Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Après 5 ans d'absence


Par : Tluaner
Genre : Nawak
Statut : C'est compliqué



Chapitre 10


Publié le 12/06/2009 à 18:09:51 par Tluaner

- Et bien... J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle mon colonel... :peur:
- Commencez par la mauvaise major, mais j'espère que ce n'est pas ce à quoi je pense <img src=(">
- … Ils se sont échappés... :-(
- RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA <img src=(">

Le colonel Oulianov renversa de rage la table faisant écouler une pluie de paperasse sur le sol et il attrapa une chaise pour la briser violemment ; les pieds en bois de la chaise volaient à travers la tente et l'un d'eux failli atterrir dans l'oeil droit du major. Ce dernier était habitué aux sauts d'humeur de son supérieur, il ne fut donc pas surpris...

Brugnon amena Oulianov jusqu'à son lit dans l'espoir qu'il se calme. Après cinq minutes de récupération le colonel lança :

- Comment ont-ils pu s'échapper ? Mon plan était infaillible...

Il remis la table en place et ramassa une carte qu'il abattait dessus.

- A quel secteur ont-ils été repéré major ?

Le plan de la ville était visible sur la carte, des secteurs étaient numérotés, ils s'enroulaient autour de la périphérie à la manière d'une coquille d'escargot.

- Au secteur 100 mon colonel...
- Quoi ! Le dernier secteur ! Alors leur souterrain aboutissait assez loin de la ville finalement... Amène-moi l'escadron en charge de ce secteur pour qu'ils m'expliquent pourquoi ils ont laissé ces salauds s'échapper. <img src=(">
- Bien mon colonel

Le major sortit et revient quelques minutes plus tard avec quatre soldats qui tremblaient comme des feuilles.

- Mon colonel ! crièrent les quatre soldats (en garde à vous)
- Repos, alors expliquez-moi votre version.

Le soldat la plus âgé déglutit, puis il prit la parole :

- C'est lui qui a été en contact avec l'ennemi.

Il montra son collègue le plus jeune, des boutons ornaient son visage et ses incisives sortaient et dépassaient de ses lèvres.

- Quoi !? Encore-toi ! Bordel, explique-moi comment ça s'est passé et vite ! <img src=(">
- Et bien mon colonel, j'ai remarqué la présence de l'entrée d'un souterrain caché par des branchages dans notre secteur en pleine nuit alors que j'étais en train de patrouiller. Donc j'ai tendu une embuscade à l'ennemi mais ils étaient en surnombre et m'ont maîtrisé...
- Et pour quelle sainte raison n'as-tu pas prévenu tes coéquipiers lorsque tu as découvert le souterrain ? <img src=(">
- J'y suis allé mais ils m'ont dit : «Ta gueule le bleu ! Casse-toi on dort !»

Les trois autres soldats présents commençaient à regarder d'un mauvais oeil le boutonneux, mais le colonel les interpela :

- Pourquoi vous dormiez ?! <img src=(">
- Euh... on avait sommeil mon colonel. :hap:

Oulianov attrapa le manche de son couteau à cran d'arrêt, il avait envie de le sortir de sa gaine et d'égorger. Heureusement il calma ses ardeurs car la violence et surtout le meurtre envers les soldats n'était pas approuvé. Il n'avait pas envie de subir une dégradation après tout le mal qu'il s'était donné pour devenir colonel. Il préféra attribuer à ces incompétents une punition :

- Envoyez-moi ces trois-là au bagne en Sibérie major, préparez les formalités le plus vite possible, je ne veux plus les voir un instant de plus sous mes yeux sinon je crois que je vais les tuer.

Brugnon emmena de force les trois soldats hors des quartiers du colonel, leur avenir ne s'annonçait pas joyeux :-( . Le major revient immédiatement et annonça :

- Je n'ai pas fini mon rapport mon colonel
- Ah oui, quelle est la bonne nouvelle alors ?
- Les analyses complètes de l'objet qui appartiendrait à l'ennemi sont effectuées, elles sont ici.

Oulianov arracha la feuille des mains de Brugnon, il s'empressa de la parcourir des yeux et d'énoncer les analyses.

