Ma découverte de l'IRL - Saison 3
Par : MotherFakeur
Genre : Nawak
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Publié le 16/03/09 à 09:50:46 par MotherFakeur
Les nuages furent peu à peu déplacés par le vent afin de laisser apercevoir l'entrée.
La majestueuse porte en or apparut pour la deuxième fois aux yeux de Robert.
Il est mort à deux reprises, celle-ci était définitive.
Les ours joueurs de harpe étaient toujours là et Robert, vivait un moment de joie intense.
Il rebondit sur plusieurs nuages, riait, et volait dans les cieux, complétement nu, le zizi à l'air.
Après plusieurs acrobaties vertigineuses devant l'entrée du paradis, le pedobear se posa calmement sur un immense nuage et se dirigea vers son semblable, Saint-Pierrobear.
- Bienlbonjour !
- Bienlbonjour à toi mon frère. Ici c'est le vœu de bonne santé et de bonheur.
- Oui oui, je sais... cette fois je suis bien mort, ouvre donc cette porte cher confrère.
- Tu es au paradis des pédobear, car tu es mort dans d'atroces souffrances.
- Ah oui, ça je sais... mon propre fils. :/
- Tu pourras goûter au repos éternel ici.
- J'espère bien.
Une immense clef assortie et dans les proportions du portail apparut soudain miraculeusement.
Robert s'en saisit et l'utilisa pour enfin pousser les lourdes portes... et pénétrer dans le paradis, son paradis...
À lui le repos bien mérité... à lui la paix, enfin.
- Let's rock's baby !
-___________-
Ma découverte de l'IRL - Saison 3 - Episode 01
-¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯-
Le CISLA vivait ses dernières heures en cette soirée.
L'alerte avait été donnée depuis maintenant une bonne demi-heure, la police était absolument partout. Les champs étaient remplis de chiens, des hélicoptères éclairaient tous les environs et des unités au sol couvraient la moindre parcelle de terrain.
L'émeute commençait juste à être maîtrisée quand les forces de police investirent les lieux et commencèrent à calmer les foules. Tous les patients furent regroupés, et comptés pour que la nouvelle tombe alors officiellement : 14 individus venaient de "franchir le mur".
Le Chef de la police, suivi de ses deux adjoints, s'empressa de rejoindre Pascal dans son bureau. Ce dernier, le teint livide, regarda les hommes entrer d'un air totalement absent.
- Comment cela a-t-il pu se produire, Monsieur le Grand Frère ?
- Ça s'est produit...
- Vous vous rendez compte que ce centre contient les pires individus de toute la région, ce centre a reçu des financements énormes, il ne devait PAS y avoir de tels problèmes !
Tous les systèmes de sécurité l'empêchaient.
- Il y a eu une faille non contrôlée, je... je n'ai rien vu venir.
- Ne dramatisons pas, nous allons rapidement les retrouver de toute façon, ne vous inquiétez pas pour ça, les effectifs d'hommes mobilisés depuis l'alerte est impressionnant, nous allons les retrouver avant le lever du jour.
- J'espère, je n'aimerais pas perdre ma crédibilité.
- Je pense que vous l'avez déjà perdue, Monsieur.
- ... Avez-vous emmené les deux corps ?
- Mon équipe est en ce moment même en train de les examiner.
- Bien...
Ces deux corps n'avaient donc pas encore été identifiés, Pascal souffla intérieurement.
Si la police découvrait que Robert Cisleauk travaillait ici depuis 4 ans, il était fichu.
Ce n'était tout de même qu'une question de temps avant que vérité soit faite, mais à ce moment là, Pascal sera déjà loin. Il allait abandonner son centre, la nuit même.
- Il est vrai qu'un des évadés a été arrêté avant qu'il ne puisse s'enfuir ?
- Oui, je l'ai attrapé moi-même.
- C'est déjà ça, où est-il ?
- Dans la pièce d'à coté, je l'ai collé dans ma cellule personnelle en attendant de trouver quoi faire de lui.
- Vous l'avez interrogé ?
- Pas encore.
- Si vous le voulez bien, moi et mes deux adjoints aimerions lui toucher deux mots.
- C'est vous le chef.
Les trois hommes quittèrent le bureau du directeur et pénétrèrent dans une petite cellule blanche d'à peine 6 mètres carré. Un jeune garçon d'environ 19 ans était recroquevillé contre un coin et jeta un coup d'œil curieux aux trois agents.
- Bonsoir, je me présente, Inspecteur Arbustenchaif, voici mes adjoints, Baptiste et Gérard.
