Ma découverte de l'IRL - Saison 3
Par : MotherFakeur
Genre : Nawak
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 7
Publié le 16/03/09 à 09:59:49 par MotherFakeur
- CHUIS REVEILLAAYYYY !
J'attends qu'on vienne me chercher pour travaillayyy !
Mais j'espère prendre mon petit déjeuner ! (
POUR BIEN COMMENCER LA JOURNÉE !!
ET OUIIII, L'AMI DU PETIT DÉJEUNER ! L'AMIII RICOOORREEEEEEEEE !
" ... OOOOOOOUH !!! "
"... C'est qui l'abruti qui chante comme ça ? ..."
".... Faites-lui fermer sa gueule !..."
"... C'est qui l'enfoiré qui m'a réveillé ?!!..."
- Eh toi ! Arrête tout de suite tu veux bien ? T'es en garde à vue, pas chez mémé.
- Voui monsieur mais ils ont dit les deux policiers, mes deux potos, Gérard et Batiste qu'ils allaient venir me chercher au petit matin et ils sont pas là ! :0
- Il est même pas 5h, rendors-toi ou ça va mal se passer !
- VOUUUI MONSIEUR ! Commandant... à vos ordres en joue... feu !
-___________-
Ma découverte de l'IRL - Saison 3 - Episode 07
-¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯-
- Siiiii siiiiii ! (
- Tu vas trop vite on va avoir un accident !
- Pas de problème on a un airbag.
- wesh lolilol
- Arrête de faire rire l'autre rat il va conduire comme un abruti.
- Au lieu de te plaindre, regarde où sont les autres.
- Ils sont derrière nous !
- Merci... regarde précisément, t'es sur la banquette arrière !
- Je les entends assez pour te dire qu'ils sont prêts !
- .... TaïTaï, tu t'en sors ?!
- On bigrrcvvvaae fiillss de putttte
- Chaud on dirait un personnage de Mario Kart à te voir t'exciter sur ce volant.
- koi keskiya ?
- Rien.
- C'était même pas drôle.
- Taggle Burger King !
Nous roulions à vive allure depuis 10 minutes environ.
C'était chaud du cul, mais je dois avouer que Taïtaï se débrouillait plutôt bien ; il roulait rapidement et négociait les virages sans trop perdre de vitesse.
Mais malheureusement, les voitures de polices à nos trousses étaient elles aussi au taquet et leur proximité était dangereuse.
Il fallait trouver un moyen de les semer rapidement, car plus nous roulions, plus nous partions dans la direction opposée au commissariat.
- On peut pas continuer sur la route, il vont nous rattraper en mettant un barrage ou une autre merde dans le genre.
- ah ouii ta raiison
- Genre un hélico qui balance des mines. NFS hot pursuit 2 ...
- Tkt lé barrages cé tro des putes je me souviens on c'était prit un barrage avec lé potos on é allé en prison à caus de ça, heuresment on a jeté le cadavre de la pute lololol
cété fun je men souviens mdrrrrrr
- ... ah...
- ...
- .... attends, quoi !?
- Si vous essayez de me jeter par dessus bord je cries.
- Ne t'inquiètes pas, on va pas le faire.
- ouéé lol el é tro lourd ta vu ?
- Bon, je vais jeter un coup d'oeil derrière nous, vu que McNuggets a la flemme.
*BAM*
*Piiouuu*
Une balle venait d'être tirée et ricocha en plein sur le rétroviseur en frolant mon oreille droite de justesse.
- OMAGAD !
- il nous tiren deesssuuss vas y defon lé !!!
- Quoi ?
- sort ton COLT !! vas y à la tony montanat, le feu par le feu mon frere !!!
- Mais non, je vais pas leur tirer dessus, tu fonces et c'est tout. Si ça commence à tourner en fusillade on va crever. La fuite, c'est ce qu'il y a de vrai.
- Je suis plutôt d'accord.
- vays je fé koi putaiiann ? Il son trop rapide tkt
- Euh... t'as déjà vu Batman ? Il disparaît dans l'ombre en éteignant les lumières de sa Batmobile.
- ah ouééé ! nan jé pas compris...
*PAM* PAM*
- vas y sa merreee y vont nous toucher les pneusuuu !!!
- Avance plus vite connard je suis derrière je me fais canarder.
