Naissance d'un fantôme
Par : GrosPorc-Malade
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
Une lame
Publié le 11/09/13 à 11:33:54 par GrosPorc-Malade
Cela fait maintenant 2 semaines que je suis dans ce maudit campement... je suis retenu dans une geôle et, tout les soirs, j'ai le droit à un interrogatoire musclé de la part du chef de camp. Je m'en sors souvent avec des hématomes au visage mais je tiens le coup... Les médicaments fournis par l'infirmier du coin me soulage et ma condition physique est pour ainsi dire revenue. Les journées sont interminables... C'est toujours la même chose... Un certain Zoyokov, un russe qui savais parler américain, vient me lever à 4 heure du matin pour aller chercher du bois avec lui dans une forêt à une heure de route d'ici... On me laisse ensuite moisir toute la journée dans ma tente jusqu'à mon interrogatoire.... Seulement, aujourd'hui... Tout à changé.
Tout à changé avec la venue d'un nouveau prisonier. Le seul prénom que les russes ont pu tirer de lui est: "Va te faire foutre" ... Un sacré teigneux... Par manque de place, il l'ont mis dans la même tente que moi, il est solidement bailloné et menotté contre un poteau... moi, je suis "libre". Au bout de deux semaines, Les russes m'ont jugé comme inoffensif. Je ne bouge pas de la journée et je fais ce qu'on me demande sans aucune résistance. Je commence à perdre goût à la vie...
Il est déjà tard et le soleil commence à se coucher derrière les ruines au loin. Je n'arrive pas à m'endormir. Mon "colocataire" n'arrête pas de hurler tout en se tortillant d'énervement. La nuit va être longue... Soudain... Comme surgit de nul part, Zoyokov rentra dans la tente et passa à tabac l'énergumène qui me servais de voisin de chambre. Je restais immobile. C'était un vrai massacre. Mon voisin qui, il y a de ça 10 minutes, hurlais et remuais comme une anguille, est maintenant immobile au sol... Quelques soubresauts l'animent encore fébrilement et seul un râle sanglant émane de sa bouche... Zoyokov viens de sortir son couteau. Il le place lentement sous la gorge du corps inerte de mon colocataire. Quand soudain, celui-ci, animé par un instinct de survie vivace, hurla une dernière fois tout en donnant un coup en arrière avec sa tête, surprenant ainsi Zoyokov qui lâcha sont arme...
Le couteau était à mes pieds... Je le regardais fixement...
"Allez Mute ! Donne moi ça !!!"
Mute... Tel était le nom que ces russes m'avais donné en raison de mon aphonie presque totale....
"Mute... Donne... Ce... Couteau.... TOUT DE SUITE !"
Je pris alors le couteau de la main droite et m'avança vers mon geôlier...
Zoyokov se releva et s'approcha de moi et vint coller son front contre le mien.
"Donne... !"
J'étais paralysé... Je repensais à ma sœur, mes parents, ma maison....
Zoyokov me donna un coup de genou dans le ventre, me faisant craché un peu de sang...
"Hmmmmmfpfffff.... N...Nonnnnnn...." Dis-je tout en contenant la colère.... "C'est terminé.... TERMINE !
En une fraction de seconde, je me releva tout en plantant la lame dans le cou de Zoyokov... Celui ci empoigna mon bras fermement puis, en quelques secondes, la prise lâcha et mon geôlier était à mes pieds, sans vie...
J'étais ivre de colère... Ma respiration, lente et régulière me donnais l'impression d'avoir un tambour dans la poitrine...
Il était temps pour moi de quitter ce campement ! Tout le monde dormais dans les tentes aux alentours... Je m'efforcais de contrôler la respiration bruyante tout en le déplaçant furtivement de tente tente...
J'avais un message d'adieu à donner au chef...
Tout à changé avec la venue d'un nouveau prisonier. Le seul prénom que les russes ont pu tirer de lui est: "Va te faire foutre" ... Un sacré teigneux... Par manque de place, il l'ont mis dans la même tente que moi, il est solidement bailloné et menotté contre un poteau... moi, je suis "libre". Au bout de deux semaines, Les russes m'ont jugé comme inoffensif. Je ne bouge pas de la journée et je fais ce qu'on me demande sans aucune résistance. Je commence à perdre goût à la vie...
Il est déjà tard et le soleil commence à se coucher derrière les ruines au loin. Je n'arrive pas à m'endormir. Mon "colocataire" n'arrête pas de hurler tout en se tortillant d'énervement. La nuit va être longue... Soudain... Comme surgit de nul part, Zoyokov rentra dans la tente et passa à tabac l'énergumène qui me servais de voisin de chambre. Je restais immobile. C'était un vrai massacre. Mon voisin qui, il y a de ça 10 minutes, hurlais et remuais comme une anguille, est maintenant immobile au sol... Quelques soubresauts l'animent encore fébrilement et seul un râle sanglant émane de sa bouche... Zoyokov viens de sortir son couteau. Il le place lentement sous la gorge du corps inerte de mon colocataire. Quand soudain, celui-ci, animé par un instinct de survie vivace, hurla une dernière fois tout en donnant un coup en arrière avec sa tête, surprenant ainsi Zoyokov qui lâcha sont arme...
Le couteau était à mes pieds... Je le regardais fixement...
"Allez Mute ! Donne moi ça !!!"
Mute... Tel était le nom que ces russes m'avais donné en raison de mon aphonie presque totale....
"Mute... Donne... Ce... Couteau.... TOUT DE SUITE !"
Je pris alors le couteau de la main droite et m'avança vers mon geôlier...
Zoyokov se releva et s'approcha de moi et vint coller son front contre le mien.
"Donne... !"
J'étais paralysé... Je repensais à ma sœur, mes parents, ma maison....
Zoyokov me donna un coup de genou dans le ventre, me faisant craché un peu de sang...
"Hmmmmmfpfffff.... N...Nonnnnnn...." Dis-je tout en contenant la colère.... "C'est terminé.... TERMINE !
En une fraction de seconde, je me releva tout en plantant la lame dans le cou de Zoyokov... Celui ci empoigna mon bras fermement puis, en quelques secondes, la prise lâcha et mon geôlier était à mes pieds, sans vie...
J'étais ivre de colère... Ma respiration, lente et régulière me donnais l'impression d'avoir un tambour dans la poitrine...
Il était temps pour moi de quitter ce campement ! Tout le monde dormais dans les tentes aux alentours... Je m'efforcais de contrôler la respiration bruyante tout en le déplaçant furtivement de tente tente...
J'avais un message d'adieu à donner au chef...
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