VOUS voulez pecho au Moyen-Âge
Par : Gelamine
Genre : Réaliste , Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
1
Publié le 24/03/14 à 17:31:15 par Gelamine
VOUS vous dénommez Masturbin.
Vous êtes un jeunot d'un ancien faubourg fort peu couru, et l'on vous connoît davantage, dans cette chétive bourgade, comme le boursemolle, vous, ainsi que votre ramassis d'autres gueux.
Et, si vous alliez sur vos seyze printemps, voilà depuis fort longtemps que l'on vous auroit songé défleuri du phallus, mais l'atroce vision que vous inspirez à vostre voisinage, si voisinage y a-t-il, ne peut qu'imposer un doute sur ce pont-là. Vous succombez tous les jours le poids des jurons alentours, et vivez sous l'ombre d'aspiration qu'inspire vostre faciès.
Le jour d'hui, vous vous éveillez par matin, songeant démarrer une journée telle une autre. Le miteux relent déblayé par les animaux de trait de la pièce voisine vous affecte, pareillement à chaque matinée, tandis que vous n'avez que très peu sommeillé. Un brin de paillasse vous éloigne de vos parents-grands, avec lesquels vous vivez. Tantôt, la brise écume vostre pestit domayne. Il fait beau, sacrebleu, et même dans cette étroite chaumière que vous partagez à troys.
Cette chaumière foit face à une moins miteuse, à l'aspect plus gaillard, et de cette moins miteuse et plus agaillardie chaumière sort incontinent la douce et belle Marianne...
Pardi, vostre cœur prend encor à bâbord... Malgré son triste châssis et le pauvre bliaut que vous l'observez revêtir, sa coiffe blonde humide et son regard d'un vert qu'on a jamais su coudre vous laissent songeur. C'est qu'il vous en faut peu pour estre songeur, mais pas un homme de ce faubourg ne pourroit nier la beauté et la douceur de la douce et belle Marianne... Les pimbêches pourroient bien affirmer le contraire.
Elle est âgée de quatorz pryntemps, et est encor, selon les dernières clameurs du moins (et vous vous en portez fort au courant), pucelle, autant que vous estes jouvenceau, et cette pensée fait naître en vous une pulsion à l'emplacement exact de votre phallus, que vous parvenez hardiment à maistriser.
Mais la douce et belle Marianne a déjà maints ravisseurs. Si vostre cœur en est épris, vostre raison sait qu'il n'est point pensable d'en faire vostre dulcinée.
Vous retournez donc à la dure ripaille de pain sec et du brouet du pestit-déjeuner, dont le goût intenable est compensé par le vin versé dedans.
Vostre pestit-déjeuner pris, vous savez que plusieurs heures de travail vous attendent.
A) Sortir et travoiller la culture pour assurer vostre survie ainsi que celle des vos parents-grands.
B) Sortir et adresser quelques vocales à la douce et belle Marianne.
C) Sortir, baisser la tête, rentrer et se vider le phallus derrière la brèche de la fermette.
Vous êtes un jeunot d'un ancien faubourg fort peu couru, et l'on vous connoît davantage, dans cette chétive bourgade, comme le boursemolle, vous, ainsi que votre ramassis d'autres gueux.
Et, si vous alliez sur vos seyze printemps, voilà depuis fort longtemps que l'on vous auroit songé défleuri du phallus, mais l'atroce vision que vous inspirez à vostre voisinage, si voisinage y a-t-il, ne peut qu'imposer un doute sur ce pont-là. Vous succombez tous les jours le poids des jurons alentours, et vivez sous l'ombre d'aspiration qu'inspire vostre faciès.
Le jour d'hui, vous vous éveillez par matin, songeant démarrer une journée telle une autre. Le miteux relent déblayé par les animaux de trait de la pièce voisine vous affecte, pareillement à chaque matinée, tandis que vous n'avez que très peu sommeillé. Un brin de paillasse vous éloigne de vos parents-grands, avec lesquels vous vivez. Tantôt, la brise écume vostre pestit domayne. Il fait beau, sacrebleu, et même dans cette étroite chaumière que vous partagez à troys.
Cette chaumière foit face à une moins miteuse, à l'aspect plus gaillard, et de cette moins miteuse et plus agaillardie chaumière sort incontinent la douce et belle Marianne...
Pardi, vostre cœur prend encor à bâbord... Malgré son triste châssis et le pauvre bliaut que vous l'observez revêtir, sa coiffe blonde humide et son regard d'un vert qu'on a jamais su coudre vous laissent songeur. C'est qu'il vous en faut peu pour estre songeur, mais pas un homme de ce faubourg ne pourroit nier la beauté et la douceur de la douce et belle Marianne... Les pimbêches pourroient bien affirmer le contraire.
Elle est âgée de quatorz pryntemps, et est encor, selon les dernières clameurs du moins (et vous vous en portez fort au courant), pucelle, autant que vous estes jouvenceau, et cette pensée fait naître en vous une pulsion à l'emplacement exact de votre phallus, que vous parvenez hardiment à maistriser.
Mais la douce et belle Marianne a déjà maints ravisseurs. Si vostre cœur en est épris, vostre raison sait qu'il n'est point pensable d'en faire vostre dulcinée.
Vous retournez donc à la dure ripaille de pain sec et du brouet du pestit-déjeuner, dont le goût intenable est compensé par le vin versé dedans.
Vostre pestit-déjeuner pris, vous savez que plusieurs heures de travail vous attendent.
B) Sortir et adresser quelques vocales à la douce et belle Marianne.
C) Sortir, baisser la tête, rentrer et se vider le phallus derrière la brèche de la fermette.
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