- vas y taggle l'hippopotamus !
- Je disais donc, faut faire comme Batman !
- porter une cap ?
- Arrêter les méchants ?
- OMFG...
- vas y mé explike jé pas compriiii !!
- ATTENTION !
Taïtaï braqua à droite, puis à gauche afin d'éviter un petit lapin qui traversait la route.
La voiture partit en cacahuète quelques secondes puis, heureusement, le contrôle fut rapidement repris.
- GG ! Maintenant on a les étincelles bleues et on peut faire un mini-turbo !
- koi ?
- Mais t'es trop con espèce de connard, on a failli avoir un accident... et tout ça pour un lapin !! o_O
- jvoulé pas l'ecraser nik ta mere salope de grosse chienne !
- Mais les flics nous poursuivent, trou du cul !
- et ben ça c de ta faute grognasse !
- Bon, vous m'écoutez bordel de couille ? On pourra pas les semer, Taïtaï, éteins tous les feux et vire dans le champ à droite là !
- non té fou jvai me bouffer un arbre ! jvé rien voir !
- Fais ce que je te dit !
- nik ta mere cé moi ki conduis !!!!
- Et c'est moi que vous suivez tous les deux depuis ce matin alors fais ce que que je te dis !
- vas y ok cé bon.... nike ta race
Taïtaï éteignit tous les phares puis tourna rapidement et avec beaucoup de force vers le bord de la route.
La nuit était noire et il n'y avait aucun lampadaire dans cette route complètement paumé, la visibilité était donc proche de zéro.
Nous sentîmes que la voiture dévalait une petite côte, puis continuait sa course dans ce qui semblait être un champ boueux au vue du bruits des roues.
- Accélère !
- je voi rien putain !!
- On prend le risque.. Louna, regarde derrière, les flics sont où ?
- Non je regarde pas, j'ai pas envie de me prendre une balle.
- Que tu regardes ou pas, si une balle traverse la vitre tu te la prends quand même en pleine tronche, connasse.
____
Maxime se réveilla en sursaut.
Dans un excès de stress il bondit de sa couchette et s'étala sur le sol.
Il lui fallut quelques minutes avant de comprendre que l'endroit sombre dans lequel il se trouvait était une cellule, sûrement un commissariat.
Il s'était betement fait attraper dans ce train... c'était fini.
Il se redressa difficilement, se mit à crier de toutes ses forces et tapa sa tête contre les murs.
- AAAAAAAAAAAAAH !
Ça ne pouvait pas être terminé, pas maintenant.
- Oh ! Eh ! Tu te calmes toi ! Tu veux des ennuis ? Pauvre taré !
Le gardien de nuit qui venait de surgir dans le coin du couloir repartit aussitôt, remplissant la cellule d'une odeur de cigarette et de jambon fumé.
Maxime tourna en rond, tenta en vain de s'ouvrir les veines avec un morceau de métal qui dépassait d'un barreau, réfléchis et relâcha un autre cri, plus fort et plus usant que le précédent.
L'homme ne se fit pas attendre et fit son apparition.
Cette fois, il ne dit aucun mot, mais son regard fit bien comprendre à Maxime qu'il allait prendre cher. Il retroussa ses manches, sortit une matraque de derrière son dos, ouvrit la porte de la cellule et commença à ruer de coup Maxime qui se recroquevilla au sol.
___
- J'ai faim.
- ah ouais un macdo tkt tro bon
- Chuuut, on va se faire spotted.
La voiture était arrêté au pied de ce qui semblait être un immense arbre.
Nous avions roulé à l'aveuglette à travers les champs pendant près d'une heure, à fond et dans la direction opposé à notre fuite, dans la bonne direction donc.
Les voitures de polices elles, ne nous lâchèrent pas durant 30 bonnes minutes au moins, parvenant à parquer leurs projecteurs sur nous en permanence jusqu'à ce que nous roulions par chance dans une énorme pente, nous permettant de les perdre de vue en un instant.
D'autres pentes, quelques virages hasardeux plus tard et nous étions là, à un endroit totalement inconnu, au pied de cet arbre, tentant de passer la nuit en serrant les fesses pour ne pas se faire repérer. Le jour lui, allait être une autre histoire.