- Je vais crevay ? Peine de mort spotted ?
- Non, pourquoi ça ?
- Je sais pas, j'ai quand même été à deux poils de bite de m'échapper.
- Hum... vous êtes monsieur, Delacre, c'est ça ?
- Je sais plus, peut-être, pourquoi ?
- Nous aimerions vous parler de cette tentative d'évasion.
- Vous risquez gros.
- Ah ! La peine de mort alors...
- Non, elle est inexistante dans ce pays depuis déjà pas mal d'années, malheureusement je dirais.
- Mais alors quoi ?
- Le CISLA est un centre de rééducation pour les personnes comme vous, qui ont des problèmes avec les jeux-vidéo et la vie sociale. Ce que vous et vos amis avez fait ce soir, est totalement surréaliste comparé à votre situation. Vous risquez chacun entre 10 et 15 ans de prison. Deux corps ont été retrouvés.
- Haaannn !
- Je suis venu vous avertir de la peine encourue. Si tout se passe bien, tous vos petits camarades seront retrouvés d'ici demain matin. Le moment venu nous viendrons vous chercher afin de vous mettre en prison de haute-sécurité en attendant le jugement.
- Mais moi j'ai tué personne !
- Gardez ça pour le procès, Monsieur Delacre.
___
Le chien aboyait comme un dératé, obligeant son maître à ralentir le pas.
Le molosse venait de renifler quelque chose par terre.
Dans la nuit, l'agent de police ne reconnut pas tout de suite ce qui était allongé sur l'herbe.
Il s'approcha doucement, braqua sa lampe-torche à terre et découvrit le cadavre d'un adolescent les yeux injectés de sang. Sans plus attendre, l'homme avertit le central avec une expression mi-surprise et mi-satisfaite.
*J'en ai trouvé un, il est mort, vous pouvez l'enlever à la liste des fugitifs.*
*Bien reçu, votre position est enregistrée, le corps va partir pour une identification.*
La découverte du premier fugitif motiva les troupes plus que jamais en cette nuit glaciale, et, une petite demi-heure seulement après l'alerte, les patrouilles qui quadrillaient sans répits le moindre mètre-carré de champs furent remplies d'une motivation sans faille qui allait les faire tenir toute la nuit.
___
Roh putain, nom d'un zizi !
Il m'avait pas raté ce geekomoche de merde.
Je le savais qu'il était louche ce trouduc de sale traître.
Je courrais à petite foulée depuis peut-être une heure en agonisant de douleur.
C'était véritablement horrible, ça brulait, piquait et rebrulait derrière.
La main gauche dans mon tee-shirt appuyait fortement sur la plaie ouverte en laissant couler un faible débit de sang noir entre ses doigts.
C'était le foie, ce gros con m'avait enfoncé sa lame de merde dans mon foie !
Enfin je crois... en fait j'en sais rien, mais il m'avait quand même bien slashé sa mère l'enculé.
J'avais envie de vomir, de dormir, de m'asseoir sur l'herbe, mais je ne pouvais pas pour la bonne et seule raison que les policiers étaient partout derrière moi.
J'avais une infime longueur d'avance, c'est pourquoi je ne devais pas m'arrêter.
Même si au fond de moi, je savais honnêtement que je ne verrais peut-être pas la lumière du jour.
Je n'avais aucun repère temporel, il m'est donc impossible de vous dire depuis combien de temps je courrais quand je le vis. À ce moment-là j'étais épuisé, à la limite de l'évanouissement et c'est pourquoi la vue de l'avion Mexico Airlines me soulagea à mort. La vielle carcasse était rouillée, on pouvait y distinguer les différentes traces d'un immense incendie, ses ailes avaient disparu.
Je ne sus même pas pourquoi je m'y engouffrai, si je me reposais à l'intérieur, les policiers qui étaient derrière moi allaient me trouver, ils étaient pas cons... mais tout de même, je pénétrai à l'intérieur le souffle coupé, de toute façon, c'était soit je mourrais, soit je me faisais attraper.
____
La ville qui se trouvait le plus près du CISLA portait le nom de Marly-Gomont.
Cette petite bourgade tranquille n'avait jamais connu aucun problème, jusqu'à ce soir-là évidemment. Les policiers étaient postés à chaque coin de rue, des hélicoptères éclairaient toute la zone et les habitants, inquiets sortaient dans les rues pour interpeller les policiers.
Tout le monde était sur les nerfs, l'alerte avait été donnée depuis deux heures, il y avait de fortes chances pour que des fugitifs du CISLA passent par ce patelin.
