Hurricane
Par : Reiks
Genre : Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 5
Anklebreaker
Publié le 28/04/14 à 04:29:34 par Reiks
Vendredi c'est plutôt cool comme journée, pas grand chose de difficile ni de relou, et en plus deux heures d'EPS. On fait basket-ball en ce moment. Notre lycée n'étant pas très grand et donc n'ayant pas de terrain de basket, l'établissement loue une salle à la commune. Pour que ça soit le plus rentable, plusieurs classes sont envoyées en même temps vu que la salle dispose de quatre terrains de basket-ball. Inutile de vous dire avec qui je me retrouve. Je pensais l'ignorer, mais là ça va être carrément difficile, d'autant plus qu'elle est sacrément mignonne en tenue de sport.
Je suis pas vraiment bon au basket-ball, mais c'est plutôt intéressant car je suis en équipe avec quatre amis, le jeu d'équipe est donc prôné. Les points défilent pour nous, Yannis nous mène à la victoire, c'est un très bon joueur. Nous gagnons très rapidement. C'est méga-tendu de se concentrer pour ma part, je l'aperçois en plus me jeter, de temps en temps, des coups d’œil, s’inquiétant sûrement pour moi. Mais je l'ignore.
L'heure avance et les matchs se déroulent, je suis en pause pendant que deux autres équipes s'affrontent. J'en profite pour l'admirer, c'est plutôt drôle de la voir jouer, elle est pas trop douée et semble patauger. Ça déplaît à un sacré mauvais joueur qui est dans son équipe. Le match est serré et cela se joue à deux points près. Elle reçoit la balle et fonce vers le panier adverse : je serre le poing, je sais qu'elle peut le faire. Malheureusement une autre fille de l'équipe adverse arrive à lui subtiliser le ballon de ses mains. Défaite pour ma dulcinée.
Je fais la moue pour elle et ce qui suit est loin de me réjouir. Cet enculé prend la balle et n'y allant pas de main molle lui balance à la poitrine. Elle en a le souffle coupé et n'arrive plus à respirer. Le professeur, ancien militaire ne se fait pas prier pour envoyer le branquignole sur le banc de touche. Ni une ni deux, le voyant arrivé je lui balance la plus grande droite possible. Il tombe au sol. A nouveau la voix du professeur retentit : « TU DEGAGES DE CETTE SALLE ET TU VAS TE CALMER DEHORS ! » Je serre les poings et assume les conséquences de mes actes. Je vais dehors et tente de canaliser ma rage. J'ai toujours eu le sang chaud mais c'est la première fois de ma vie que j'en viens aux mains.
Hormis cet incident qui m'aura valu quatre heures de colles ainsi qu'une réflexion sur mes actes sous forme de dissertation, la journée se passe bien. La sonnerie de 17h sonne ; c'est les vacances et empruntant toujours le même itinéraire, je pars à mon casier puis à ma moto. Sans vous mentir je jette un coup d’œil à l'endroit habituel où elle fume, elle n'y est pas. Je grimpe sur ma machine et met mon casque. Je sursaute, j'étais dans mes pensées. C'est elle.
« Je dois te parler. »
Je l'ignore, démarre le moteur, passe la première et m'en vais. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans ma tête pour faire mon connard comme ça, mais apparemment pas grand chose.
C'est ridicule ce petit jeu de « Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis.», et pourtant je semble y être abonné.
Je rentre chez moi et passe ma soirée sur JV.C pour ne pas changer. La soirée est chargée en talc mais j'explose de rire à chacun d'entre eux. Je reçois un texto d'une amie qui m'invite à une soirée, pour fêter le début des vacances, apparemment il y aura masse de monde et d'alcool. Mes amis et elle aussi y seront. C'est pas ça qui va me freiner, j'accepte son invitation et la remercie.
Sonnerie aiguë. Elle retentit une fois. Puis une seconde. Et pour finir, jamais deux sans trois. La sonnette de la porte viens de me kidnapper des bras de Morphée et moi qui pensait faire une grasse matinée je me vois réveiller à 9h30. J’attends en espérant que ma mère aille ouvrir à cette personne avant que je ne me rappelle qu'elle est partie travailler, et que contrairement à moi elle n'est pas en vacances. Je me lève donc, enfile vite un t-shirt et fonce vers la porte.
Adrénaline. Je la vois à travers le carreau de la porte, dos tourné, elle part, sûrement déçue que personne n'ait répondu. J'ouvre la porte, et m'écrie : « Attends ! » Elle se retourne et me sourit, gênée. Elle s'approche et je m'excuse de l'avoir fait attendre. Elle coupe mes excuses bien rapidement :
« Écoutes, j'ai pas été honnête avec toi et tu ne le mérites pas. Encore plus d'adrénaline. T'es un mec exceptionnel, et je te remercie mille fois de ce que tu as fait contre l'autre con, mais il fallait pas. J'ai pas été franche en te laissant penaud. Je sais ce que ça demande comme courage de faire un quart de ce que tu as fait. Je suis désolée. »
Elle lève la tête, et me regarde dans les yeux. Elle murmure encore une fois « Désolée ». Je m'apprête encore à faire mon connard et à fermer la porte comme on le ferait à un mec qui fait un démarchage commercial qu'elle m'interrompt et passe ses bras autour de mon cou avant de m'embrasser.
