Ma cousine, une bombe
Par : Bay
Genre : Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 84
Publié le 01/08/12 à 18:53:02 par Bay
Chapitre 83
Je m'avançais vers elle. Je ne savais pas bien ce que je voulais. Je ne savais pas si j'étais toujours amoureux d'elle. Je sais juste que j'étais prêt à tout pour qu'elle se sente mieux et réparer mes erreurs. Tout du moins essayer. Après lui avoir agrippé les épaules avec mes mains, je la regardais dans les yeux, et je vis le bords de ses yeux suintés de quelques goutes de larmes. Sans réfléchir, et s'être pris main dans la main, toujours sans dire un mot, je l'embrassais lentement.
Le baiser était intense et plutôt lent. Comme si elle attendait ça depuis longtemps, elle semblait surprise que ça se déroule aussi rapidement. En effet, je ne savais pas non plus pourquoi je faisais ça. Je pense que c'était clair dans ma tête, je ne ressentais plus rien pour Mélanie. Comme si l'avoir fait souffrir m'avait rendu impur envers elle et que je n'étais plus digne d'avoir des sentiments envers elle. Je le voyais comme ça. Mais alors pourquoi. Au final ce serait encore elle qui allait souffrir, mais je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir, à juste titre, coupable de la situation et de ses souffrances. J'espérais probablement l'apaiser comme ça, mais ça n'allait que lui causer encore plus de tort.
Nous ne disions rien, nous étions simplement assis, sur les marches devant son immeuble. Je ne savais pas quoi dire, je n?avais rien envie de dire, je ne pouvais rien dire. Je me rendais simplement compte de la connerie que je venais de faire. Il me fallait seulement me faire pardonner par Mélanie, pas lui redonner espoir sur quelque chose de vain, et je n'étais pas genre à sortir avec une fille qui ne m'intéresse pas. Je la voyais désormais vraiment comme une amie, peu importait sa beauté ou sa gentillesse. Elle avait sa tête sur mon épaule, une de ses mains tenant la mienne, tandis que l'autre me permettait de fumer une cigarette.
Je fumais beaucoup ces temps-ci. Beaucoup trop, je crois que j'étais à prêt d'un paquet par jour. Malgré tous les avertissements de mon père, qui lui même fume énormément, cela ne m'avait jamais empêché de commencer. Au début c'était par simple curiosité, puis c'est devenu une habitude. Non pas par soi disant classe ou par une quelconque vertu d'intégration, je fumais rarement avec mes amis devant le lycée, ça ne m'intéressait pas.
Une rothmans à la main, je réfléchissais à comment je pourrais retourner la situation sans blesser Mélanie. J'étais de plus en plus troublé, si bien que j'enchainais cigarette sur cigarette. A peine terminée, une autre se rallumait instinctivement. Mélanie qui ne fumait d'ordinaire pas, ou rarement, accepta celle que je lui proposait, et termina la sienne presque en même temps que ma deuxième. Elle semblait voir une certaine frustration, elle me connaissait bien, et savait que je ne fumais pas autant. Que ce soit un placebo ou non, fumer me faisait du bien, tout du moins c'est ce qu'il me semblait.
- Qu'est-ce que t'as ? Je t'ai jamais vu autant fumer
- Ah bon tu trouves ? Je m'en rends pas compte, je fume toujours beaucoup dehors.
- Bah je sais pas. T'es sûr que ça va ? Si t'as quelque chose à dire, dis le-moi hein ! :)
- Non non c'est juste que... je t'aime tu sais.
Instinctivement, j'allais l'embrasser sans réfléchir. Le baiser fut court, Mélanie me dit la même chose, et immédiatement après, je poussais un soupir discret pour qu'elle ne s'en rende pas compte, en criant "Hé merde putain" dans ma tête. Je venais encore de faire une connerie. J'étais définitivement un enfoiré, quoi qu'il advienne dans le futur. J'étais vraiment trop con.
Le pire dans cette histoire, c'est que je ne pouvais pas m'empêcher de penser à Laura. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien penser de tout ça ? Que penserait-elle de mon attitude ? C'était bien la personne aux yeux de laquelle je voulais être irréprochable. C'était semble t'il raté, elle n'était pas encore au courant pour Mélanie et moi, mais elle ne tarderait pas à le savoir, elle qui m'avait soutenue disant me comprendre lorsque j'ai eu l'histoire avec Julie, tout en admettent que j'étais entièrement en tort. Le pire, c'est que je n'arrivais plus à raisonner entièrement à son égard depuis que j'avais eu ces discutions avec Laura.
