VOUS voulez pecho au Moyen-Âge
Par : Gelamine
Genre : Réaliste , Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
3
Publié le 24/03/14 à 17:37:33 par Gelamine
VOTE A
Vostre Père-Grand vous paroit bien pantois, et cela vous est compréhensible : vous, maigrelet de seyze pryntemps, recevez une correction d'un fort gaillard d'une bien dixhuit-aine d'années après lui avoir bestement tenu tête...
Dès cet instant, vous sentez la tristesse de vostre Père-Grand que de réaliser qu'il n'eut sous son toit pendant fort longtemps qu'un simple gringalet ; et pour lui faire revisiter cette première impression, plustot que par la ruse, vous vous préparer à asséner un coup au Malemort-Sec que la présence de vostre Père-Grand abasourdi.
Ni une ni deux, vous boutez Malemort-Sec. Ce dernier batacule et vous le frappez au visage.
Malemort-Sec : Le lâche !
Vostre poing semble avoir tout pris, car vous avez mal, le Malemort-Sec se ressaisit et, d'un coup de coude, vous fait choir et mordre la poussière.
La Mère-Grand pousse un cri, car l'insouciante a passé le tiers de sa vie à forniquer sans prendre compte des choses sérieuses et ne faisant plaisir qu'à des rustres comme Malemort-Sec, et elle vous voit croupir aux pieds de celui-ci.
Que dire de Père-Grand dont la dignité semble avoir été atteinte, mais qui ne puit porter aucun coup de par sa désormais fragile robustesse ?
Seul VOUS estes apte à sauver vostre honneur, si l'on ne prend en compte vostre santé physique. Comme le coup porté à vostre tête ne vous a donné qu'un mal, vous vous relevez autant que vous le pouvez et frappez dans l'ayr autant que vous le pouvez, puis tantôt un bras vous arreste, et des coups vous fragilisent les roubignoles. C'est à croire que vous semblez bien ridicule ici, alors que Marianne, en face, ne semble ni prendre plaisir à assister à cette scène, ni en être pour autant meurtrie.
Autour de Malemort-Sec, toute sa bande s'excite, car selon eux, il lui faudroit arrester ; mais il n'est pas fréquent qu'un impromptu coup de poing lui chastouille la mâchoire.
Et alors qu'il vous assène un coup dans la jambe, vous tombez à nouveau, face contre la solide pierre de vostre bastisse, les dents meurtries mordant la pierre et s'enfonçant peu à peu dans vostre gencive, les narines déchirées et fortement rougies, l’œil au beurre noir et le cerveau totalement ramolli, certains de son groupe, dépassés par la situation à la tournure dangereuse, préfèrent ainsi vous laisser et s'en retournent presque ayant cuer de lièvre.
Malemort-Sec calme ses ardeurs, mais vous voilà dans un état que vous préfériez ne pas imaginer au préalable. Peut-estre vous faudra-t-il réfléchir à la question plus longuement, la prochaine fois.
Vostre simple vision semble d'ailleurs horrifier Marianne. Qui voudrait prendre la main d'une telle crapule que vous estes ? Estre ainsi mis à mal, nonobstant toutes les qualités que vous puissiez avoir, n'assureroit point longtemps vostre tenure, et la vostre, parlant de cela, ne semble plus vouloir offrir grand'chose désormais. Faisons l'impasse de vostre Père-Grand dont l'allure matinale est mise à néant.
Pourtant, quelque chose vous force à continuer. La peur de l'échec, comme vous ne l'aviez jamais connue auparavant. Vostre faucille n'est point bien loin : si vous arriviez à l'attraper, vous pourriez peut-estre le toucher à la jambe. Vous pourriez aussi bien fuir, après quoi l'on vous traiterait de couard, même si cette alternative vous semble particulièrement attrayante.
Vous pourriez aussi faire passer tout cela pour un jeu à vos Parents-Grands, et surtout à vostre Père-Grand, selon quoi vostre plus grand rêve a toujours été d'estre un jour marchand, et qu'il falloit être prêt à affronter les dangers de la route.
A vous de voir.
A)Prendre discrètement la faucille et essayer de la planter dans la jambe de Malemort-Sec. (
B)Prendre ses jambes, mais les vostres, à vostre cou, et rejoindre un lieu pacifique, la tenure de vostre ami Jean-Castre les Boules, et passer cette histoire sous silence.
C)Prendre ses jambes, mais les vostres toujours, toujours à vostre cou, et toujours rejoindre un lieu pacifique, l'éternelle tenure de vostre ami Jean-Castre les Boules, mais annoncer le plus tôt possible cette histoire au seigneur local.
D)Faire croire à vos Parents-Grands qu'il ne s'agit que d'un jeu et impliquer le Malemort-Sec dans l'histoire.