....shhhhss... Power Ranger à Ranger 1 .... Shhhhss...est-ce que vous me recevez ? ...shhhhss...
....shhhhss.... Cinq sur cinq Power Ranger, rien d'anormal....shhhhss...
...shhhhss......Bien reçu, Gardez l'œil, Ranger 1 ...shhhhss...
Power Ranger tourna calmement au coin de la rue avec sa lampe torche et son chien tandis que non loin de là, dans l'obscurité d'une ruelle, Eva et Manu apparurent essoufflés.
Ils avaient couru non-stop depuis l'alerte.
- J'en peux plus.
- Moi aussi, on va se reposer un peu.
- Ils sont partout...
- Je sais, c'était pas prévu, l'émeute devait nous laisser le champ libre, t'inquiètes, on va s'en sortir...
- On est des monstres.
- De quoi ?
- On les a tous laissés quand l'alarme a sonné, je suis sûre qu'ils se sont faits attraper.
- C'est pas notre problème.
- Mais quand même... sans Neo et E874 on ne serait jamais dehors en ce moment.
- Ces deux types sont de la pire espèce, des gros nolifes sans intelligence, ce ne serait pas plus mal qu'ils se fassent choper.
- Qu'est-ce que tu as contre les nolifes ?
- Rien, mais j'en ai un peu trop côtoyé ces derniers années, je n'en peux plus.
- Merci pour moi...
- Je suis désolé.... c'est bon t'es reposée ? Il faut partir la police va sûrement commencer à barrer les routes.
- Mais on va où ?
- Si on se dépêche, demain avant midi on est dans un train pour la Suisse, maintenant magne-toi.
- La Suisse ? Attends mais...
- On a pas le temps, viens !
____
- léééé connnddééééééé
- on vous kickeee !!!!
- vos chatte a vos merdeeee
- nou on é librree !
- vos mére !
- Arf ! Nom d'un petit bonhomme !
Les weshs me tombèrent dessus à peine eus-je mis le premier pied dans l'avion.
- loool mé cé le nolife
- ta vu la cachette !!!
- on é dé fous !
- niké lé condé mdrrrrr
- indétectable !!!!
- on avé dis quon allé se venger
- oué on é des frére
- on a pas oublié cousin
- ya quatre en l'ordi à momo sur GTA !!!
- oué
- Vous croyez que c'est le moment là pour reparler de ces vieilles conneries ?
- pk tu te tien le bide ???
- cé koi
- omg il é blesséééé !
- gore mdrrrr
- Je peux m'allonger quelque part ?
- noonnn !!!!
- vas y momo t'abuse il va mourir
- ah oué lol
- mdrrr
- mort de lol
- Aile Mao
- Rohff
- non cé Rolf mdrr
- pareille xD
- koment tu té fé ça au ventree ?
- J'ai reçu un vilain epic fail.
- un épic koi ?
- Taggle.
- Voua ziva j'vé te défoncer !!!!!
Le fumigène entra par un des hublots et rebondit sur la tête d'un des weshs pour atterrir à terre, répendant en quelques instants son gaz toxique.
*Police, sortez d'ici les mains en l'air !*
*C'est terminé, rendez vous.*
Par réflexe je me jetai au sol et repliai ma tête dans mes habits.
Paniqué, je me forçai à ouvrir les yeux et passai ma tête calmement par un des hublots.
Une dizaine de type avec des chiens étaient posés devant l'avion, comme je l'avais pensé, me reposer dans cet avion m'aura été fatal. Je pensais vraiment à ce moment-là, que ma cavale aura été la plus bidesque de toute l'histoire des cavales.
___
L'air dans le coffre commençait à devenir rare, mais Neo s'en contrefichait.
Il avait eu la chance de sa vie en tombant sur un vieil hippie en arrivant au niveau de la première route. Au vue de son apparence et au retentissement des sirènes au loin, Neo n'eut même pas à s'expliquer et l'homme, dans sa gracieuse gentillesse, l'avait totalement couvert en le cachant dans le coffre de sa voiture.
Pendant cette première nuit de cavale, Neo réussit à passer tous les barrages pour rejoindre sa ville natale à la première heure le matin.
____
- onn éé baisséééé !!
- ta vuss
- nik sa mere lé poules !!!
- ta vus
- chanmé
- Je plussoie.
- tu koi ?
- jé pas compris lol
- xD
- mdrrr
Nous étions tous couchés au sol, en essayant de passer le plus possible en-dessous de la fumée.
J'étais figé, je ne savais pas comment faire...
