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CHAPITRE 11 : Métamorphose
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Ça y'est, il est 18H00, l'heure à sonné ! Marc est fin prêt ! Un peut de gel de BG fixation extrême sur ces cheveux bruns
Pantalon, chemise, au calme Il ne lui faut que 10 minutes à peine pour arriver jusqu’au Square Foyard mais Marc préfère s'y rendre en avance.

Le soleil est toujours aussi haut dans le ciel, il fait encore assez lourd mais le vent qui souffle permet de se rafraîchir un peut. Le jeune homme marche doucement, il a le traque, il s'imagine les pires situations qui pourraient arriver. Non ! Il faut penser positif et rester calme ! Après tout ce n'est qu'un simple rendez-vous entre amis... Rien de plus...Pourtant, ce soir Marc a la ferme conviction d'avouer ses sentiments à Justine.
Evidemment, c'est bien plus facile à dire qu'à faire... Et si jamais elle lui sortait des phrases type du genre : "Je préférerais qu'on reste ami" "Je te vois plus comme un frère", une telle situation l'achèverai

En passant devant un bureau de tabac, un étrange homme s'avance vers lui :

Mec bizarre : Bonjour mon bon jeune homme, auriez vous une minute à accorder au dieu Hapananas ?
Marc : Au dieu hapanaquoi ?
Mec bizarre : Au dieu Hapananas, notre père à tous, l'envoyé divin !
Marc : Désolé mais je vois pas de qui vous voulez parler
Mec bizarre : Le dieu Hapananas est notre sauveur, il est celui qu’annonce la prophétie
Marc : Ha bah c'est bien tout ça, bah j'vais vous laissez alors
Mec bizarre : Le dieu Hapananas est votre père à vous aussi, vous devez le suivre dans sa quête divine
Marc : Ouais ok j'y penserais mais là je dois y aller !
Mec bizarre : Le dieu Hapananas vous aimes mon enfant ! Il nous aimes tous !
Marc : Mais arrêtez de me suivre bordel !
Mec bizarre : Vous devez vous imprégner de la lumière divine du dieu Hapananas !

Le type louche ne veut plus le lâcher, vêtue d'une longue robe noir, il le suit à la trace.
Plus Marc avançe rapidement, plus son poursuivant accélère.
Marc se met en tête qu'il deoit s'agir d'une secte, sans l'ombre d'un doute.

Il commençe à courir, l'homme fait de même, toujours en lui répétant de rejoindre le dieu Hapananas.
Il tourne ensuite dans un parking, 5 types vétues de survêts' discutent de leur côté, l'un d'entre eux est sur un scooter.

Marc : Au secours aidez-moi ! Ch'u poursuivis par un malade !
Un renoi : Qu'est-ce tu racontes toi ?
Mec bizarre : Rejoignez-nous !
Un renoi : Hey Moustafa téma le type là-bas il a une robe !
Moustafa : Non mais c'est qui ce mec
Marc : J'vous l'ai dit, c'est un malade mental, il me poursuis depuis tout à l'heure
Moustafa : Azi tkt négro j'm'en occupe de cette baltringue !
Amine : Vas-y Mouss fous lui une patate !
Mec bizarre : Vous aussi vous souhaitez rejoindre notre bon dieu à tous, Hapananas ?
Moustafa : D'ou tu parles de Allah comme ça toi ? (
Mec Bizarre : Allah n'est qu'un faux dieu, le vrai dieu est notre seigneur Hapananas
Moustafa : Azi qu'est-ce t'as dis là ? (

Déchaîné, Moustafa lui colle une bonne grosse patate en pleine gueule, le mec bizarre ne bouge pas d'un poil, sa lèvre se met à saigner, il aligne correctement sa tête en face du jeune homme et continue de l'observer avec un grand sourire.

Amine : Wsh on dirait qu'il a rien senti
Mec bizarre : La violence est un acte prohibé de notre communauté, le dieu Hapananas est contre cela
Moustafa : T'en redemandes c'est ça ? (

Cette fois, il lui foute un coup dans les burnes, l'adorateur du dieu Hapananas tombe à genoux, plaque ses mains contre son entre-jambe, puis observe une fois de plus Moustafa, toujours avec un grand sourire.

Mec bizarre : Le dieu.. ouille... Hapananas... ouille... est votre...
Moustafa : Pt'in tu commences à m'casser les couilles

Le jeune homme l’achève une bonne fois pour toute en lui mettant un coup de pied dans la gueule.
L'homme en robe noir tombe au sol, les yeux encore ouverts, un grand sourire au lèvres.

Amine : Azi il est chelou ce mec même quand tu le met K.O il reste les yeux ouverts
Moustafa : Ouais bah on s'casse j'tiens pas à s'qu'on sache que c'est moi qui lui ai pété la gueule !
Amine : Ok, allez ramenez vous les kheys !

