Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Après 5 ans d'absence


Par : Tluaner
Genre : Nawak
Statut : C'est compliqué



Chapitre 8


Publié le 08/06/2009 à 18:58:50 par Tluaner

Je me réveillai sur un bateau, j'étais enchaîné à une dizaine d'autres enfants qui étaient beaucoup plus jeunes que moi. Je tentai de me débattre mais un homme me frappa violemment, cela me calma rapidement. Je demandai des explications à mes voisins mais aucun ne me répondit, ils semblaient dépités. Le trajet dura une semaine, on accosta de nuit et visiblement nos ravisseurs ne voulaient pas que l'on se fasse remarquer. On monta dans un camion et après un long trajet on arriva dans ce qui semblait être une usine de l'extérieur. L'intérieur était tout autre chose : des centaines d'enfants chinois travaillaient à la confection de ballons de football, ils étaient enchaînés et des surveillants rôdaient autour de ceux qui faiblissaient pour les fouetter. Je compris que le payday aux States m'avait vendu et que mon avenir se résumait à fabriquer des ballons... :-(

On m'installa à l'extrémité d'un enchaînement de travailleurs, le garçon situé à côté de moi semblait plus âgé, une barbe commençait à apparaître sur son visage, ces gestes étaient précis et rapides dans son travail, bref il semblait être ici depuis longtemps. Mes premiers débuts furent douloureux, j'étais extrêmement lent dans la confection donc les surveillants ne cessaient de me fouetter pour que j'aille plus vite :snif: . Je ne pouvais supporter plus longtemps ces conditions de travail, je me demandai même comment j'étais arrivé ici, il fallait que je me barre vite fait. Il y avait une solution à cela et c'était mon voisin : pendant la nuit il sortait une lime de sa chaussette et il essayait tant bien que mal de se débarrasser de ses chaînes. Je fis ma grosse racl' avec lui mais c'était le seul moyen pour qu'il accepte de s'évader avec moi : je menaçai de le balancer aux surveillants si on ne s'évadait pas ensemble. Il n'eut pas trop le choix et dû accepter, nos premiers rapports sociaux furent délicats de part la différence de langue et de part le fait que je le tenais par les couilles mais on finit par sympathiser. On se fit la promesse de se rendre en France ensemble.

Après deux ans de mise au point notre plan d'évasion était abouti, désormais nos chaînes étaient suffisamment limés pour qu'on puisse s'en défaire. Le plan était de chourer le camion qui servait à la livraison, il venait une fois tout les mois et le conducteur omettait de prendre les clef en les laissant en contact. Avant cela il fallait se débarrasser des surveillants mais avec l'effet de surprise comme avantage il ne devait pas y avoir de problèmes. :sournois: .

On passa à l'action, les chaînes furent définitivement brisées et on s'attaqua aux surveillants, j'utilisai la méthode qui me semblait la plus efficace (kick dans les burnes :p) ) pour m'en défaire et puis je rushai jusqu'au camion, cependant il y eut un léger contretemps :

- OMG ! :ouch: Il y a pas les clef :snif2:

On appliqua le plan B, à savoir s'enfuir dans la forêt voisine. On arriva rapidement à semer les quelques poursuivants, mais nous fîmes séparés. Je fus bien dégoûté, Tchang (son nom) n'aura pas de problème à s'orienter car il parlait couramment le mandarin, mais moi à part mon piètre anglais je ne savais pas grand chose :malade: . Je méditai : je n'avais que la marche et l'auto-stop comme solution pour rallier la France, ah ouais c'était un peu comme Pékin Express sauf que je n'avais pas les 1 euro par jour... :( .

Il me fallu deux autres années pour pouvoir arriver en Turquie, à maintes reprises je faillis me faire violer par des routiers ( :peur: ) et pour trouver un logement la nuit il fallait distinguer l'aimable du pédobear. J'avais également surmonté les difficultés géographiques (pas facile de s'orienter dans un pays où le nom des villes sont imprononçables). Il me restait à réaliser la traversée d'Istanbul et à moi l'Europe, cependant il fallait que je me méfie car en France je devais être jugé mort depuis bien longtemps donc j'étais désormais un clandestin sans-papiers.

J'arrivai en Europe mais il me fallu une année supplémentaire pour arriver en France car des policiers étaient omniprésents dans les États d'Europe et ils ralentirent mon allure. J'arrivai le 03 Juin 2014 (au soir) dans cette ville où je vécu le 04 Juin 2014 une petite aventure :noel: .

- Voilà désormais vous connaissez mon histoire, c'est pour cette raison que je ne suis pas au courant de ce qu'il s'est passé ces dernières années ici.

Karen me fixa longuement, elle semblait méditer à certains points de l'histoire, puis elle ajouta :

- J'ai envie de dire fake ( :noel: ) à certains moments mais je vais te croire pour le moment.
- Bien, et on fait quoi maintenant ?
- On va dormir, ton histoire m'a épuisé, demain matin il faudra entreprendre de sortir de cette ville pour rejoindre la résistance.
- La résistance ? :bave: Ça m'a l'air intéressant, je t'ai raconté mon histoire maintenant c'est à ton tour, dis-moi ce que c'est ! :)
- Non, je t'ai dis que j'étais fatiguée, à demain.

J'allais entreprendre de ne pas lâcher l'affaire et de la pousser à me dire ce qu'elle savait mais l'image des coups de poings défilèrent dans ma tête.

- Bonne nuit :-(

Karen sortit de la pièce, puis se fut au tour du fatigué (je l'avais oublié celui-là).

- 'Ne nuit

Ah ! J'ai cru l'entendre émettre un son. :noel:

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Le colonel jubilai et se frottai les mains dans ses quartiers, son plan était tout bonnement infaillible, il allait mettre la main sur un réseau de résistants.

- Mon colonel, les soldats ont été positionné comme vous le souhaitiez.
- Parfait major, il y a plus qu'à attendre qu'ils décident de se montrer. :sournois:


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