- bon ben bon nuit siiisiii
- On fait pas de tour de garde ?
- Si vous voulez, moi je dors.
- moi ossi !!
- ...
----
Le beau matin, vers 6h, alors que le jour se levait à peine, je me réveillai doucement avec une odeur horrible dans les narines.
Je l'avais enduré toute la nuit, je sentais que mon cerveau s'en était imprégné.
J'ouvris les yeux puis contempla quelques instants les chaussettes de Taïtaï qui étaient collées contre mon nez.
- Y'a un cimetière là-dedans, c'est pas possible !
- mmm ?
- keskispassse ?
- ALLEZ LEVEZ VOUS ! On traîne pas le jour se lève !
- putin nik ta mere jé pa dormis la nuit derire moi jesui crevvé
- Tu veux qu'on se fasse attraper, allez, prend le volant avant qu'il fasse trop jour !
- atten je vé pisser avant
- Owii, je viens aussi.
- Dégueulasse.
- Et toi, t'as pas genre tes trois litres de coca quotidien à évacuer ?
- Je t'emmerde.
En compagnie de Taïtaï, j'ouvris la portière avant et sortis pieds nus dans l'herbe fraîche et mouillée par la rosée matinale.
Nous étions effectivement bien dans un champ, un immense, la route n'était même pas visible.
Quant aux voitures de police, aucun signe, mais il ne fallait pas traîner...
Je me dépêchai de sortir mon gourdin face à cet immense arbre et je commençai alors la vidange.
- c koi là bas ?
- Là-bas quoi ?
- le truc làba, cé pa le CISLA ?
- Ehh... ah si, merde, on a pas mal roulé en arrière...
Au loin, derrière nous, nous pouvions apercevoir la forme blanchâtre du CISLA qui se dessinait dans la brume comme un petit morceau de sucre au milieu d'un fond vert et gris.
- nik sa mre
- Bon, on a une voiture à présent, si on se dépêche et qu'on coupe par les champs, on est au commissariat dans moins de deux heures.
- ILS SALISSENT L'ARBRE SACRE PAR LEUR DÉCHETS ORGANIQUES CORROMPUS !
- L'ARBRE SACRE EST NOTRE TERRITOIRE !
- NOUS L'AVIONS DÉSIGNÉ AINSI !
- ARRIÈRE ! ENNEMIS !
Surpris par ces cris sortant de nulle part, je tournai la tête vers Taïtaï qui venait de se prendre une énorme pierre sur le haut de la casquette.
- Aiie nike ta mre ki sé qi a fait çça ???
- INTRUS !
- Le fruit de l'arbre sacré est défendu, son honneur tout autant ! (
Je suivis du regard Taïtaï quelques instants qui se grattait la tete en insultant toute sa famille puis je levai les yeux au ciel.
Deux petits boutonneux d'à peine 15 ans sortirent du feuillage de l'arbre en gueulant je ne sais même plus quelles conneries. J'ai immédiatement pensé à des Ewoks.
- WTF ?! Vous êtes qui ?
- NOUS SOMME LE PEUPLE DE LA FORÊT !
- Psttt... des elfes !
- ... DE LA FORÊT DES ELFES ! (
J'esquivai alors une pierre qui fonça sur moi comme un gros roxxor, la ramassai et la jetai à la tronche d'un des ewoks, il perdit alors l'équilibre et s'écrasa à mes pieds comme une merde.
- Aiiiiee... J'VAIS MOURIR OMWGGFFFF ! J'AI PLUS DE VIESSS MERDDDEE !!!!
- Les mecs, Samus est mort, on se regroupe !
Son pote disparu alors dans les feuillages de l'arbre... moi je me tournai vers ce "Samus" et le chopai par le col alors qu'il commençait à simuler un arrêt cardiaque.
- Dites à ma mère.... que je l'aime, je lègue ma Nintendo..64.. à...euuulkkk...
- T'es qui sale autiste ?
- ...
- tro mongo !! mdddr !!!
Je le lâchai et tournais mon regard vers les feuilles de l'immense arbre.
- Ouais, de gros mongoles... il me rappellent fortement quelque chose.
- moi ossi si sii tkt !!
- ... le CISLA !
- LE CILLSSLLLAAAA C'ESSSTT DE LLLAA MERRDDEEEEEEE !