E)Déclarer forfait et se soumettre définitivement à Malemort-Sec.
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Vostre Père-Grand vous paroit bien pantois, et cela vous est compréhensible : vous, maigrelet de seyze pryntemps, recevez une correction d'un fort gaillard d'une bien dixhuit-aine d'années après lui avoir bestement tenu tête...
Dès cet instant, vous sentez la tristesse de vostre Père-Grand que de réaliser qu'il n'eut sous son toit pendant fort longtemps qu'un simple gringalet ; et pour lui faire revisiter cette première impression, plustot que par la ruse, vous vous préparer à asséner un coup au Malemort-Sec que la présence de vostre Père-Grand abasourdi.
Ni une ni deux, vous boutez Malemort-Sec. Ce dernier batacule et vous le frappez au visage.
Malemort-Sec : Le lâche !
Vostre poing semble avoir tout pris, car vous avez mal, le Malemort-Sec se ressaisit et, d'un coup de coude, vous fait choir et mordre la poussière.
La Mère-Grand pousse un cri, car l'insouciante a passé le tiers de sa vie à forniquer sans prendre compte des choses sérieuses et ne faisant plaisir qu'à des rustres comme Malemort-Sec, et elle vous voit croupir aux pieds de celui-ci.
Que dire de Père-Grand dont la dignité semble avoir été atteinte, mais qui ne puit porter aucun coup de par sa désormais fragile robustesse ?
Seul VOUS estes apte à sauver vostre honneur, si l'on ne prend en compte vostre santé physique. Comme le coup porté à vostre tête ne vous a donné qu'un mal, vous vous relevez autant que vous le pouvez et frappez dans l'ayr autant que vous le pouvez, puis tantôt un bras vous arreste, et des coups vous fragilisent les roubignoles. C'est à croire que vous semblez bien ridicule ici, alors que Marianne, en face, ne semble ni prendre plaisir à assister à cette scène, ni en être pour autant meurtrie.
Autour de Malemort-Sec, toute sa bande s'excite, car selon eux, il lui faudroit arrester ; mais il n'est pas fréquent qu'un impromptu coup de poing lui chastouille la mâchoire.
Et alors qu'il vous assène un coup dans la jambe, vous tombez à nouveau, face contre la solide pierre de vostre bastisse, les dents meurtries mordant la pierre et s'enfonçant peu à peu dans vostre gencive, les narines déchirées et fortement rougies, l’œil au beurre noir et le cerveau totalement ramolli, certains de son groupe, dépassés par la situation à la tournure dangereuse, préfèrent ainsi vous laisser et s'en retournent presque ayant cuer de lièvre.
Malemort-Sec calme ses ardeurs, mais vous voilà dans un état que vous préfériez ne pas imaginer au préalable. Peut-estre vous faudra-t-il réfléchir à la question plus longuement, la prochaine fois.
Vostre simple vision semble d'ailleurs horrifier Marianne. Qui voudrait prendre la main d'une telle crapule que vous estes ? Estre ainsi mis à mal, nonobstant toutes les qualités que vous puissiez avoir, n'assureroit point longtemps vostre tenure, et la vostre, parlant de cela, ne semble plus vouloir offrir grand'chose désormais. Faisons l'impasse de vostre Père-Grand dont l'allure matinale est mise à néant.
Pourtant, quelque chose vous force à continuer. La peur de l'échec, comme vous ne l'aviez jamais connue auparavant. Vostre faucille n'est point bien loin : si vous arriviez à l'attraper, vous pourriez peut-estre le toucher à la jambe. Vous pourriez aussi bien fuir, après quoi l'on vous traiterait de couard, même si cette alternative vous semble particulièrement attrayante.
Vous pourriez aussi faire passer tout cela pour un jeu à vos Parents-Grands, et surtout à vostre Père-Grand, selon quoi vostre plus grand rêve a toujours été d'estre un jour marchand, et qu'il falloit être prêt à affronter les dangers de la route.
A vous de voir.
B)Prendre ses jambes, mais les vostres, à vostre cou, et rejoindre un lieu pacifique, la tenure de vostre ami Jean-Castre les Boules, et passer cette histoire sous silence.
C)Prendre ses jambes, mais les vostres toujours, toujours à vostre cou, et toujours rejoindre un lieu pacifique, l'éternelle tenure de vostre ami Jean-Castre les Boules, mais annoncer le plus tôt possible cette histoire au seigneur local.
D)Faire croire à vos Parents-Grands qu'il ne s'agit que d'un jeu et impliquer le Malemort-Sec dans l'histoire.
E)Déclarer forfait et se soumettre définitivement à Malemort-Sec.
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