Note de la fic : Non notée

Milice


Par : Saguaro
Genre : Action, Réaliste
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2 : Le commencement.


Publié le 19/06/2014 à 01:47:12 par Saguaro

Tout a commencé dans ma chambre a vrai dire. Je crois que ça a commencé un jour comme les autres, il devait être 7h30, j’avais 17 ans. C’etait y’a trois ans environ. J’étais en 2ème année d’apprentissage en Vent.. Quoi que vous vous en foutez carrément de ce que je faisais, ou vous voulez l’histoire complète ? L’histoire complète ? D’accord. Donc comme je disais j’étais en 2ème année d’apprentissage en Vente, j’avais trouvé un patron dans un magasin qui vendait des fringues un peu dans le style grunge, keupon, gothique. Enfin tout ce qui sortais un peu de la norme quoi. Ca collait bien avec mon style, j’avais une crète rouge, j’étais un peu con a l’époque, je voulais être un punk pour sortir des normes. Je suis sorti des normes des merdeux bobos qu’on trouve en Terminale L BCBG et autres pétasses. Pour me retrouver dans une autre. On est punk pour se démarquer. Au final, se fringuer en Perfecto + pantalon a carreau, avec une crète rouge, c’est pas se fondre dans les masse punk ? Enfin bref, passons. Je me levais juste, je me remettais de la murge que je m’étais pris hier. J’allumais ma Sono et passais un peu de Ska, “Pick it up ! Pick it up ! Pick it up !” histoire de me reveiller en douceur. Un jour comme les autres je prends pas de petit dej, pas trop faim. J’enfile mon futal a carreaux, un T-Shirt “Beruriers Noirs”, mon Perfecto, et je laçais mes vieilles pompes.


“J’me casse m’man” je me rappelle que j’avais gueulé ça a ma mère qui prenait son café tranquillement. Je vivais dans un petit appart de L’OPAC en location. Je m’arrêtais en bas de l’escalier sur lequel je me suis assis. Histoire de rouler un petit joint. Un jour comme les autres. Le voisin passait a côté de moi, me lançant un “Encore entrain de fumer l’anarchiste ?”
“-Bah ouais et toi tarlouze de bobo de merde ?” Répondis-je en rigolant.

Une fois mon bordel roulé, j’ai enfourché mon vélo et je suis sorti du batiment en allumant mon pétard. J’ai commencé a rouler vers le magasin, évitant divers chauffard et grillant divers feu rouge. Les connards qui osaient me klaxonner étaient gratifé de mon majeur pointant le ciel.


Je me rappelle ce jour la que j’étais arrivé au magasin en avance, j’avais un double des clés du coup j’ai ouvert en avance. La journée était passée plutôt vite, a 20h je suis sorti, faisant la fermeture. Je me suis retourné, et j’ai pas vu mon vélo. Sur le coup j’avais l’air con. On m’avait volé mon vélo. J’avais la haine. Je m’étais cassé le cul a voler un vélo pour qu’on me le vole. J’avais la haine. Je suis rentré a pied tranquillement, me les caillant un peu quand même car j’avais quasiment tout le crane rasé a blanc, a part la crète.

“Hé le punk a chien la !” Voila ce qu’avait dit ce déchet.
J’ai fais l’erreur de me retourner et de le voir s’approcher de moi avec sa bande de potes. Ils étaient 3. Ils s’approchaient avec un sourire discret, tout en ayant l’air menaçant.

“T’as pas l’heure ?” Putain mais pourquoi je me suis retourné
“Non désolé mon gars.
-Pourquoi tu passe ici ?
-Bah c’est la route pour rentrer chez moi ?
-La route est soumise a une taxation mon gars.” Dit le plus grand, tout en continuant de s’approcher, je pouvais enfin voir leurs visage. Le plus grand était blanc, brun, cheveux courts, coupe de ptite caille de cité. Celui du milieu était rebeu. la même coupe, et l’autre, blanc aussi. Casquette a l’envers, regarde un peu méchant.

