon malaise.

- C'est super. Conclut-elle en se jetant a mon cou

En la voyant bondir vers l'avant je faillis lever les mains pour me protéger mais me ravisa au dernier moment, c’était juste Aëlita bon sang, il fallait que je me calme un peu. Posant ma main dans son dos je me relâchai un peu profitant de l'instant. C’était définitivement fait maintenant, j'avais mis fin a ma relation avec Chloé, j'ignore comment elle le prendrait et honnêtement je n'en avais rien a faire. C’était a mon tour de tenir les rennes. Avec Aëlita et ses infos sur Mars j'allais même pouvoir accomplir un rêve de longue date, il fallait juste attendre cette fichu fête et j'aurais enfin mes informations.

-Viens rentrons. Dit Aëlita qui était redevenu normal

Elle était de nouveau rayonnante de joie et ses couleurs étaient revenus.
J'aurais peut être du m’inquiéter de la manière dont elle venait de se comporter mais sur l'instant je n'y fis plus attention.

Retournant a l’intérieur du manoir, chacun vaqua a ses occupations, Aëlita était assise sur le bord de fenêtre pendant que je jouais du piano.
Le reste de la journée se déroula sans accro, aucun détails ne méritaient que je m'y attarde et le tout fut relativement calme.
Quand vint enfin l'heure de se coucher, j'insistai pour qu'Aëlita prenne le lit et je m'installai de nouveau du coté de la fenêtre.
Aëlita s'assoupit en 30 secondes mais pour ma part ce fut plus compliqué que je ne l'aurais cru au début. La position était inconfortable, je ne trouvais pas le bonne angle et malgré la couverture tout était dur et froid.
Finalement a bout de force je jetai la couverture au sol et me couchant dessus me roulai en boule comme une chenille espérant trouver le sommeil d'une manière ou d'une autre. L'air de la pièce était chaud et agréable, il n'y avait pas un bruit et malgré ça je dormais par terre comme un con au lieu de me jeter dans le superbe lit double place d'Aëlita.

Si quelqu'un me voyait il se demanderait sûrement ce que je suis en train de foutre et je ne pourrais pas lui en vouloir. M'immobilisant dans la position de la chenille durant quelques instants je finis par craquer et me relevai d'un coup balançant la couverture a travers la pièce et grommelant comme un gamin. Je n'en pouvais plus, j'avais besoin de me fatiguer avant de pouvoir me coucher. Ne craignant déjà plus ma mauvaise expérience de la dernière fois je traversai les couloirs dans l'obscurité et me rendis dans les jardins. L'air frais de la nuit me frappa en plein visage a l'instant ou je fut dehors. Faisant quelques pas je m’étirai un peu et regardai les alentours
Rien d'anormal, tout semblait calme, fouillant ma poche a la recherche de mon téléphone je fus incapable de le trouver.
Fouillant la deuxième poche toujours rien, mon téléphone n’était plus dans ma poche, mon téléphone faisait une taille assez imposante je n'aurais jamais pu le perdre comme ça sans m'en rendre compte.
Si il était tombé de ma poche j'aurais senti la différence de poids.
Me ressassant les événements de la journée il n'y avait qu'un seul moment ou j'aurais pu éventuellement le faire tomber.
Tournant la tête dans tout les sens, je tentai de resituer l'endroit exact ou Aëlita m'avait emmené plus tôt dans la journée.

Étant pieds nues l'herbe me chatouilla la plante des pieds et je me déplaçai très vite en sautillant. Mais j'avais a peine fais trois pas qu'une voix s’éleva derrière moi.

- Qu'est-ce que tu fais la Joëlle ?

Faisant volte-face je vis Aëlita, tenant sa couette enroulée autour d'elle.
Elle n'avait pas un air endormie, elle était donc sûrement debout depuis un moment, est-ce qu'elle m'aurait entendu sortir ?
J'avais pourtant fais le maximum pour ne pas faire de bruit.

- Qu'est-ce que tu fais la Joëlle ? Répéta-elle

- Je n'arrivais pas a dormir. Répondis-je

- Pourquoi essaye tu de sortir ?

Sa voix était monotone et sans émotion, exactement comme tout a l'heure, son visage ne traduisait que l'interrogation et elle me fixait droit dans les yeux. Je ne pense pas l'avoir vu cligner des yeux une seul fois d'ailleurs.
Qu'est-ce qui ne va pas avec Aëlita, pourquoi ce soudain changement d'humeur ? Je prenais juste l'air dans le jardin ce n'est pas comme si...
C'est en me faisant la réflexion que la vérité me sauta aux yeux.
Sortir, Aëlita pensait que j'essayais de sortir, de quitter le manoir.
C'est pour ça qu'elle était dans un tel état ?
Aëlita était effrayante quand elle se comportait comme ça.
Elle donnait l'impression qu'elle allait sortir une hache de derrière son dos pour te fendre le crane en deux. C'est la première fois que je voyais Aëlita dans cet état la , je découvrais un visage que je ne connaissais pas encore et j'aurais préféré ne jamais avoir a le faire.