- Plus aucun doute... vous venez du CISLA toi et tes potes ?
- Je ne parlerais que sous la tortue !
- La tortue ?
- ... la torture !
L'autiste se leva alors, me poussa, courut dans l'herbe puis s'entrava sur une pierre et tomba... pour se relever, re-courir et re-tomber.. ceci au moins trois fois, sous mes yeux, ceux de Taïtaï et ceux de Louna qui était sortit de la voiture pour voir ce qui se passait entre temps.
- C'est quoi ce bordel ?
- Des patients du CISLA, sûrement.
- Et qu'est-ce qu'il fait là ?
- Ce qu'ILS font là, y'en a d'autres cachés dans l'arbre là.
La voiture de police arriva alors dans notre dos sans qu'on ne la remarque. Elle s'arrêta à notre niveau et les deux hommes qui étaient à l'intérieur en sortir, braquant une armes sur nous.
- Enfin !
- Toute la nuit qu'on tourne dans ce bordel pour vous trouver.
- Allez, ne résistez pas, tournez vous on va vous passer les menottes.
- IMPUUUUREEEE !!!
- POLLLIIICCERRRIIIER IMPPUUUREE !!!
- MÉCRÉANTS !
- ALLEZ LES GARS ! FEUUUUU A PUISSANCE MAXIMUM !
Une avalanche impressionnante de pierres tomba alors en provenance de l'arbre, comme tombées du ciel.
Le tout s'explosa avec un bruit sourd sur la voiture des policiers, produisant une cacophonie de carcasse tordue et de vitres brisées. Les deux policiers, eux, tombèrent assommés sur le sol.
- C'est plus de la chance à ce niveau là.
- tro de la chatte tkt sisi !
- Ils arrêtent pas de se prendre des pierres dans la gueule.
- LA MENACE A ÉTÉ ÉRADIQUÉ MES FRÈRES ! PURIFIONS LE MONDE DES MENACES BARBARES ET MALHONNÊTES !
- NOUS VAINCRONS !
- WE ARE WARRIORS !
- Et les gars, je suis tombé de l'arbre, vous m'aidez à monter ?
- SAMUS EST VIVANT !
- OUUUAAIIISS !!
____
"... CHUI REVEILLAAYYYY !
J'attends qu'on vienne me chercher pour travaillayyy !
Mais j'espère prendre mon petit déjeuner ! (
POUR BIEN COMMENCER LA JOURNÉE !!
ET OUIIII, L'AMI DU PETIT DÉJEUNER ! L'AMIII RICOOORREEEEEEEEE ! ..."
Le bruit sortit Maxime d'un sommeil agité et noir.
La douleur était affreuse, il avait réussi à la supporter pendant son sommeil mais une fois réveillé, son corps fut tétanisé.
Hier soir c'était sa fête, il s'était fait tabasser comme jamais, il avait probablement une cote cassée.
Mais ça valait le coup.
Il se leva de sa couchette, s'accroupit à terre et cracha alors la petite clef grise qui tomba discrètement entre ses deux mains.
Il avait du dormir de peur de se faire fouiller pendant son sommeil.
Oui, ça valait le coup. :)
Il sourit, se dirigea en titubant vers les barreaux de la cellule et ouvrit doucement la gris en regardant autour de lui. Il avait attendu fébrilement la matinée, merci à la personne qui avait crié, il avait été réveillé au moment idéal.
Dans les couloirs sombres du commissariat endormi il réussit à se déplacer sans se faire repérer et à se glisser jusqu'au premier bureau qu'il vit.
Il y pénétra et surprit le policier qui tapait un rapport sur son ordinateur. Maxime lui explosa la tête contre son bureau sans qu'il ne puisse crier ou alerter du monde.
Ensuite, il attrapa sa chaise et le rua de coups... jusqu'à ce que le sang coule.
Il se sentit vengé.
Maxime cracha sur la dépouille de l'homme, et encore dans le silence, saisit son trousseau de clef. Trousseau de clef qu'il utilisa pour ouvrir le petit coffre derriere le bureau, petit coffre qui contenait un fusil à pompe.
Il s'en saisit avec quelques munitions, l'arma et se dirigea vers le couloir.