“Une taxation ? Puis quoi encore ?Dis-je pendant que mon coeur accelerait son rythme.
-Pourquoi tu fais le chaud, on est trois, tu nous donne tout.
-Ouais c’est simple, soit tu nous file rien et on te déboite, puis on te prends tout. Sois tu nous file tout maintenant et on te frappe moins fort.”
Je regardais le mec du milieu dans les yeux, mais j’ai vite baissé les yeux. J’avais rien a perdre dans tout les cas ils me frappaient. J’ai fait mine de mettre ma main dans ma poche pour attraper un truc. Et j’ai envoyé mon poing directement dans son plexus, en profitant de l’effet de surprise j’ai frappé le plus grand au niveau des couilles, ce connard l’avait cherché, y’a pas d’honneur quand tu te bas dans la rue. Le troisième ma collé une balayette qui m’a mis au sol, et la je me protegeais le visage, mais je sentais les coups de pied m’arriver dans le dos, dans les côtes, et la tête. J’ai entendu une sirène de police, j’ai ouvert les yeux, et j’ai vu une voiture de police, gyrophare allumés faire un dérapage. Par contre j’ai aussi vu la Nike qui fonçait droit sur mon visage, j’ai pas eu le temps de me proteger. Ces connards se sont cassés juste après. La Police s’est d’abord préoccupée de moi, et n’a pas jugé bon de poursuivre ces connards. Tant pis.



Ils m’ont relevés, j’avais mal, très mal, mais pas envie de pleurer. Je ressentais plus de la haine. De la haine envers ces connards. Les flics m’ont raccompagnés chez moi.





Deux trois jours plus tard, ma mère ayant finie de s’inquieter sur ce qui m’étais arrivé. Chute de vélo j’avais dit. Le vélo s’est cassé du coup je l’ai laissé la bas. Mais ça va. J’avais décidé de changer un peu. De me changer moi. Le look keupon c’est cool ok, ça fait peur aux bobos mais les racailles ils s’en foutent. J’ai fait çà sans prévenir qui que ce soit. Je suis allé dans la salle de bain, j’ai pris la tondeuse de mon père. J’ai retiré le sabot. Et je me suis passé de grands coups de tondeuses. J’étais le parfait skinhead, ni trop court, ni trop long. C’etait presque a blanc. Mais presque. La limite quoi. Je vous raconte pas la tête de ma mère quand je suis sorti de la salle d’eau. La crète elle a eu du mal a s’y faire. Mais Monsieur Propre c’etait pire. J’ai enfilé mon Jean délavé, mes chaussures, mon vieux T-Shirt de para “Le Diable rit avec nous” Je suis retourné au magasin, le patron était surpris, mais bon, il s’y est fait rapidement. Il fait pas parti des bobos gauchos qui pensent que tout les Skinheads sont des Neo Nazis.


Je dois avouer que se déclarer Skinhead comme ça c’est un peu violent, mais bon, j’écoute du ska, de la Oï, donc bon…


Une semaine plus tard, mon Look s’était fait remarquer, en pleine rue, a 19h deux mecs m’ont cherchés la merde, sauf que cette fois ils ont frappés les premiers. J’ai beau avoir changé de look j’avais toujours pas confiance en moi… Rien de trop grave cependant, une côte fêlée m’a dit le radiologue…



J’avais décidé de prendre des cours de sports de combat. Ca pourrait être utile. J’avais trouvé un club de Kick Boxing, enfin Full Contact. C’est a peu près la même chose pas loin de chez moi, je m’y suis donc inscrit, j’ai acheté les protections et le kimono et j’y suis allé. Une fois, deux fois, puis c’est devenu une addiction, j’avais besoin de me défouler. Mais le Kick Boxing c’etait que deux fois par semaine. Mardi soir et Jeudi soir. J’ai profité du temps libre que j’avais le Lundi et Mercredi après midi, car je travaillais pas pour aller dans une salle de muscu, histoire de prendre de la masse. Car 1m79 pour 65 kilos c’est pas super impressionant. Et puis aussi pour avoir de beaux biceps j’avoue. Je travaillais vraiment dur pour ça.

