Note de la fic : Non notée

Axe's Wielder


Par : Phoenicis92
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2 : Les Faucheurs


Publié le 09/12/2013 à 21:29:29 par Phoenicis92

-Chalut Jéjé! Lança Charline, la petite soeur.
Charles, son frére ainé, et ses parents émirent des grognements ressemblant vaguement a des "bjour". Comme si un crime interplanétaire venait d'avoir lieu, Charles dit : "

-Euh, on est pas Dimanche là? J'ai loupé un épisode? :(

Tout le monde a table sourit. Charles grommela :

-Quoi, tu ne te rappelles pas de la seule journée de ta vie ou tu as travaillé? Dommage...

-Mais, mais...

Tout le monde regardait a présent le cadet de la famille avec une pointe de curiosité. Les deux adultes sourirent :

-Allez, assieds toi, c'est vrai que tu étais tout pâle hier :hap: faire tes devoirs a du être un choc!

Jérôme sourit faiblement. D'abord la hache, puis il avait loupé un jour entier. Avait-il été au rendez vous des faucheurs? La peur lui enserrait le ventre. Le jeune homme bredouilla :

-euh, je dois y aller. A plus tout le monde!

"Il monta les marches quatre a quatre et récupéra la somme d'argent ainsi que le tube contenant la hache. Cela pouvait toujours servir. Il fit également son sac. Comme par magie, tous les exercices étaient faits, les cours étaient triés, Jérôme se demandait comment il avait eu le force de faire ça, lui qui n'avait jamais eu un penchant pour les devoirs. Était-ce vraiment lui même? Peu probable au premier abord. Mais les faucheurs étant une question plus importante, il ne se posait pas trop de questions.
Jérôme habitait a Chateaugiron, il lui fallait donc environ quarante minutes en bus pour se rendre a Rennes, la ville ou était son lycée et le petit gang organisé auquel il était soumis. Seul dans le bus, il songeait a sa hache. Comment pourrait-il s'en servir? Il avait là de quoi les tuer, il voulait juste donner une leçon.La légitime défense s'applique-t-elle dans ces cas ou il était menacé? Et quelles questions se poseraient a la suite de l'altercation, ou il aurait montré une arme aussi dangereuse?
La question ne se posait plus. Arrivé à l'arrêt poterie, Jérôme alla sur le Parking relais, encore désert, derrière la rame de métro aérienne. Les premiers métros effectuaient par ailleurs leurs premiers voyages quotidiens, donnant l'air a la ville de se réveiller. Au fond du parking, il fallait passer une sorte de grille, avant de soulever une dalle dans le sol. Une fois dans les souterrains rectangulaires, je me faufilait jusque dans le bureau-car ce gang était réellement organisé et bien caché-et je me retrouvais face au chef des Faucheurs, accompagné de deux gorilles portant une arme a feu chacun.

-Bonjour Jérôme, comment vas-tu? Je suis vraiment content de ton boulot hier, a croire que tu as enfin adopté nos valeurs, joli petit casse, en plus la police n'a aucune piste. Je ne te savais pas aussi bon.

Un lueur brillait dans le patron. De fierté. Comment quelqu'un comme Jérôme aurait-il pu commettre un tel acte?

-Du coup, je te demandes de faire un petit truc pour moi, enfin en comparaison d'hier. Comme tu le sais, la plupart de nos membres ont disparu des bases de données judiciaires pour pouvoir commettre nos larcins tranquillement. Je suis censé être malade aujourd'hui, donc je te demanderais juste de récupérer à mon bureau le dossier de Max Detors, un nouveau membre qui a passé les tests avec succés, mais qui a un casier. J'avais commencé a étudier le meilleur moyen de le faire disparaitre, et j'aimerais continuer tranquillement. Ok? Tiens, les clés de mon bureau, tu les as méritées.

Il tendis a Jérôme les clés de son bureau. Échauffé par sa non compréhension, le jeune homme fit apparaître sa hache instinctivement, qu'il tenait au bout de bras, la sorte de trou au bout du manche a quelques centimètres du Policier.

-Jérôme, calme-toi...

-Marre de votre délire, souffla l'intéressé. Tu vas me faire sortir de ton système, ou je t'explose.

Il en avait marre de se faire manipuler. N'attendant pas la réponse du policier, il balança de toutes ses forces sa hache sur le premier garde, qui se la prit en pleine poitrine. Il poussa un gémissement avant de tomber au sol. Le second garde sortit son arme, et manqua de justesse l'ado qui s'était précipité sur son arme. Il la balança alors sur le deuxième garde, qui s'effondra a son tour. Il sentit alors un autre pistolet collé a sa tempe.

-Tu es mort mon petit.


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