Moi : Tu ne vas tout de meme pas le croire ? Il m'a menacé hier, en me disant de ne plus t'approcher ! Ce type te manipule...

Emilie : Et bien, ce que je vois, c'est Seb par terre devant toi, excuses moi si je ne te crois pas.

Moi : Il a voulu m'agresser, je me suis juste défendu !

Emilie : Peut-être qu'il est un peu lourd des fois, mais ça, je ne penses pas... Apprends à connaitre les gens avant de les juger

Moi : Pff ! Apprends à regarder les choses avant de les interpreter, tu ne sais meme pas ce qu'il a voulu faire, tu n'etais pas là, alors ne m'a...

Emilie : Justement je n'etais pas, comment je pourrai te croire ?

Moi : Je pensai qu'on ( était ami ? Vu le regard qu'elle me jette, je ne penses pas )... Que tu me faisais confiance

Elle se tourna vers Sébastien pour l'aider à se relever, puis ils marchèrent en direction de lycée. Je croyais halluciner, cette raclure venait de m'avoir, mais venait de changer l'opinion d'Emilie sur moi :

Emilie : C'est bon Yann ! Laisses moi tranquille maintenant...

Sébastien : Quand je lui ai révélé qu'on était ensemble, il est devenu fou, et a commencé à délirer, je savais pas quoi faire.

Une vrai raclure. Il n'y avait pas d'autres mots. Maintenant, elle refusera de me parler à coup sur... Une fois en classe, mon présentiment était le bon, Emilie s'était assise à coté de Sébastien, comme pour le reconforter.

Les deux heures passèrent à une vitesse follement lente ( ). Etant seul à ma table, j'avais l'impression que le temps s'était arreter. Ce connard de Sébastien venait de détruire ma possible première amitié avec quelqu'un... A la récré, je regardai un groupe de fille de ma classe, en train de jacasser et à rire maladroitement entre elles. Au bout d'un moment, l'une d'elle venait dans ma direction, la plus belle du groupe.

Je pense qu'elle s'appelle Helène, jeune brune d'1,65/1,68m, mince, très jolie, des formes où il faut, là où il faut, à quinze ans ! Un sourire ravageur, de longs cheveux soyeux et lisse. Je n'arrivais pas à croire qu'elle s'approchait de moi, mais c'était réel ! J'etais assis et légèrement anxieux. Une fois à ma portée, elle posa sa main sur mon épaule, en se baissant légèrement, pour mettre son visage au niveau du mien, une dizaine de centimètres devait séparé nos lèvres :

Helène : Salut, moi c'est Helène... Tu t'appelles Yoann c'est ça ? Je peux m'asseoir à coté de toi ?

Qu'est-ce qu'une fille comme elle me voulait bien ? Je sentais mon cœur bondir dans ma poitrine, à chaque fois que mes yeux se portaient sur elle, mes battements de cœur se faisaient plus intense... Pour la première fois de ma vie, j'avais l'impression d'etre "amoureux"...