- J'ai perdu mon téléphone quelque part dans ce jardin. Lui dis-je

- On le cherchera demain, tu n'as pas besoin de ton téléphone. Répondit-elle sur le même ton monocorde

- J'ai besoin de ce téléphone, je me sens pas a l'aise quand je ne l'ai pas.

C’était stupide mais c’était réellement le cas, j'avais pour habitude ou pour tic de sortir mon GSM pour vérifier l'heure ou voir mes messages malgré le fait que je n'avais le numéro de personnes. C’était mon petit rituel et il avait l'avantage de me détendre, en être privé c’était comme être nue pour moi. Il fallait que je le retrouve, je n'aurais pas la conscience tranquille tant que ça ne sera pas fait et malheureusement ça Aëlita ne semblait pas le comprendre.

- Joëlle il est déjà si tard, viens te recoucher. Dit-elle en me tendant sa main

Il était inutile d'insister, Aëlita ne voulait rien entendre et elle ne retournerais sûrement pas se coucher sans moi. Puis après tout elle avait raison je chercherais demain, ça sera plus simple avec le soleil.
Aëlita eut un sourire satisfait en prenant ma main dans la sienne, après cela elle me traîna jusque en haut et une fois a l’intérieur me jeta dans le lit.
Surpris par son geste j'eus a peine le temps de bouger qu'Aëlita vint s'asseoir sur moi, doté d'une force nouvelle elle m’empêcha de me relever et retira mon T-shirt avant de le lancer a l'autre bout de la pièce.
Le fait d’être torse nue avec Aëlita en robe de nuit assise sur moi ne me laissa pas indifférent et je sentis mon cœur accélérer.
J’étais en panique total, c’était une situation que je n'avais jamais vécu et je ne savais pas quoi faire, je ne savais absolument pas quoi faire.

-Qu'est-ce..qui te prend... ?! Bégayai-je incapable de prononcer un mot sans sentir ma mâchoire trembler.

Après m'avoir arracher mon T-shirt Aëlita se redressa plongeant son regard dans le mien, de la ou j’étais je pouvais voir ses formes les plus harmonieuses et un un vieil ami a moi commença a se réveiller plus bas.

« Merde non, pense a autre chose, merde ! » m'ordonnai-je frôlant l’arrêt cardiaque

Aëlita finit par me sourire puis se coucha sur moi en entier m'immobilisant complètement avant de déclarer :

- Comme ça je suis sur que tu n'iras nul part.

Prenant une dernière inspiration Aëlita finit par s'endormir sur moi.
Du moins elle était partit pour alors que j’étais toujours bouillonnant.
Je pouvais sentir sa poitrine contre mon torse et sa peau contre la mienne.
Aëlita était chaude sans allusion perverse, elle avait la peau brûlante et son contact m’était agréable. Si elle avait voulu s'assurer que je n'irais nul part c’était objectif réussi, je n'osais même pas bouger le moindre muscle.
Je m’étais fais mater comme un toutou a qui on offre un os.
Et c'est dans cette même position que je finis par m'endormir.

Le jour suivant, je fus incapable de bouger le moindre membre.
Attendant que ma vue s'habitue je vis Aëlita endormit sur moi et me rappelai soudainement de ce qu'il s’était passé hier.
Bon sang, le puceau sans honneur que je pouvais être, une fille en petite tenue et je perdais tout mes moyens, mais bon sang ou est passé le loup solitaire fier et sans reproche que j'avais l'habitude d'imagé ?
A en juger par les rayons du soleil filtrant par la fenêtre on était seulement a l'aube. Privé de mon téléphone je ne pouvais pas vérifier donc il faudrait se contenter de ça. Bougeant légèrement la tête sur le coté je poussai délicatement Aëlita sur le coté dans le but de me libérer.
Cette dernière ne bougea pas d'un poil et resta bien accroché, retentant une deuxième fois j'y mis un peu plus d'entrain, je parvins finalement a la déplacer et Aëlita roula a coté de moi en grognant légèrement. Rien ne semblait pouvoir réveiller cette fille. Ramassant mon T-shirt je l'enfilai rapidement puis retournai prés du lit, tapotant sur l’épaule d'Aëlita cette dernière remua légèrement sans réaction particulière.
L'attrapant par les épaules je la secouai plus vivement en l'appelant a voix basse, toujours aucune réaction. Puis finalement j'eus une petite idée pour être sur qu'elle allait se réveiller. Souriant a l'avance je fis quelques pas vers l’arrière puis appelai Aëlita en hurlant.
Cette dernière se leva en sursautant et se tourna vers moi, a l'instant ou son regard se posa sur moi je piquai un sprint et sautai dans le lit en poussant un cri féroce. Retombant en plein sur Aëlita cette dernière poussa un cri de surprise se protégeant avec ses mains, profitant de cet instant je me jetai sur elle et chatouillai son ventre en riant.

- Tu est debout maintenant, tu est debout ?