Le massacre allait commencer, il n'allait laisser aucun survivant... un dernier moment de gloire avant son suicide. Papa, Maman, Stéphanie, c'est pour vous.
____
To be continued...
J'attends qu'on vienne me chercher pour travaillayyy !
Mais j'espère prendre mon petit déjeuner ! (
POUR BIEN COMMENCER LA JOURNÉE !!
ET OUIIII, L'AMI DU PETIT DÉJEUNER ! L'AMIII RICOOORREEEEEEEEE !
" ... OOOOOOOUH !!! "
"... C'est qui l'abruti qui chante comme ça ? ..."
".... Faites-lui fermer sa gueule !..."
"... C'est qui l'enfoiré qui m'a réveillé ?!!..."
- Eh toi ! Arrête tout de suite tu veux bien ? T'es en garde à vue, pas chez mémé.
- Voui monsieur mais ils ont dit les deux policiers, mes deux potos, Gérard et Batiste qu'ils allaient venir me chercher au petit matin et ils sont pas là ! :0
- Il est même pas 5h, rendors-toi ou ça va mal se passer !
- VOUUUI MONSIEUR ! Commandant... à vos ordres en joue... feu !
-___________-
Ma découverte de l'IRL - Saison 3 - Episode 07
-¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯-
- Siiiii siiiiii ! (
- Tu vas trop vite on va avoir un accident !
- Pas de problème on a un airbag.
- wesh lolilol
- Arrête de faire rire l'autre rat il va conduire comme un abruti.
- Au lieu de te plaindre, regarde où sont les autres.
- Ils sont derrière nous !
- Merci... regarde précisément, t'es sur la banquette arrière !
- Je les entends assez pour te dire qu'ils sont prêts !
- .... TaïTaï, tu t'en sors ?!
- On bigrrcvvvaae fiillss de putttte
- Chaud on dirait un personnage de Mario Kart à te voir t'exciter sur ce volant.
- koi keskiya ?
- Rien.
- C'était même pas drôle.
- Taggle Burger King !
Nous roulions à vive allure depuis 10 minutes environ.
C'était chaud du cul, mais je dois avouer que Taïtaï se débrouillait plutôt bien ; il roulait rapidement et négociait les virages sans trop perdre de vitesse.
Mais malheureusement, les voitures de polices à nos trousses étaient elles aussi au taquet et leur proximité était dangereuse.
Il fallait trouver un moyen de les semer rapidement, car plus nous roulions, plus nous partions dans la direction opposée au commissariat.
- On peut pas continuer sur la route, il vont nous rattraper en mettant un barrage ou une autre merde dans le genre.
- ah ouii ta raiison
- Genre un hélico qui balance des mines. NFS hot pursuit 2 ...
- Tkt lé barrages cé tro des putes je me souviens on c'était prit un barrage avec lé potos on é allé en prison à caus de ça, heuresment on a jeté le cadavre de la pute lololol
cété fun je men souviens mdrrrrrr
- ... ah...
- ...
- .... attends, quoi !?
- Si vous essayez de me jeter par dessus bord je cries.
- Ne t'inquiètes pas, on va pas le faire.
- ouéé lol el é tro lourd ta vu ?
- Bon, je vais jeter un coup d'oeil derrière nous, vu que McNuggets a la flemme.
*BAM*
*Piiouuu*
Une balle venait d'être tirée et ricocha en plein sur le rétroviseur en frolant mon oreille droite de justesse.
- OMAGAD !
- il nous tiren deesssuuss vas y defon lé !!!
- Quoi ?
- sort ton COLT !! vas y à la tony montanat, le feu par le feu mon frere !!!
- Mais non, je vais pas leur tirer dessus, tu fonces et c'est tout. Si ça commence à tourner en fusillade on va crever. La fuite, c'est ce qu'il y a de vrai.
- Je suis plutôt d'accord.
- vays je fé koi putaiiann ? Il son trop rapide tkt
- Euh... t'as déjà vu Batman ? Il disparaît dans l'ombre en éteignant les lumières de sa Batmobile.
- ah ouééé ! nan jé pas compris...
*PAM* PAM*
- vas y sa merreee y vont nous toucher les pneusuuu !!!
- Avance plus vite connard je suis derrière je me fais canarder.
- vas y taggle l'hippopotamus !
- Je disais donc, faut faire comme Batman !