Je m'avançais vers elle. Je ne savais pas bien ce que je voulais. Je ne savais pas si j'étais toujours amoureux d'elle. Je sais juste que j'étais prêt à tout pour qu'elle se sente mieux et réparer mes erreurs. Tout du moins essayer. Après lui avoir agrippé les épaules avec mes mains, je la regardais dans les yeux, et je vis le bords de ses yeux suintés de quelques goutes de larmes. Sans réfléchir, et s'être pris main dans la main, toujours sans dire un mot, je l'embrassais lentement.
Le baiser était intense et plutôt lent. Comme si elle attendait ça depuis longtemps, elle semblait surprise que ça se déroule aussi rapidement. En effet, je ne savais pas non plus pourquoi je faisais ça. Je pense que c'était clair dans ma tête, je ne ressentais plus rien pour Mélanie. Comme si l'avoir fait souffrir m'avait rendu impur envers elle et que je n'étais plus digne d'avoir des sentiments envers elle. Je le voyais comme ça. Mais alors pourquoi. Au final ce serait encore elle qui allait souffrir, mais je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir, à juste titre, coupable de la situation et de ses souffrances. J'espérais probablement l'apaiser comme ça, mais ça n'allait que lui causer encore plus de tort.
Nous ne disions rien, nous étions simplement assis, sur les marches devant son immeuble. Je ne savais pas quoi dire, je n?avais rien envie de dire, je ne pouvais rien dire. Je me rendais simplement compte de la connerie que je venais de faire. Il me fallait seulement me faire pardonner par Mélanie, pas lui redonner espoir sur quelque chose de vain, et je n'étais pas genre à sortir avec une fille qui ne m'intéresse pas. Je la voyais désormais vraiment comme une amie, peu importait sa beauté ou sa gentillesse. Elle avait sa tête sur mon épaule, une de ses mains tenant la mienne, tandis que l'autre me permettait de fumer une cigarette.
Je fumais beaucoup ces temps-ci. Beaucoup trop, je crois que j'étais à prêt d'un paquet par jour. Malgré tous les avertissements de mon père, qui lui même fume énormément, cela ne m'avait jamais empêché de commencer. Au début c'était par simple curiosité, puis c'est devenu une habitude. Non pas par soi disant classe ou par une quelconque vertu d'intégration, je fumais rarement avec mes amis devant le lycée, ça ne m'intéressait pas.
Une rothmans à la main, je réfléchissais à comment je pourrais retourner la situation sans blesser Mélanie. J'étais de plus en plus troublé, si bien que j'enchainais cigarette sur cigarette. A peine terminée, une autre se rallumait instinctivement. Mélanie qui ne fumait d'ordinaire pas, ou rarement, accepta celle que je lui proposait, et termina la sienne presque en même temps que ma deuxième. Elle semblait voir une certaine frustration, elle me connaissait bien, et savait que je ne fumais pas autant. Que ce soit un placebo ou non, fumer me faisait du bien, tout du moins c'est ce qu'il me semblait.
- Qu'est-ce que t'as ? Je t'ai jamais vu autant fumer
- Ah bon tu trouves ? Je m'en rends pas compte, je fume toujours beaucoup dehors.
- Bah je sais pas. T'es sûr que ça va ? Si t'as quelque chose à dire, dis le-moi hein ! :)
- Non non c'est juste que... je t'aime tu sais.
Instinctivement, j'allais l'embrasser sans réfléchir. Le baiser fut court, Mélanie me dit la même chose, et immédiatement après, je poussais un soupir discret pour qu'elle ne s'en rende pas compte, en criant "Hé merde putain" dans ma tête. Je venais encore de faire une connerie. J'étais définitivement un enfoiré, quoi qu'il advienne dans le futur. J'étais vraiment trop con.
Le pire dans cette histoire, c'est que je ne pouvais pas m'empêcher de penser à Laura. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien penser de tout ça ? Que penserait-elle de mon attitude ? C'était bien la personne aux yeux de laquelle je voulais être irréprochable. C'était semble t'il raté, elle n'était pas encore au courant pour Mélanie et moi, mais elle ne tarderait pas à le savoir, elle qui m'avait soutenue disant me comprendre lorsque j'ai eu l'histoire avec Julie, tout en admettent que j'étais entièrement en tort. Le pire, c'est que je n'arrivais plus à raisonner entièrement à son égard depuis que j'avais eu ces discutions avec Laura.
01/08/12 à 21:09:58
Owi une sweet!
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