Rester à l'intérieur en attendant de me faire cueillir ou sortir et me faire cueillir ?
- on fé koi ?
- oué on é mal !!
- Je crois qu'on a pas le choix, on se rend.
- noonn
- jamééé
Je pris mon courage à deux mains et retentai un coup d'oeil à l'extérieur, les policiers étaient encore là, mais plus nombreux cette fois.
Ils donnaient plusieurs appels et préparaient des genres de fusils à fléchettes.
Je me rejetai au sol.
- Ça pue du fion un max.
- on fé koi ???
- oué toi le guique ké intelligent !!!
- xDDD
- Je l'ai dit, on se rend. C'est ça ou on se fait tirer à vue.
Vous avez vu mon état, de toute façon je vais pas tarder à crever... Game Over comme on dit.
- loouuseeuur
- la mort ou la prison frere
- nos on é des fous on se fera pas avoir
- lé mec g une idée
- de koi
- on va pousser l'avion dans la pent derrire !!
- De quoi ?
- oué les gars on se penche tous d'un coté et on fait roulé l'avion sur la pente là
- trop bonne l'idéeeeee !!!!!!
- trop bon !!!!!!!
- é on lé nique
- Bien d'essayer de faire bouger un avion ?
- allez lé mecs
- oué lol
- Non, maintenant j'en ai marre, je suis crevé, on se rend et point barre.
- tkt clicli on domine tkt
- le son du ter ter dans les bac fils de pute
- go go go
- Non ! Faites pas ça putain ! Nan !
*Dernier avertissement et on investit cet avion à la manière forte*
*Sortez les mains en l'air*
- allé lé mec !
- ho issseeee
- J'y crois pas une seconde...
*ssssshhaaaarrrrkkkk*
Nous sentîmes l'épave se déplacer de quelques centimètres.
Ces cons allaient le faire... je pris peur et m'accrochai à un siège de toutes mes forces.
- wesh momo ca marche
- oué les gars continuez le avion il bouge
- Chaud, c'est le KFC qui vous donne des muscles comme ça ?
- allllééééé
- continezzzz
- la pattate mon frèèrree
- tkt on é la !!!
Je pensais avoir tout vu pendant mon excursion IRL, et ben non.
À l'intérieur d'un vieil avion écrasé depuis des années, neuf racailles, penchées contre les rebords faisaient terriblement pencher la carcasse.
L'avion posé en haut d'une petite colline, se déplaça doucement d'à peine un mètre... et amorça sa chute pour dévaler la pente à toute vitesse.
- yaaaah aacrochééééé vouuus
- lol
- kom dans le début de jorassique parke troi
- lol ah oué
- mdrr
- Haaaann !
La chute fut assez rapide mais très brusque.
C'est comme les roues d'Hamster dans lesquelles je jouais étant gosse, sauf que là ça faisait des tours complets.
- Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Ils font bouger cet avion monsieur !
- Quoi ?
- Regardez ils vont rouler sur la pente !
- Nom de dieu !
- Vite ! Ils descendent ! Courez en bas et attrapez-les, tirez à vue s'ils bougent.
Les hommes lâchèrent leurs chiens et dévalèrent la pente derrière l'avion. Celui-ci prit une vitesse impressionnante pour enfin se stopper brusquement contre un tas d'arbres.
- je vé vomiirrrr
- mdrrr tro fort lé gars
- *Beeuurrrrbb*
- wesh tkt nik les condé le son du tere ter dans les bac à leclerd fild de pute tktk ktk wesh on bigrave
- mdrrrrrrrrr
- cété kom jackass ! lol
- *'Beuurrrb*
- Je suis vivant ?
Complètement sonné, je rampai vers un trou de la carcasse afin de m'y engouffrer.
Je fis une petite chute de quelques centimètres et me retrouvai dans l'herbe fraîche, mon sang en tâcha quelques brins.
Je pris appui sur mes bras, me relevai difficilement et tournai la tête vers la pente, les hommes arrivaient en courant, les chiens eux étaient déjà là.
Trois bergers allemands, apparemment dressés, se dirigèrent doucement vers moi.
Dans Resident Evil j'aurais su quoi faire mais là... just owned.
C'est au moment de me barrer comme un gros lâche que je sentis quelque chose m'effleurer derrière moi, je me retournai et faillis kicker Momo en croyant que c'était un chien.
Les racailles avaient emprunté le même chemin que moi et se retrouvèrent donc eux aussi face aux trois molosses enragés.