- porter une cap ?
- Arrêter les méchants ?
- OMFG...
- vas y mé explike jé pas compriiii !!
- ATTENTION !
Taïtaï braqua à droite, puis à gauche afin d'éviter un petit lapin qui traversait la route.
La voiture partit en cacahuète quelques secondes puis, heureusement, le contrôle fut rapidement repris.
- GG ! Maintenant on a les étincelles bleues et on peut faire un mini-turbo !
- koi ?
- Mais t'es trop con espèce de connard, on a failli avoir un accident... et tout ça pour un lapin !! o_O
- jvoulé pas l'ecraser nik ta mere salope de grosse chienne !
- Mais les flics nous poursuivent, trou du cul !
- et ben ça c de ta faute grognasse !
- Bon, vous m'écoutez bordel de couille ? On pourra pas les semer, Taïtaï, éteins tous les feux et vire dans le champ à droite là !
- non té fou jvai me bouffer un arbre ! jvé rien voir !
- Fais ce que je te dit !
- nik ta mere cé moi ki conduis !!!!
- Et c'est moi que vous suivez tous les deux depuis ce matin alors fais ce que que je te dis !
- vas y ok cé bon.... nike ta race
Taïtaï éteignit tous les phares puis tourna rapidement et avec beaucoup de force vers le bord de la route.
La nuit était noire et il n'y avait aucun lampadaire dans cette route complètement paumé, la visibilité était donc proche de zéro.
Nous sentîmes que la voiture dévalait une petite côte, puis continuait sa course dans ce qui semblait être un champ boueux au vue du bruits des roues.
- Accélère !
- je voi rien putain !!
- On prend le risque.. Louna, regarde derrière, les flics sont où ?
- Non je regarde pas, j'ai pas envie de me prendre une balle.
- Que tu regardes ou pas, si une balle traverse la vitre tu te la prends quand même en pleine tronche, connasse.
____
Maxime se réveilla en sursaut.
Dans un excès de stress il bondit de sa couchette et s'étala sur le sol.
Il lui fallut quelques minutes avant de comprendre que l'endroit sombre dans lequel il se trouvait était une cellule, sûrement un commissariat.
Il s'était betement fait attraper dans ce train... c'était fini.
Il se redressa difficilement, se mit à crier de toutes ses forces et tapa sa tête contre les murs.
- AAAAAAAAAAAAAH !
Ça ne pouvait pas être terminé, pas maintenant.
- Oh ! Eh ! Tu te calmes toi ! Tu veux des ennuis ? Pauvre taré !
Le gardien de nuit qui venait de surgir dans le coin du couloir repartit aussitôt, remplissant la cellule d'une odeur de cigarette et de jambon fumé.
Maxime tourna en rond, tenta en vain de s'ouvrir les veines avec un morceau de métal qui dépassait d'un barreau, réfléchis et relâcha un autre cri, plus fort et plus usant que le précédent.
L'homme ne se fit pas attendre et fit son apparition.
Cette fois, il ne dit aucun mot, mais son regard fit bien comprendre à Maxime qu'il allait prendre cher. Il retroussa ses manches, sortit une matraque de derrière son dos, ouvrit la porte de la cellule et commença à ruer de coup Maxime qui se recroquevilla au sol.
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- J'ai faim.
- ah ouais un macdo tkt tro bon
- Chuuut, on va se faire spotted.
La voiture était arrêté au pied de ce qui semblait être un immense arbre.
Nous avions roulé à l'aveuglette à travers les champs pendant près d'une heure, à fond et dans la direction opposé à notre fuite, dans la bonne direction donc.
Les voitures de polices elles, ne nous lâchèrent pas durant 30 bonnes minutes au moins, parvenant à parquer leurs projecteurs sur nous en permanence jusqu'à ce que nous roulions par chance dans une énorme pente, nous permettant de les perdre de vue en un instant.
D'autres pentes, quelques virages hasardeux plus tard et nous étions là, à un endroit totalement inconnu, au pied de cet arbre, tentant de passer la nuit en serrant les fesses pour ne pas se faire repérer. Le jour lui, allait être une autre histoire.
- bon ben bon nuit siiisiii
- On fait pas de tour de garde ?
- Si vous voulez, moi je dors.
- moi ossi !!