- Sac en plastique contenant aliments périmés (viandes). Présence d'emballages Leclerc et empreintes digitales, deux personnes ont été relevées : Marcel Durand, 30 ans, employé de supermarché, né à.... bla bla bla, on s'en fout, et Thomas A..... QUOI ? :ouch:

Le colonel n'en croyait pas ses yeux, c'était le fils de cette personne, il était pourtant porté disparu et présumé mort...

Soudain, Oulianov se mit à rire d'une façon machiavélique frisant la démence.

- On a touché le gros lot major. :sournois:
- Pensez-vous que les analyses sont fiables mon colonel, il faudrait les approfondir car le résultat n'a pas surpris que vous, moi je n'y crois pas, les empreintes digitales d'un présumé mort...
- Non, elles sont tout à fait fiables, je vais de ce pas trouver ce Marcel Durand qui a assurément été en contact avec lui. Toi le boutonneux tu restes là et tu m'attends, maintenant que ton escouade n'est plus, tu es entièrement sous mes ordres.
- Bien mon colonel !

Le colonel sortit et se dirigea avec tout son équipement sophistiqué vers le supermarché. La présence d'un tel bâtiment le surprit car désormais tout le monde faisait ses courses par Internet et personne n'allait dans les supermarchés depuis que la voiture à essence avait été interdite en Union Européenne. La plupart des gérants de supermarché s'étaient reconvertis dans la distribution à domicile. Oulianov arriva devant le lieu de travail de Marcel Durand et il y pénétra, comme il s'en doutait il n'y avait personne. Le colonel hurla :

- MARCEL DURAND
- Marcel Durand
- Mar... Durand
- …... Durand

Il y avait de l'écho, après la plainte d'Oulianov les trois employés apparurent et se dirigèrent vers lui.

- Bonjour monsieur vous désirez ? :hap:
- Je souhaite m'entretenir avec Marcel Durand
- C'est moi ! :hap:
- Bien, je souhaite m'informer sur la venue d'un jeune homme dans votre supermarché et qui aurait acheté de la viande.
- Mais bien sur, il était tout chou le petit, il est venu hier, que souhaitez-vous savoir sur lui bel étalon ? :hap:
- Heu... :hum: une description physique pour commencer.
- Ses fesses étaient visiblement bien fermes. :hap:
- Heu... :hum: je crois que je vais vous laisser, désolé du dérangement.

Le colonel entreprit de faire demi-tour et de s'éloigner de ces obsédés qui le regardaient bizzarement depuis tout à l'heure et dont il ne tirerait rien. Cependant un des employé, un émo-fashion-gothique (Bill), lui barra la route.

- Allons mon cher monsieur vous n'allez pas partir les mains vides, nous avons des articles de qualité à vous proposer. :hap:

Un des deux autres employé revient avec une brosse à chiotte à la main, le colonel ne l'avait même pas venu partir.

- Souple, pratique et efficace, la brosse Hitachi est de haute qualité et possède divers usages... :bave: seulement 9,99€ ! :hap:

Marcel Durand qui était également parti sans qu'Oulianov de s'en aperçoive, revient dans son dos avec un concombre.

- Entièrement élevé en culture biologique et provenant du Kenya, il est de loin le meilleur et il coûte seulement 4,99€ l'unité mais comme t'es mon ami je peux te le faire baisser à 3,99€ :hap:

Enfin Bill arriva face au colonel avec un gode à la main, ce fut le plus grosse erreur de sa vie...

- Et pour finir à seulement 2,99€...

Oulianov pris son arme d'assaut de son dos et l'arma, les balles sortaient des deux canons, semblaient pourfendre l'air environnant et fusaient à une vitesse inimaginable vers Bill. Les deux chargeurs de 30 balles furent vidés presque instantanément, la précision était remarquable, la quasi-totalité des munitions perforèrent le (pauvre) Bill, des morceaux de chair et d'habit se détachaient devant la violence de pénétration des balles. Il tomba dans une mare de sang et n'avait pas eu le temps de réaliser qu'il venait de mourir.

Le colonel se tourna pour voir où étaient les deux autres mais ils avaient déjà pris la fuite. Finalement Oulianov n'avait rien obtenu si ce n'était un mort de plus sur la conscience (quoi que il sentait que ce type méritait la mort), il rentra dans ses quartiers pour commencer à planifier la poursuite...


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