Je fus comme la veille réveillé par les rayons du soleil. Je me redressais dans mon lit, je me rappelais des événements d'hier, j'avais de l'appréhension, j'étais stressé, nous allions retourner dans cette enfer. Je me ressaisis, je l'avais décidé, nous l'avions décidés moi et les autres, c'était la meilleure chose à faire.

J'étais le premier levé, je m'assis à la grande table pour attendre les autres. Matthieu fut le premier à me rejoindre, il me dit que pour lui les nuits étaient courtes. Marie ne tarda pas non plus, elle avait apparemment passé une très bonne nuit. Nous avions attendus un peu mais les deux autres tardèrent. Matthieu partis réveiller Maxime quant à moi je suis allé réveiller Alice. La petite fille dormait à point fermé, j'aurais aimé la laisser se reposer encore un peu mais nous avions une journée chargé alors je la réveilla doucement. Alice ouvra lentement les yeux, je lui ai dis que c'était l'heure de se lever. Elle ne ronchonna pas et se dépêcha de se redresser, moi je sortis de sa chambre pour la laisser de se préparer et je retournais dans la grande salle.

Matthieu n'était toujours pas revenu avec Maxime quand Alice arriva dans la salle. Elle se frotta les yeux puis demanda où étaient les autres. Nous aussi on aimerais bien le savoir mais alors que Marie se levait pour aller les chercher nous avons entendus une voix familière:

"Je vais te tuer !!!

_Owned ! Pwned !

_Revient là que je te défonce la gueule !!

_Dat rage "

Marie et moi avons tout à coup vus débouler Matthieu qui était poursuivit par Maxime visiblement fou de rage. A ce moment là j'arrêta Maxime qui avait une forte envie de démolir Matthieu.

"Qu'est-ce que tu lui a fait ? demanda Marie

_T'aimerais pas savoir "

Une fois calmé Maxime s’essaya comme tout le monde autour de la table. Je montrais la plan que j'ai fais hier soir à tout le monde. Nous voulions nous dirigés vers le nord et sur notre chemin se trouvait tout d'abord une large rivière. Plus loin se trouvait une autre ville qui est positionnée au abord d'un lac. Encore plus loin nous fait obstacle, un des sept bras du fleuve qui parcours l'île. Au delà du fleuve se trouvait une autre ville qui serait le dernier point d'escale possible avant la fin du voyage vers l’extrême nord de l'île. Au bout de se périple, la mer qui serait notre seule chance de rentré chez nous. Nous étions tous d'accord sur notre itinéraire: aller toujours tout droit.

Alors que nous mangions notre dernier repas en ces lieux, le chef du village fit irruption dans la salle. Il tenait à savoir ce que nous allions faire à l'avenir. Nous lui avions exposés notre décision, il nous a dit qu'il ne faut pas que l'on ai trop d'espoir mais nous étions déterminés. Le chef du village, voyant que nous ne changerions pas d'avis nous donna une bourse remplie d'argent pour nous aider dans notre quête et pour nous remercié d'avoir enrichie sa bibliothèque puis il partit. Par curiosité nous avons ouvert la bourse pour savoir combien d'argent elle refermait. Quinze pièce en or, douze pièces en argent et dix en bronze, nous ne connaissions pas le système économique de cet endroit, nous devions dépenser cet argent prudemment.

Il devait être midi lorsque nous sommes sortis de la demeure du chef du village, nous marchions dans la rue vers le quartier commerçant, notre objectif était le marchand d'arme qui est en même temps le forgeron. Une fois arrivé devant son étalage, j'entrais dans sa boutique pour trouver de quoi nous défendre contre les monstres. L'homme me montra une épée semblable à la mienne, il dit que c'était sa lame la moins chère. Il me fit un prix de trois pièces d'argent et une pièce de bronze pour deux épée de ce type. J'achetais avec la certitude que je faisais une affaire.
Après le marchand d'arme, nous sommes allés prendre de quoi ce nourrir pendant plusieurs jours durant: de la viande séchée, du pain, des fruits. Tout ceci m'avais coûté huit pièces de bronze. Après ce dernier achat fait nous nous sommes dirigés vers la grande porte.

Nous étions tous rassemblés devant la porte qui était gardée par deux personnes armées. Maxime, moi et Matthieu étions équipés d'une épée, Maxime avait gardé sa hache qu'il avait mis dans son dos, nous avions accrochés nos épée à notre taille avec la ficelle trouvée dans l'avion. Marie avait son arc et ses cinq flèches dans son dos, les flèches étaient dans son sac à dos. La petite Alice portait le sac contenant les médicaments mais il y avait aussi une ration de nourriture dedans, comme dans chacun de nos sacs. Nous étions mal à l'aise, moi pour ma part j'était terrifié à l'idée de rencontré encore des monstres ou des chasseurs hostiles mais j'étais bien décidé à rentrer chez moi.

Le jour la porte était grande ouverte, Maxime ouvra la marche, il avait l'air décidé, moi et les autres lui emboîtions le pas. Nous étions sortis du village. Au final nous ne sommes restés que deux jours. Devant nous se trouvait une immense plaine avec quelques arbres ici et là.