- ...
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Le beau matin, vers 6h, alors que le jour se levait à peine, je me réveillai doucement avec une odeur horrible dans les narines.
Je l'avais enduré toute la nuit, je sentais que mon cerveau s'en était imprégné.
J'ouvris les yeux puis contempla quelques instants les chaussettes de Taïtaï qui étaient collées contre mon nez.
- Y'a un cimetière là-dedans, c'est pas possible !
- mmm ?
- keskispassse ?
- ALLEZ LEVEZ VOUS ! On traîne pas le jour se lève !
- putin nik ta mere jé pa dormis la nuit derire moi jesui crevvé
- Tu veux qu'on se fasse attraper, allez, prend le volant avant qu'il fasse trop jour !
- atten je vé pisser avant
- Owii, je viens aussi.
- Dégueulasse.
- Et toi, t'as pas genre tes trois litres de coca quotidien à évacuer ?
- Je t'emmerde.
En compagnie de Taïtaï, j'ouvris la portière avant et sortis pieds nus dans l'herbe fraîche et mouillée par la rosée matinale.
Nous étions effectivement bien dans un champ, un immense, la route n'était même pas visible.
Quant aux voitures de police, aucun signe, mais il ne fallait pas traîner...
Je me dépêchai de sortir mon gourdin face à cet immense arbre et je commençai alors la vidange.
- c koi là bas ?
- Là-bas quoi ?
- le truc làba, cé pa le CISLA ?
- Ehh... ah si, merde, on a pas mal roulé en arrière...
Au loin, derrière nous, nous pouvions apercevoir la forme blanchâtre du CISLA qui se dessinait dans la brume comme un petit morceau de sucre au milieu d'un fond vert et gris.
- nik sa mre
- Bon, on a une voiture à présent, si on se dépêche et qu'on coupe par les champs, on est au commissariat dans moins de deux heures.
- ILS SALISSENT L'ARBRE SACRE PAR LEUR DÉCHETS ORGANIQUES CORROMPUS !
- L'ARBRE SACRE EST NOTRE TERRITOIRE !
- NOUS L'AVIONS DÉSIGNÉ AINSI !
- ARRIÈRE ! ENNEMIS !
Surpris par ces cris sortant de nulle part, je tournai la tête vers Taïtaï qui venait de se prendre une énorme pierre sur le haut de la casquette.
- Aiie nike ta mre ki sé qi a fait çça ???
- INTRUS !
- Le fruit de l'arbre sacré est défendu, son honneur tout autant ! (
Je suivis du regard Taïtaï quelques instants qui se grattait la tete en insultant toute sa famille puis je levai les yeux au ciel.
Deux petits boutonneux d'à peine 15 ans sortirent du feuillage de l'arbre en gueulant je ne sais même plus quelles conneries. J'ai immédiatement pensé à des Ewoks.
- WTF ?! Vous êtes qui ?
- NOUS SOMME LE PEUPLE DE LA FORÊT !
- Psttt... des elfes !
- ... DE LA FORÊT DES ELFES ! (
J'esquivai alors une pierre qui fonça sur moi comme un gros roxxor, la ramassai et la jetai à la tronche d'un des ewoks, il perdit alors l'équilibre et s'écrasa à mes pieds comme une merde.
- Aiiiiee... J'VAIS MOURIR OMWGGFFFF ! J'AI PLUS DE VIESSS MERDDDEE !!!!
- Les mecs, Samus est mort, on se regroupe !
Son pote disparu alors dans les feuillages de l'arbre... moi je me tournai vers ce "Samus" et le chopai par le col alors qu'il commençait à simuler un arrêt cardiaque.
- Dites à ma mère.... que je l'aime, je lègue ma Nintendo..64.. à...euuulkkk...
- T'es qui sale autiste ?
- ...
- tro mongo !! mdddr !!!
Je le lâchai et tournais mon regard vers les feuilles de l'immense arbre.
- Ouais, de gros mongoles... il me rappellent fortement quelque chose.
- moi ossi si sii tkt !!
- ... le CISLA !
- LE CILLSSLLLAAAA C'ESSSTT DE LLLAA MERRDDEEEEEEE !
- Plus aucun doute... vous venez du CISLA toi et tes potes ?
- Je ne parlerais que sous la tortue !