- wesh mec lé condé
- cho les clepsssss
- on se tire
- mdrr
- on lé a eu
- venez lé gar
- xD
Le groupe partit en direction de la forêt, qui grâce à ses premiers arbres, avait stoppé notre chute. Je n'avais pas le choix et les suivis, il fallait encore courir...
Dès le début de notre course, les chiens nous suivirent à pleines pattes en aboyant.
Je courus le plus vite que je pus, mais ce n'était pas assez... mon ventre me faisait souffrir.
Je pouvais sentir le souffle des chiens sur mon cul et entendre le cri des hommes qui venaient probablement d'arriver à l'avion.
Je m'attendais à me faire bouffer les couilles quand je n'en crus pas mes yeux.
Les chiens ne me lynchèrent pas mais me dépassèrent, pour foncer sur le groupe des wesh qui couraient 5 mètres devant moi.
Chaud.
- wessssh lé chiennnn
- a pk il nous lache pas !!!
- regardé ila rien fé o nolaïfe !!!
- vas y cé des chiens raciste
- putain
- cé le techi kon a dans les poches cousins !!!!!
- aaaaaaaahhh
- Jette tout !!
- jette mon frère !
- non t'es fous 6€ le kilo je garde tout tkt
Devant moi les chiens gagnaient du terrain sur les racailles, ceux-ci accélérèrent et disparurent dans les profondeurs de la forêt. Quant à moi je ralentis, tournai à droite, puis à gauche, essayant de me perdre moi même afin que les hommes dans mon dos me perdent aussi.
Je restais dans cet état de panique et de hasard peut-être deux bonnes heures, alternant marche et course. Je ne savais pas où j'étais ni où étaient les autres ni même dans quelle direction je me dirigeais...
J'étais désorienté, perdu dans les bois... jusqu'à ce moment-là.
J'étais contre un buisson en train de faire pipi, je me souviens que ça faisait de la fumée et que j'avais ri beaucoup.
Bref, je faisais mon pipi quand je vis quelque chose au loin, un genre de maison...
Je refermai ma braguette, et boitant, me dirigeai vers ce signe de soudaine civilisation.
(j'avais très faim + soif...)
La cabane en bois était construite de travers, avec quelques poules dans la cour.
Payes ta maison de pécore.
Il devait être le milieu de la nuit, voire peut-être la fin... je n'en savais rien.
J'étais épuisé, je n'osais même plus regarder ma blessure... le sang avait imbibé tout mon sweat-shirt.
Je n'avais donc pas trop le choix et m'approchais de la vieille bâtisse.
À mon arrivée j'entendis un chien aboyer et une fenêtre s'allumer à l'étage.
Un vieux paysan sortit alors un fusil à la main.... moi, je pris peur et voulus m'enfuir, malheureusement je n'avais pas vu ce râteau posé par terre et la suite... ben je m'en souviens plus, m'voyez ?
____
Le jour se leva sur le CISLA.
Le centre portait les marques d'une nuit agitée, les nolifes étaient intenables et Pascal, le directeur du centre introuvable.
Les deux cadavres du sixième étage avaient été identifiés, il s'agissait de Romain Paolo et de Robert Cisleauk.
Le même Robert Cisleauk qui devait être mort il y a quatre ans dans un accident d'avion.
Le président venait tout juste de faire sa déclaration, il était environ 10h.
L'inspecteur Arbustenchaif ne tenait pas en place, il était chargé de l'affaire et il n'avait qu'une semaine pour retrouver tous les fugitifs. La nuit fut pourtant assez bonne, huit personnes ont été attrapées et une autre a été retrouvée morte. Mais les autres restaient introuvables et à part sillonner la région au hasard, les enquêteurs n'avaient aucune piste.
Il ne leur restait qu'une solution...
Arbustenchaif, Baptiste et Gérard entrèrent dans la cellule de Grégoire et le réveillèrent.
- Hein... que... ça y est je vais en prison ?
- Nous avons un marché à te proposer.
- De kouaa ?
- Pascal Le Grand Frère a disparu, le centre risque une fermeture immédiate, et tous tes amis sont introuvables.
- Ben cherchez bande de naab.
Chaud le gars qui se plaint alors que c'est un gros newbie.
- Le gouvernement a annoncé des impératifs ce matin et nous n'y arriverons jamais.
Tu vas nous aider.
- De kouaaa ?
- Baptiste et Gérard ici présents sont chargés de retrouver tous les fugitifs, tu vas les seconder.
- Non, je suis pas un traître... bande de salauds.
- C'est ça ou la prison.
- Je préfère la prison... ou pas.
- Tu as connu un certain François dans ce centre, non ?