Je suis pas vraiment bon au basket-ball, mais c'est plutôt intéressant car je suis en équipe avec quatre amis, le jeu d'équipe est donc prôné. Les points défilent pour nous, Yannis nous mène à la victoire, c'est un très bon joueur. Nous gagnons très rapidement. C'est méga-tendu de se concentrer pour ma part, je l'aperçois en plus me jeter, de temps en temps, des coups d’œil, s’inquiétant sûrement pour moi. Mais je l'ignore.
L'heure avance et les matchs se déroulent, je suis en pause pendant que deux autres équipes s'affrontent. J'en profite pour l'admirer, c'est plutôt drôle de la voir jouer, elle est pas trop douée et semble patauger. Ça déplaît à un sacré mauvais joueur qui est dans son équipe. Le match est serré et cela se joue à deux points près. Elle reçoit la balle et fonce vers le panier adverse : je serre le poing, je sais qu'elle peut le faire. Malheureusement une autre fille de l'équipe adverse arrive à lui subtiliser le ballon de ses mains. Défaite pour ma dulcinée.
Je fais la moue pour elle et ce qui suit est loin de me réjouir. Cet enculé prend la balle et n'y allant pas de main molle lui balance à la poitrine. Elle en a le souffle coupé et n'arrive plus à respirer. Le professeur, ancien militaire ne se fait pas prier pour envoyer le branquignole sur le banc de touche. Ni une ni deux, le voyant arrivé je lui balance la plus grande droite possible. Il tombe au sol. A nouveau la voix du professeur retentit : « TU DEGAGES DE CETTE SALLE ET TU VAS TE CALMER DEHORS ! » Je serre les poings et assume les conséquences de mes actes. Je vais dehors et tente de canaliser ma rage. J'ai toujours eu le sang chaud mais c'est la première fois de ma vie que j'en viens aux mains.
Hormis cet incident qui m'aura valu quatre heures de colles ainsi qu'une réflexion sur mes actes sous forme de dissertation, la journée se passe bien. La sonnerie de 17h sonne ; c'est les vacances et empruntant toujours le même itinéraire, je pars à mon casier puis à ma moto. Sans vous mentir je jette un coup d’œil à l'endroit habituel où elle fume, elle n'y est pas. Je grimpe sur ma machine et met mon casque. Je sursaute, j'étais dans mes pensées. C'est elle.
« Je dois te parler. »
Je l'ignore, démarre le moteur, passe la première et m'en vais. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans ma tête pour faire mon connard comme ça, mais apparemment pas grand chose.
C'est ridicule ce petit jeu de « Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis.», et pourtant je semble y être abonné.
Je rentre chez moi et passe ma soirée sur JV.C pour ne pas changer. La soirée est chargée en talc mais j'explose de rire à chacun d'entre eux. Je reçois un texto d'une amie qui m'invite à une soirée, pour fêter le début des vacances, apparemment il y aura masse de monde et d'alcool. Mes amis et elle aussi y seront. C'est pas ça qui va me freiner, j'accepte son invitation et la remercie.
Sonnerie aiguë. Elle retentit une fois. Puis une seconde. Et pour finir, jamais deux sans trois. La sonnette de la porte viens de me kidnapper des bras de Morphée et moi qui pensait faire une grasse matinée je me vois réveiller à 9h30. J’attends en espérant que ma mère aille ouvrir à cette personne avant que je ne me rappelle qu'elle est partie travailler, et que contrairement à moi elle n'est pas en vacances. Je me lève donc, enfile vite un t-shirt et fonce vers la porte.
Adrénaline. Je la vois à travers le carreau de la porte, dos tourné, elle part, sûrement déçue que personne n'ait répondu. J'ouvre la porte, et m'écrie : « Attends ! » Elle se retourne et me sourit, gênée. Elle s'approche et je m'excuse de l'avoir fait attendre. Elle coupe mes excuses bien rapidement :
« Écoutes, j'ai pas été honnête avec toi et tu ne le mérites pas. Encore plus d'adrénaline. T'es un mec exceptionnel, et je te remercie mille fois de ce que tu as fait contre l'autre con, mais il fallait pas. J'ai pas été franche en te laissant penaud. Je sais ce que ça demande comme courage de faire un quart de ce que tu as fait. Je suis désolée. »
Elle lève la tête, et me regarde dans les yeux. Elle murmure encore une fois « Désolée ». Je m'apprête encore à faire mon connard et à fermer la porte comme on le ferait à un mec qui fait un démarchage commercial qu'elle m'interrompt et passe ses bras autour de mon cou avant de m'embrasser.
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