- La tortue ?
- ... la torture !
L'autiste se leva alors, me poussa, courut dans l'herbe puis s'entrava sur une pierre et tomba... pour se relever, re-courir et re-tomber.. ceci au moins trois fois, sous mes yeux, ceux de Taïtaï et ceux de Louna qui était sortit de la voiture pour voir ce qui se passait entre temps.
- C'est quoi ce bordel ?
- Des patients du CISLA, sûrement.
- Et qu'est-ce qu'il fait là ?
- Ce qu'ILS font là, y'en a d'autres cachés dans l'arbre là.
La voiture de police arriva alors dans notre dos sans qu'on ne la remarque. Elle s'arrêta à notre niveau et les deux hommes qui étaient à l'intérieur en sortir, braquant une armes sur nous.
- Enfin !
- Toute la nuit qu'on tourne dans ce bordel pour vous trouver.
- Allez, ne résistez pas, tournez vous on va vous passer les menottes.
- IMPUUUUREEEE !!!
- POLLLIIICCERRRIIIER IMPPUUUREE !!!
- MÉCRÉANTS !
- ALLEZ LES GARS ! FEUUUUU A PUISSANCE MAXIMUM !
Une avalanche impressionnante de pierres tomba alors en provenance de l'arbre, comme tombées du ciel.
Le tout s'explosa avec un bruit sourd sur la voiture des policiers, produisant une cacophonie de carcasse tordue et de vitres brisées. Les deux policiers, eux, tombèrent assommés sur le sol.
- C'est plus de la chance à ce niveau là.
- tro de la chatte tkt sisi !
- Ils arrêtent pas de se prendre des pierres dans la gueule.
- LA MENACE A ÉTÉ ÉRADIQUÉ MES FRÈRES ! PURIFIONS LE MONDE DES MENACES BARBARES ET MALHONNÊTES !
- NOUS VAINCRONS !
- WE ARE WARRIORS !
- Et les gars, je suis tombé de l'arbre, vous m'aidez à monter ?
- SAMUS EST VIVANT !
- OUUUAAIIISS !!
____
"... CHUI REVEILLAAYYYY !
J'attends qu'on vienne me chercher pour travaillayyy !
Mais j'espère prendre mon petit déjeuner ! (
POUR BIEN COMMENCER LA JOURNÉE !!
ET OUIIII, L'AMI DU PETIT DÉJEUNER ! L'AMIII RICOOORREEEEEEEEE ! ..."
Le bruit sortit Maxime d'un sommeil agité et noir.
La douleur était affreuse, il avait réussi à la supporter pendant son sommeil mais une fois réveillé, son corps fut tétanisé.
Hier soir c'était sa fête, il s'était fait tabasser comme jamais, il avait probablement une cote cassée.
Mais ça valait le coup.
Il se leva de sa couchette, s'accroupit à terre et cracha alors la petite clef grise qui tomba discrètement entre ses deux mains.
Il avait du dormir de peur de se faire fouiller pendant son sommeil.
Oui, ça valait le coup. :)
Il sourit, se dirigea en titubant vers les barreaux de la cellule et ouvrit doucement la gris en regardant autour de lui. Il avait attendu fébrilement la matinée, merci à la personne qui avait crié, il avait été réveillé au moment idéal.
Dans les couloirs sombres du commissariat endormi il réussit à se déplacer sans se faire repérer et à se glisser jusqu'au premier bureau qu'il vit.
Il y pénétra et surprit le policier qui tapait un rapport sur son ordinateur. Maxime lui explosa la tête contre son bureau sans qu'il ne puisse crier ou alerter du monde.
Ensuite, il attrapa sa chaise et le rua de coups... jusqu'à ce que le sang coule.
Il se sentit vengé.
Maxime cracha sur la dépouille de l'homme, et encore dans le silence, saisit son trousseau de clef. Trousseau de clef qu'il utilisa pour ouvrir le petit coffre derriere le bureau, petit coffre qui contenait un fusil à pompe.
Il s'en saisit avec quelques munitions, l'arma et se dirigea vers le couloir.
Le massacre allait commencer, il n'allait laisser aucun survivant... un dernier moment de gloire avant son suicide. Papa, Maman, Stéphanie, c'est pour vous.
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To be continued...
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