Marc : Heu... Bah merci les gars

Le groupe disparaît au loin, Marc, ne souhaitant pas rester une minute de plus à côté du malade mental, il fait de même et se met en route pour retrouver Justine au Parc.
L'homme gît sur le sol, toujours avec un grand sourire aux lèvres.

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[Maison de Tony - 18H25]

Toc toc toc

Mère de Tony : Tony ? Tous les invités sont là ! Descends s'il te plait !
Tony : J'ai pas envie de les voir
Mère de Tony : Ho que si tu en as envie ! Tu vas leur dire bonjour, que tu le veuilles ou non !
Tony : Nan
Mère de Tony : Si !
Tony : NAN !
Mère de Tony : SI !
Hugo : SAUCISSE !
Tony : Putain dégages de ma chambre toi ! (
Hugo : ALLER MON CHER COUSIN, VIENS DIRE BONJOUR AUX INVITES, TIENT, JE T'AI RAMENÉ UN VERRE DE PONCH
Tony : J'en veux pas, remballe ça
Hugo : ALORS C'EST TA CHAMBRE ? KOM ELLE EST BELLE
Tony : Dégage de là ! (
Hugo : NE NOUS ÉNERVONS PAS JEUNE POMME, RESTONS KOURTOIS TOUT DE MÊME
Tony : Je t'ai dis de dégager !
Hugo : SI TU DESCENDS PAS JE TE REND PAS TON PORTABLE ONCH ONCH
Tony : Mon por... ? Putain rends le moi espèce d'enculé ! (
Hugo : VIENS LE CHERCHER

Je sais pas comment cet handicapé a réussi à me prendre mon portable, mais il est hors de question que lui et ses doigts sales et gras continuent de se frotter à lui. Il dévale l'escalier de 4 en 4, je fais de même mais j'ai du mal à le rattraper

Oncle Tommy : Tient mais c'est ce brave Tony !
Grand-Père Paul : Ha !
Kévin : Tient, t'es sorties de ta grotte ?
Tony : Rends-moi mon portable espèce d'enculé ! (
Hugo : TIENT VOILA PAS LA PEINE DE S’ÉNERVER !
Maman : J'ai eu du mal à le sortir de sa chambre ! Heureusement qu'Hugo était là !
Kévin : T'es un héro Hugo
Hugo : KOM TU PEUX M’APPELER BATMAN

La prochaine fois qu'il me fait chier, inchallah je lui fait bouffer ses sandales
Evidemment, étant en dehors de ma chambre, mon lieu sacré, ma caverne, ma grotte, mon bunker, je suis contrains de dire bonjour à tous les invités, mon oncle, mon grand-père, d'autres cousins, les amis des amis à des amis et tout le tralala

Je passe le reste du temps dans les toilettes, prétextant une grosse diarrhée
Quand soudain, à 19H25, la sonnerie de la porte d'entrée se fait entendre.
Je plaque mon oreille droite contre la porte des W.C et essaie d'écouter de qui il peut s'agir

Maman : Tiens mais la voilà enfin !
??? : Bonsoir tata

Ça y'est la cousine est arrivée, Sarah la grosse truie

Maman : Mais dis donc tu sais que je t'ai pas reconnue sur le coup toi ?
Tu as vachement changée !
Sarah : Oui j'ai perdu beaucoup de poids, ça change pas vrai ?

Elle a perdu beaucoup de poids

Hugo : TIENT MAIS C'EST MA COUSINE FAVORITE
KOM TU ES MAGNIFIQUE
Sarah : Salut Hugo, contente de te revoir

Magnifique ?! Il a toujours été le premier à se foutre de sa gueule !
Ch'ui trop intrigué là, faut que j'aille voir !

Sarah : Et Tony ? Il est pas là ?
Hugo : IL EST AU TOILETTE, IL A LA DIA...

Il n'a même pas le temps de finir sa phrase que je déboule dans le couloir, je lui fonce dedans, l'envoi valsé dans le pot de fleur puis me tourne vers ma cousine.

Ce que je vois me pétrifie sur place.
Le gros dindon plein de chorizos a muté pour laisser place à un mannequin à la poitrine généreuse et aux courbes parfaites Ses cheveux châtains ondulés et ses yeux hétérochromes bleu et vert, m'éblouissent tel un écran de téléphone le matin au réveil ! (Putain paie la comparaison en carton )

Sarah : Ha tu es là ! Alors ça va ?
Tony :
Sarah : Heu... Tony
Tony :
Sarah : Ça va aller ?
Tony :
Sarah : ...
Tony : Salut poulette