- Non.. c'est qui ?
- Tu a été compagnon de cellule avec lui quelques jours selon ton dossier, tu le connais donc bien.
- Euh, nan... peut être... tu veux un cookie ?
- Il est très dangereux... ses empreintes ont été trouvées sur deux cadavres cette nuit, il a même échappé à nos hommes dans une épave d'avion. Nous pensons que c'est un dangereux psychopathe, lui, et les autres qui se sont échappés hier soir. Toi, Grégoire Delacre tu vas nous aider à les retrouver car tu es un nolife, tu es comme eux, tu raisonnes comme eux.
- Huummm... J'accepte pas.
- De toute façon tu n'as même pas le choix. C'est ça ou la prison.
- Huummm... dans ce cas j'accepte... je suis payé comment ?
---
To be continued...
La majestueuse porte en or apparut pour la deuxième fois aux yeux de Robert.
Il est mort à deux reprises, celle-ci était définitive.
Les ours joueurs de harpe étaient toujours là et Robert, vivait un moment de joie intense.
Il rebondit sur plusieurs nuages, riait, et volait dans les cieux, complétement nu, le zizi à l'air.
Après plusieurs acrobaties vertigineuses devant l'entrée du paradis, le pedobear se posa calmement sur un immense nuage et se dirigea vers son semblable, Saint-Pierrobear.
- Bienlbonjour !
- Bienlbonjour à toi mon frère. Ici c'est le vœu de bonne santé et de bonheur.
- Oui oui, je sais... cette fois je suis bien mort, ouvre donc cette porte cher confrère.
- Tu es au paradis des pédobear, car tu es mort dans d'atroces souffrances.
- Ah oui, ça je sais... mon propre fils. :/
- Tu pourras goûter au repos éternel ici.
- J'espère bien.
Une immense clef assortie et dans les proportions du portail apparut soudain miraculeusement.
Robert s'en saisit et l'utilisa pour enfin pousser les lourdes portes... et pénétrer dans le paradis, son paradis...
À lui le repos bien mérité... à lui la paix, enfin.
- Let's rock's baby !
-___________-
Ma découverte de l'IRL - Saison 3 - Episode 01
-¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯-
Le CISLA vivait ses dernières heures en cette soirée.
L'alerte avait été donnée depuis maintenant une bonne demi-heure, la police était absolument partout. Les champs étaient remplis de chiens, des hélicoptères éclairaient tous les environs et des unités au sol couvraient la moindre parcelle de terrain.
L'émeute commençait juste à être maîtrisée quand les forces de police investirent les lieux et commencèrent à calmer les foules. Tous les patients furent regroupés, et comptés pour que la nouvelle tombe alors officiellement : 14 individus venaient de "franchir le mur".
Le Chef de la police, suivi de ses deux adjoints, s'empressa de rejoindre Pascal dans son bureau. Ce dernier, le teint livide, regarda les hommes entrer d'un air totalement absent.
- Comment cela a-t-il pu se produire, Monsieur le Grand Frère ?
- Ça s'est produit...
- Vous vous rendez compte que ce centre contient les pires individus de toute la région, ce centre a reçu des financements énormes, il ne devait PAS y avoir de tels problèmes !
Tous les systèmes de sécurité l'empêchaient.
- Il y a eu une faille non contrôlée, je... je n'ai rien vu venir.
- Ne dramatisons pas, nous allons rapidement les retrouver de toute façon, ne vous inquiétez pas pour ça, les effectifs d'hommes mobilisés depuis l'alerte est impressionnant, nous allons les retrouver avant le lever du jour.
- J'espère, je n'aimerais pas perdre ma crédibilité.
- Je pense que vous l'avez déjà perdue, Monsieur.
- ... Avez-vous emmené les deux corps ?
- Mon équipe est en ce moment même en train de les examiner.
- Bien...
Ces deux corps n'avaient donc pas encore été identifiés, Pascal souffla intérieurement.
Si la police découvrait que Robert Cisleauk travaillait ici depuis 4 ans, il était fichu.
Ce n'était tout de même qu'une question de temps avant que vérité soit faite, mais à ce moment là, Pascal sera déjà loin. Il allait abandonner son centre, la nuit même.
- Il est vrai qu'un des évadés a été arrêté avant qu'il ne puisse s'enfuir ?
- Oui, je l'ai attrapé moi-même.
- C'est déjà ça, où est-il ?
- Dans la pièce d'à coté, je l'ai collé dans ma cellule personnelle en attendant de trouver quoi faire de lui.
- Vous l'avez interrogé ?
- Pas encore.
