Rampe,_on_verra_apres
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Montpellier
Publié le 19/08/13 à 01:18:03 par Pseudo supprimé
C’est bon, je suis dans le train en direction de ma très chère ville, Montpellier. Je suis encore un peu sur les nerfs après m’être engueulée avec la guichetière qui mettait 3 ans à m’imprimer mon foutu billet alors que mon train entrait en gare. Confortablement installée, dans ce train pratiquement vide, avec du Deep Purple dans les oreilles, le monde semblait (pour une foi) tourner bien rond. MAIS, comme bien sûr ces moments sont toujours très courts, faut qu’un lourdaud vienne me parler. Un rebeu en plus. En bonne salope, je le regarde, je lui sourie, j’augmente le son de Bloodsucker et je ferme les yeux. Bah, il a bien fini par partir, mais il m’a quand même pris mon moment de sérénité, et pour ça, je le déteste. Arrivée en gare de Montpellier, je descends sous les voies pour sortir du bâtiment, je sens les regards s’attarder sur mes courbes gracieuses, soit sur mon décoté révélant ma poitrine assez généreuse, soit sur mes fesses moulées dans mon mini short blanc, contrastant avec mon bronzage qui rappelle de chaudes plages tropicales. Sauf que là, ce n’étais pas tellement la plage, mais bel et bien la ville, les pavés reflétant la lumière et la chaleur du soleil, la foule qui allait et venait, vaquant à ses occupations, les mendiants quémandant une pièce pour manger. Tous ces gens en plus de la chaleur étouffante, ça me foutait le tournis. Je mis mes aviators Ray Ban roses, une musique plus soft (Air) et je partis m’enfoncer dans cette foule grouillante et puant la transpiration.
Je devais rejoindre julien chez lui, dans son appartement vers la plage de la Canourgue, ce qui ferait une sacré trotte, surtout dans cette chaleur. Il y avait toujours ces regards sales et pesants des vieux hommes qui n’avaient pas touchés une femme depuis une dizaine d’années, des regards plus soft, mais plus sensuels des jeunes envieux de poser leurs mains sur ma peau, et leurs lèvres sur les miennes. Enfin, il y avait ces regards grinçants des femmes dans les quarantaines, jalouses de mon corps et de ma peau lisse et soyeuse.
Je remontais donc par les petites ruelles, à l’ombre des vieux bâtiments et à l’abri de la foule et des regards. D’un pas décidé et rythmé par le son de la basse dans « Le voyage de Pénélope » de Air. Je me rapprochais rapidement, et je fus vite sur cette petite place charmante et fraiche où quelques couples se câlinaient sur les bancs, sous l’ombre bienvenue des gros platanes. Moi, je n’aimais pas les couples, ça rendait de nous des êtres mielleux, sans fougue ni passion. Alors je préférais m’en tenir à des simples coups ou des relations très courtes. Je monte les escaliers, une certaine fièvre s’empare de moi, étais ce la torride chaleur de l’extérieur ? Ou la promesse de longues heures de plaisir ? Je ne le saurais certainement jamais.Je sonne à sa porte.
Je devais rejoindre julien chez lui, dans son appartement vers la plage de la Canourgue, ce qui ferait une sacré trotte, surtout dans cette chaleur. Il y avait toujours ces regards sales et pesants des vieux hommes qui n’avaient pas touchés une femme depuis une dizaine d’années, des regards plus soft, mais plus sensuels des jeunes envieux de poser leurs mains sur ma peau, et leurs lèvres sur les miennes. Enfin, il y avait ces regards grinçants des femmes dans les quarantaines, jalouses de mon corps et de ma peau lisse et soyeuse.
Je remontais donc par les petites ruelles, à l’ombre des vieux bâtiments et à l’abri de la foule et des regards. D’un pas décidé et rythmé par le son de la basse dans « Le voyage de Pénélope » de Air. Je me rapprochais rapidement, et je fus vite sur cette petite place charmante et fraiche où quelques couples se câlinaient sur les bancs, sous l’ombre bienvenue des gros platanes. Moi, je n’aimais pas les couples, ça rendait de nous des êtres mielleux, sans fougue ni passion. Alors je préférais m’en tenir à des simples coups ou des relations très courtes. Je monte les escaliers, une certaine fièvre s’empare de moi, étais ce la torride chaleur de l’extérieur ? Ou la promesse de longues heures de plaisir ? Je ne le saurais certainement jamais.Je sonne à sa porte.
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