Quelques mois, deux il me semble, plus tard, j’avais acheté beaucoup de fringues. Des pantalons de treillis de divers camouflages, il me semble qu’a l’époque j’avais un Camouflage Flecktarn allemand, un Centre Europe français donc, et un camouflage avec des touches de rouge. J’avais aussi une magnifique paire de Rangers des parachutistes de la Bundeswehr. Je les cirais tout les Dimanches. Elles avaient une coque en acier et pesaient 2 kilos chacunes. J’avais repris confiance en moi et avec quelques membres du club de Full Contact, on était devenus une bande de joyeux lurons au crane rasé. On trainait souvent ensemble, et un jour je leur ai parlé de ce qui m’a motivé a faire du kick boxing.


“On va les retrouver ces fils de pute” m’avais dit Eric, le plus âgé; il avait 19 ans. Clément, s’etait permis d’ajouter “Et tu les piétinera avec tes rangers” Clément 16 ans, assez teigneux mais super sympa. On l’appelle Woody ( HS : GG A CELUI QUI TROUVE LA REFERENCE :hap: ) C’est le plus jeune, mais on chipote pas sur l’âge. On fait environ tous la même taille. Donc ça se voit pas vraiment.


Je leur ait expliqué ou ils trainaient. J’avais mis mon joli t-Shirt “OÏ OÏ OÏ” rentré dans mon treillis Flecktarn, et ma veste Lonsdale par dessus, dans la manche droite de cette dernière j’avais planqué une petite gazeuse. Histoire de bien les faire souffir.

Mes potes m’attendaient au croisement de la rue, derrière une camionette. J’ai traversé la rue et j’ai entendu
“EH M’SIEUR VOUS AVEZ L’HEURE ?” Quand j’ai entendu ça, je me suis senti mal “Eh m’sieur vous avez l’heure” “T’as pas l’heure” Je me suis repris et j’ai souris, en me retournant. mon sourire s’est vite dissipé. Car ils n’étaient pas trois, mais juste deux, il manquait le petit rebeu.

“Si bien sur que j’ai l’heure, attendez venez” dis-je gentiment. une fois qu’il s’étaient approchés juste a quelques centimètres de moi. J’ai retroussé la manche droite de ma Lonsdale, histoire de faire comme si je regardais ma montre, j’ai attrapé la gazeuse et je leur ai balancé deux petits “pschitt” dans les yeux, les deux se sont mis a se frotter les yeux , grosse erreur J’ai envoyé un direct du droit dans la tempe du premier, puis un autre dans le nez, lui fracassant d’un coup.

Mes potes sont arrivés après la droite dans le nez et se sont mis a tabasser le mec encore debout. C’était le grand a qui j’avais déja explosé les burnes. Ils l’ont tenu, il était toujours aveuglé par le spray au poivre et l’ont mis a genoux, j’ai lancé mon pied et la coque en acier de ma rangers est partie s’écraser dans mon menton. Il est tombé par terre, il était inconscient. Peut-être mort je n’en sait rien. J’ai choppé le mec a terre qui était entrain de se tenir le nez, qui était en sang

“IL EST OU L’AUTRE ! HEIN IL EST OU” lui criais-je dessus en lui mettant des claques

“Il est parti acheter a boire il va arriv..”

Il n’a pas eu le temps de finir sa phrase que je lui mettais un coup de poing dans la machoire. J’ai dis aux mecs d’aller se planquer le temps que l’autre revienne, coup de pot cette fois les flics sont pas passés. Deux minutes plus tard, le petit rebeu est arrive et a couru vers ses potes a ter

“Venez” j’ai dit a Eric et Woody.

On est arrivé derrière lui et j’ai posé ma semelle sur sa nuque, en forcant il s’est retrouvé par terre, mon pied sur sa nuque, il était sur le ventre, la tête tournée vers le côté.
“Alors sale pute tu te rappelle de moi ?
-Arrête mec ! Désolé ! Arrête s’teuplait”

J’ai rigolé, sadiquement, j’ai rigolé, je prenais un malin plaisir a lui faire du mal. J’ai sorti la gazeuse et je l’ai vidée dans ses yeux, avant qu’avec mes potes on lui fasse une Boot Party* Il etait inconscient également. On a entendu une sirene de police, surement des mecs qui passaient qui nous ont vu. On s’est cassés vite fait. Et on est allé chez Eric.

Voila c’est comme ça que tout a commencé.


* Boot Party : le fait de tabasser a coup de Rangers/Doc Martens/Bottes un mec a terre


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