- Si vous le voulez bien, moi et mes deux adjoints aimerions lui toucher deux mots.
- C'est vous le chef.
Les trois hommes quittèrent le bureau du directeur et pénétrèrent dans une petite cellule blanche d'à peine 6 mètres carré. Un jeune garçon d'environ 19 ans était recroquevillé contre un coin et jeta un coup d'œil curieux aux trois agents.
- Bonsoir, je me présente, Inspecteur Arbustenchaif, voici mes adjoints, Baptiste et Gérard.
- Je vais crevay ? Peine de mort spotted ?
- Non, pourquoi ça ?
- Je sais pas, j'ai quand même été à deux poils de bite de m'échapper.
- Hum... vous êtes monsieur, Delacre, c'est ça ?
- Je sais plus, peut-être, pourquoi ?
- Nous aimerions vous parler de cette tentative d'évasion.
- Vous risquez gros.
- Ah ! La peine de mort alors...
- Non, elle est inexistante dans ce pays depuis déjà pas mal d'années, malheureusement je dirais.
- Mais alors quoi ?
- Le CISLA est un centre de rééducation pour les personnes comme vous, qui ont des problèmes avec les jeux-vidéo et la vie sociale. Ce que vous et vos amis avez fait ce soir, est totalement surréaliste comparé à votre situation. Vous risquez chacun entre 10 et 15 ans de prison. Deux corps ont été retrouvés.
- Haaannn !
- Je suis venu vous avertir de la peine encourue. Si tout se passe bien, tous vos petits camarades seront retrouvés d'ici demain matin. Le moment venu nous viendrons vous chercher afin de vous mettre en prison de haute-sécurité en attendant le jugement.
- Mais moi j'ai tué personne !
- Gardez ça pour le procès, Monsieur Delacre.
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Le chien aboyait comme un dératé, obligeant son maître à ralentir le pas.
Le molosse venait de renifler quelque chose par terre.
Dans la nuit, l'agent de police ne reconnut pas tout de suite ce qui était allongé sur l'herbe.
Il s'approcha doucement, braqua sa lampe-torche à terre et découvrit le cadavre d'un adolescent les yeux injectés de sang. Sans plus attendre, l'homme avertit le central avec une expression mi-surprise et mi-satisfaite.
*J'en ai trouvé un, il est mort, vous pouvez l'enlever à la liste des fugitifs.*
*Bien reçu, votre position est enregistrée, le corps va partir pour une identification.*
La découverte du premier fugitif motiva les troupes plus que jamais en cette nuit glaciale, et, une petite demi-heure seulement après l'alerte, les patrouilles qui quadrillaient sans répits le moindre mètre-carré de champs furent remplies d'une motivation sans faille qui allait les faire tenir toute la nuit.
___
Roh putain, nom d'un zizi !
Il m'avait pas raté ce geekomoche de merde.
Je le savais qu'il était louche ce trouduc de sale traître.
Je courrais à petite foulée depuis peut-être une heure en agonisant de douleur.
C'était véritablement horrible, ça brulait, piquait et rebrulait derrière.
La main gauche dans mon tee-shirt appuyait fortement sur la plaie ouverte en laissant couler un faible débit de sang noir entre ses doigts.
C'était le foie, ce gros con m'avait enfoncé sa lame de merde dans mon foie !
Enfin je crois... en fait j'en sais rien, mais il m'avait quand même bien slashé sa mère l'enculé.
J'avais envie de vomir, de dormir, de m'asseoir sur l'herbe, mais je ne pouvais pas pour la bonne et seule raison que les policiers étaient partout derrière moi.
J'avais une infime longueur d'avance, c'est pourquoi je ne devais pas m'arrêter.
Même si au fond de moi, je savais honnêtement que je ne verrais peut-être pas la lumière du jour.
Je n'avais aucun repère temporel, il m'est donc impossible de vous dire depuis combien de temps je courrais quand je le vis. À ce moment-là j'étais épuisé, à la limite de l'évanouissement et c'est pourquoi la vue de l'avion Mexico Airlines me soulagea à mort. La vielle carcasse était rouillée, on pouvait y distinguer les différentes traces d'un immense incendie, ses ailes avaient disparu.
Je ne sus même pas pourquoi je m'y engouffrai, si je me reposais à l'intérieur, les policiers qui étaient derrière moi allaient me trouver, ils étaient pas cons... mais tout de même, je pénétrai à l'intérieur le souffle coupé, de toute façon, c'était soit je mourrais, soit je me faisais attraper.