- Non, arrête Joëlle, pitié. Implora-elle hurlant de rire et se tordant dans tout les sens.

J'avais pour intention de continuer encore un moment mais me souvenant qu'Aëlita était en fait en robe de nuit je me ravisai et quittai le lit pour lui donner le temps de récupérer. Reprenant son souffle cette dernière fixa resta couché sans bouger.

- Oh ça tu va me le payer. Dit-elle en reprenant son souffle

- Ah oui, j'ai hâte de voir comment ?

Aëlita releva alors la tête et déclara en souriant.

- On a séance d’entraînement aujourd'hui non ?

Mon sourire disparut aussitôt en comprenant ce qu'elle comptait faire.
Me maudissant de ne pas y avoir pensé plus tôt je garda cependant un visage calme pour ne pas la laisser savourer sa victoire.

- On est partit ! Dit-elle en se jetant hors du lit

Et c'est ainsi que défilèrent les semaines, des semaines d’entraînements intensif ou je prenais chaque fois la raclée de ma vie, au bout d'une semaine il aurait été bon de croire que j'aurais fais des progrès comme dans n'importe quel film mais la vérité était tout autre.
Aëlita était toujours aussi dur et sans retenue dans ses coups malgré ce qu'elle disait, mais au fur et a mesure j'encaissais de mieux en mieux.
Quand a mon téléphone je n'en vis plus jamais l'ombre malgré mes recherches a travers tout le jardin, durant les semaines qui suivirent je fus coupé du monde extérieur, seul avec Aëlita comme mentor et petite-amie.
Les jours passaient et a défaut de savoir me battre j’étais beaucoup plus endurant a la douleur, progrès qu'Aëlita remarqua plus d'une fois me complimentant chaque fois qu'elle le pouvait.

Le reste du temps, on se promenait elle et moi ou on se préparait des petits plats, très vite je finis par m’accommoder au fait d'avoir Aëlita comme seul compagnie, je finis par perdre la notion du temps ignorant si nous étions mardi ou jeudi et honnêtement ça m’était égale.
Je vivais au jour le jour, dans ce petit coin tranquille.
Aucune crise non plus, ma vie avait enfin reprit un rythme normal.
Aëlita et moi vivions une vrai vie de couple comme elle me l'avait promis lors de notre rencontre, mais c’était sûrement loin encore du rêve que cette dernière avait en tête. La fête se faisant de plus en plus proche, j’appréhendais ce jour bien conscient que j'allais y revoir Vincent et Chloé ainsi qu'un paquet de monde. Il était bientôt temps de faire mon grand retour dans le monde des vivants. Je ne pourrais pas utiliser la veste que Chloé avait prévu pour moi mais ce n’était pas si grave dans le fond.
L'objectif était de marquer l’occasion en arrivant avec Aëlita est de faire comprendre a tout le monde que j’étais en vie, en vie et en pleine forme.
Je ne m’étais jamais senti aussi bien, Aëlita n'essayait pas sans cesse de me contrôler ou de me mettre des limites, au contraire elle voulait que je laisse libre court a mes émotions, que je sois totalement libre autant dans ma tête que physiquement. Pour la première fois depuis longtemps, j’étais au top de ma forme, plus rien ne semblait pouvoir nous arrêter Aëlita et moi.

Et avant même que je ne réalise il ne restait plus qu'un jour avant la fameuse fête dont on m'avait tant parlé. Aëlita ne tenait plus en place se demandant quoi mettre avec quoi, dévalisant toutes ses armoires, essayant chaque tenue et me demandant mon avis. Pour moi, elle était belle dans chacune de ses tenues, mais pour elle ce n’était jamais assez marquant.
Elle ne voulait pas paraître trop chic, ni trop relâché, ni trop ci, ni trop ça.
Aëlita était bien trop dure avec soi même, mais visiblement ça semblait valoir beaucoup pour elle alors je ne questionnai pas ses motivations.
Il n'y avait plus aucune promesse désormais, les deux étaient brisées depuis un moment déjà, je trouvais ça dommage dans un sens car j'aurais aimé en faire quelque chose de particulier, que cette promesse soit le point culminant de toute une histoire. Malheureusement ça ne serait pas possible

A part ce petit regret, il y avait un autre point très important qui ne quittait jamais mon esprit, après cette fête j'aurais enfin les infos dont j'avais besoin sur Mars, Aëlita avait insisté pour qu'on s’éclate d'abord un bon coup avant de passer au choses sérieuses. Attendre un poil plus longtemps n’était pas un soucis, après tout cela faisait déjà plusieurs années que j'attendais cet instant alors quelques semaines en plus ne ferait aucune différence.

La veille du jour J, nous étions fin prêt a marquer les mémoires.
Il était temps de leurs montrer que Joëlle « le parano » était toujours en vie et qu'ils avaient bien raison de me craindre. C’était fini de subir les moqueries, désormais c'est moi qui mène la danse.
Désormais c'est moi qui a le contrôle.

Désormais vous êtes les proies et moi le prédateur.

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