<h1>Noelfic</h1>

Chloe et moi


Par : 5xBan

Genre : Sentimental , Horreur

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 4

Une bien drôle de fille.

Publié le 29/08/15 à 08:35:02 par 5xBan

Après quelques tests supplémentaires de l'infirmier en guise de précaution je pu enfin quitter l'infirmerie accompagné bien sur de Chloé qui me collait de prés.

- Au juste, pourquoi tu voulais tant me voir ? Lui demandai-je maintenant que j'en avais l’occasion.

Chloé qui visiblement était plongé dans ses pensées a chanter une sorte de comptine mis un léger temps a me répondre.

- Oh c'est juste que je voulais voir ce fameux garçon dont tout le monde parlait sans cesse, l'un des fameux survivants du massacre » déclara elle sur un ton presque indifférent.

J'avais toujours pensé que j’apprécierais que les gens soient enfin honnête avec moi plutôt que leurs éternels hypocrisies mais la manière dont Chloé venait de dire ça ne me plaisait pas.

- Tu prend un ton assez léger sachant ce dont tu est en train de parler. Lui fis-je remarquer

- Tu préfère l’honnête ou l'hypocrisie ? Me répondit elle en souriant.

Ça réponse me surprit un peu et je ne pu m’empêcher de sourire bêtement, ce qu'elle remarqua et elle se mit aussi a rire.
J'aimais bien la manière dont elle rigolait, je trouvais ça apaisant, elle était pleine de vie et débordante d’énergie ça se voyait surtout dans les moments ou elle riait.
Et contrairement a certaines elle n'avait pas un rire agaçant, c’était doux et presque mélodieux.

« Calme toi Joëlle tu tombe amoureux »

« Ça va je gère »

« Tu parle encore tout seul »

« Je suis au courant »

- Ça va pas ?

- Hein, de quoi ?

Chloé s’était pencher juste devant mon visage et me fixait d'un air interrogé , de plus près elle était encore plus jolie.

« Tu vois tu tombe amoureux »

« La ferme »

- Si si, je vais bien ça va.

Les couloirs étaient vides, c’était l'heure de la recréation tout le monde préférait aller dehors pour décompresser un peu.
Chloé et moi étions les seuls a marcher dans les couloirs hormis les quelques élèves assis par terre qui revoyait leurs cours en vitesse.

- Très jolie au juste. Fis-je remarquer en souriant

- De quoi ça ? Me rétorqua-elle

- Ton soutien-gorge rose.

- Oh ça. Dit elle en affichant un grand sourire. J'en ai un autre comme ça, je te le prêterais si tu veux.

- Oui comme ça je pourrais m'imaginer des fantasmes glauques.

- Ah les mecs tous les mêmes. Dit-elle en levant les yeux aux ciels.

Et nous éclatèrent tout les deux de rire.

J'aurais pu rester un peu plus longtemps avec elle mais soudain elle poussa un cri aigu.

- Hiiiii je suis en retard ! Hurla-elle ne manquant de me crever un tympan.

- Quoi mais...

Elle ne me laissa même pas finir ma phrase, elle se redressa sur la pointe des pieds déposa un baiser sur mes lèvres très rapidement puis détala en courant.

- Je dois y aller salut. Dit elle avant de disparaître au tournant.

Je pouvant encore entendre sa voix faisant « Je vais me faire tuer, je vais me faire détruire, la prof va me casser en deux,... »

Moi j’étais figé sur place incapable de bouger, venait elle juste de m'embrasser ?
Non elle avait du mal viser dans sa hâte, ou alors c'est sa manière de dire au revoir....non elle n'embrasserait pas son père pour dire au revoir ainsi,...
Des centaines d’hypothèses se baladèrent dans ma tête, les quelques personnes ayant assister a la scène, surtout des garçons me firent un petit sourire complice l'air de dire « Pas mal mon gars » et malgré mon coté solitaire je ne pu m’empêcher de penser a elle durant le reste de la journée jusqu’à ce que j'arrive enfin chez moi.

« Calme toi c'est juste un amour passager, comme quand tu vois une jolie fille dans la rue puis que tu l'oublie »

J'essayerais de me dire ça a partir de maintenant, en espérant ne plus croiser son chemin, ça vaudra mieux pour tout le monde ainsi pour elle comme pour moi.
Je déposai mes affaires en vrac en arrivant chez moi et fila me mettre sous la douche.
Le contact avec l'eau chaude me fit du bien, sauf au début quand c'est d'abord la froide qui sort et que tu halète comme un petit chiot.

« Je dois y aller salut »

Cette phrase me revint en tête, je ne pouvais rien y faire, saleté de fille et son charme, la bonne nouvelle au moins c'est que je savais de quoi j'allais rêver ce soir, et mes cauchemars me ficherait la paix pour une nuit.

Comme n'importe quel individu allant sur la douche j’étais en pleine réflexion sur l'univers et ma place dans ce monde quand un bruit venant du salon m’interpella.
L'ignorer aurait été plus simple mais maintenant que je l'avais entendu il fallait que je sache ce dont il s'agissait.
Il me fallut d'abord 15 minutes pour sortir de la douche mais je parvins a le faire après des efforts hors du communs.
M’étant rhabillé je tournai tout doucement la poignée de la salle de bain et poussai légèrement la porte.
Je pouvais apercevoir mon salon même si la lumière n’était pas allumé.
Reprenant confiance en moi je poussai d'un coup ouvrant la porte en grand...toujours rien.
J’avançai jusqu’à l'interrupteur et même allumé je ne voyais rien.
Je ré-éteint de nouveau.

« Ton imagination Joëlle, juste ton imagination »

Pile au moment ou je m’apprêtais a laisser tomber un verre roula hors de la cuisine sur le plancher du salon.
A ce moment la ma peur se fit réelle, si le verre était tomber a terre il se serait brisé, non si il roule comme ça c'est que quelqu'un l'a posé sur le sol puis la fait rouler.
En recherche d'une arme improvisée je ne pus trouver que mon parapluie que je mettais toujours a coté de la porte d'entrée.
Un pas après l'autre je me rapprochai de la cuisine.

J’étais sur le point de me pencher pour voir ce qu'il s'y passait qu'une sorte d'ombre surgit d'un seul coup et me fonça dessus.
Je poussai un hurlement de terreur au même instant ou elle m'atteint.
Dans la pénombre je ne pouvais voir si c’était un homme ou une femme mais quoi qu'il en soit il ou elle était sacrement costaud.
Je lui saisis les deux bras et s'engagea une lutte entre celui qui prendrait l'avantage.
Je poussai des cris apeurés, j’étais mort de trouille.
« Il » souleva quelque chose avec sa main et tenta de l'abattre sur moi, je parvins a bloquer sa main juste a quelques centimètres de mon visage.
L'objet étincela dans l'obscurité et je pu reconnaître l'une de mes fameuses lames dont je me servais pour trancher la viande.
Ma respiration se fit de plus en plus difficile.

- A...a l'aide. Hurlai-je aussi fort que mes poumons le permettaient.

Je commençais a fatiguer, la lame n’était plus qu'a quelques centimètres de mon œil droit et mon bras continuait de faiblir.

- Non, non !

Mais alors que la lame allait me transpercer l’œil il y eut une sorte de flash, quand je rouvris a nouveau les yeux, je me rendis compte que je luttais contre moi même, contre mon propre bras, menaçant de me crever l’œil.

Quand je me rendis compte de ça je lâchai la lame et m’écroulai au sol, j'avais du mal a respirer, je transpirais et j'avais l'impression que j'allais m’évanouir.
Il n'y avait personne ici, juste moi.

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