Chapitre 43

Il me dit cette phrase avec un air sadique, en plongeant sa main dans sa poche. L'angoisse montait alors en moi, je ne savais pas ce qu'il allait sortir de cette poche, qui semblait assez profonde.
CLING, j'entendis alors le bruit de la lame de couteau de poche se déployer.

Des énormes gouttes de sueurs se firent alors sentir sur mon front, j'avais chaud, j'avais peur, peur de me prendre cette lame dans le ventre, dans la gorge, dans le crâne ? En quelques instants, je vis toutes ces possibilités se réaliser, et aucune d'entre elle ne me semblaient satisfaisantes, sans dec' ? J'avais peur de lui, je savais pas quoi, tout ça valait il le coup ? Mon argent, mon porte-feueille, mes souvenirs valent ils autant que ma vie ? Probablement pas, mais ça rien à foutre, c'est une question de dignité, je vais pas me laisser faire comme une pauvre merde. Je serrais alors mes points, le regardais fixement, les dents serrés, le regard droit, je ne voulais pas paraître faible

- Ton regard là, il veut dire quoi, me dit-il d'un air désinvolte
- Il veut dire que j'vais t'latter la gueule, couteau ou pas
- Tu veux mourir petit ? Ça te ferait quoi de savoir que d'ici 1 semaine, toute ta famille sera devant ta tombe, à pleurer ? C'est comme tu veux
- Tu me fais pas peur c*nnard

Je pris alors mon courage entre mes mains ( le nom de mon Z ), pliais les jambes, et bondis d'un seul coup sur lui, je ne pouvais pas lui laisser le moindre temps pour faire quoi que ce soit, si il bouge, je crève. Je lui balançais alors mon pied directement dans sa figure en entendant un bruit assez désagréable, c'est alors qu'il se releva, le visage en sang. Je lui avais probablement cassé le nez, tant mieux. Son regard était très agressif, je sentais que je l'avais énervé, c'est compréhensible je pense, même si c'est lui qui est venu chercher la merde en volant mon portefeuille

- Putain, t'as vu ce que t'as fait ? ESPECE DE PETIT CON

Il me disait ou plutôt hurlait cette phrase comme si je venais d'assassiner toute sa famille, puis l'avoir obligé à manger les cadavres ... Et tout en courant vers moi, un poing serré, l'autre empoignant le couteau fermement il donnait plusieurs coups de couteaux dans le vide, heureusement que je faisais attention, manquerait plus qu'il me plante ce con là A un moment, il me fit une balayette, j'étais alors par terre, sa main à côté de ma tête, l'autre au dessus de moi, le couteau dedans, et juste à côté sa tête de psychopathe, près à tuer un mec juste parcequ'il réclamé le portefeuille qu'on lui avait dérobé, chaud la situation

- Bon maintenant tu vas m'écouter mon petit con, on va jouer un peu tout les deux

A ce moments là, je ne vous cache pas que le scénario pr0n gay traversé mon esprit, je en savais pas ce qu'il pensait ce taré, peut être allait-il me violer, me faire des choses bizarres OMG il fait ça je préfère crever plutôt ... enfin non, j'ai encore rien fait avec Laura, bien le pervers qui pense à ça dans ce genre de moment ?

- Dégage de ma vue conn
- Je t'ai pas demandé de parler ! dit-il en me mis sa main libre sur ma gorge, serrant de presque toutes ses forces. Maintenant tu vas m'écouter, tous les deux on va jouer, tu vas faire TOUT ce que je te dis de faire, et on verra après si je te laisse sain et sauf
- T'es taré et pourquoi je devrais t'obéir ?
- Parceque sinon, je te scalpes :

Il me disait ça en m'introduisant la lame très aiguisée de son couteau sur mon thorax, allant du haut vers le bas, prenant plaisir à voir le sang sortir à travers la chemise blanche dont j'étais habillé, et à voir mon visage crispé par la douleur qui était très présentes, quelle enflure franchement, lui j'le crèverais bien si j'étais en position de force.

- Pour commencer, tu vas te foutre a poil
- Nan mais tu vas pas bien toi, t'es homo en plus

Après avoir prononcé ces mots, l'extérieur de sa main vint se coller directement contre ma mâchoire. Je n'avais pas d'autres choix, j'allais me foutre a poil. Je commençais par enlever ma chemise, et pendant que je me déshabillés, il me disait ce qui allait m'attendre "Tu vas faire le tour de l'avenue tout nu, et aller vers les flics, ils faut qu'ils te voient", putain j'suis vraiment dans la merde.