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La ville qui se trouvait le plus près du CISLA portait le nom de Marly-Gomont.
Cette petite bourgade tranquille n'avait jamais connu aucun problème, jusqu'à ce soir-là évidemment. Les policiers étaient postés à chaque coin de rue, des hélicoptères éclairaient toute la zone et les habitants, inquiets sortaient dans les rues pour interpeller les policiers.
Tout le monde était sur les nerfs, l'alerte avait été donnée depuis deux heures, il y avait de fortes chances pour que des fugitifs du CISLA passent par ce patelin.
....shhhhss... Power Ranger à Ranger 1 .... Shhhhss...est-ce que vous me recevez ? ...shhhhss...
....shhhhss.... Cinq sur cinq Power Ranger, rien d'anormal....shhhhss...
...shhhhss......Bien reçu, Gardez l'œil, Ranger 1 ...shhhhss...
Power Ranger tourna calmement au coin de la rue avec sa lampe torche et son chien tandis que non loin de là, dans l'obscurité d'une ruelle, Eva et Manu apparurent essoufflés.
Ils avaient couru non-stop depuis l'alerte.
- J'en peux plus.
- Moi aussi, on va se reposer un peu.
- Ils sont partout...
- Je sais, c'était pas prévu, l'émeute devait nous laisser le champ libre, t'inquiètes, on va s'en sortir...
- On est des monstres.
- De quoi ?
- On les a tous laissés quand l'alarme a sonné, je suis sûre qu'ils se sont faits attraper.
- C'est pas notre problème.
- Mais quand même... sans Neo et E874 on ne serait jamais dehors en ce moment.
- Ces deux types sont de la pire espèce, des gros nolifes sans intelligence, ce ne serait pas plus mal qu'ils se fassent choper.
- Qu'est-ce que tu as contre les nolifes ?
- Rien, mais j'en ai un peu trop côtoyé ces derniers années, je n'en peux plus.
- Merci pour moi...
- Je suis désolé.... c'est bon t'es reposée ? Il faut partir la police va sûrement commencer à barrer les routes.
- Mais on va où ?
- Si on se dépêche, demain avant midi on est dans un train pour la Suisse, maintenant magne-toi.
- La Suisse ? Attends mais...
- On a pas le temps, viens !
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- léééé connnddééééééé
- on vous kickeee !!!!
- vos chatte a vos merdeeee
- nou on é librree !
- vos mére !
- Arf ! Nom d'un petit bonhomme !
Les weshs me tombèrent dessus à peine eus-je mis le premier pied dans l'avion.
- loool mé cé le nolife
- ta vu la cachette !!!
- on é dé fous !
- niké lé condé mdrrrrr
- indétectable !!!!
- on avé dis quon allé se venger
- oué on é des frére
- on a pas oublié cousin
- ya quatre en l'ordi à momo sur GTA !!!
- oué
- Vous croyez que c'est le moment là pour reparler de ces vieilles conneries ?
- pk tu te tien le bide ???
- cé koi
- omg il é blesséééé !
- gore mdrrrr
- Je peux m'allonger quelque part ?
- noonnn !!!!
- vas y momo t'abuse il va mourir
- ah oué lol
- mdrrr
- mort de lol
- Aile Mao
- Rohff
- non cé Rolf mdrr
- pareille xD
- koment tu té fé ça au ventree ?
- J'ai reçu un vilain epic fail.
- un épic koi ?
- Taggle.
- Voua ziva j'vé te défoncer !!!!!
Le fumigène entra par un des hublots et rebondit sur la tête d'un des weshs pour atterrir à terre, répendant en quelques instants son gaz toxique.
*Police, sortez d'ici les mains en l'air !*
*C'est terminé, rendez vous.*
Par réflexe je me jetai au sol et repliai ma tête dans mes habits.
Paniqué, je me forçai à ouvrir les yeux et passai ma tête calmement par un des hublots.
Une dizaine de type avec des chiens étaient posés devant l'avion, comme je l'avais pensé, me reposer dans cet avion m'aura été fatal. Je pensais vraiment à ce moment-là, que ma cavale aura été la plus bidesque de toute l'histoire des cavales.
___
L'air dans le coffre commençait à devenir rare, mais Neo s'en contrefichait.
Il avait eu la chance de sa vie en tombant sur un vieil hippie en arrivant au niveau de la première route. Au vue de son apparence et au retentissement des sirènes au loin, Neo n'eut même pas à s'expliquer et l'homme, dans sa gracieuse gentillesse, l'avait totalement couvert en le cachant dans le coffre de sa voiture.
Pendant cette première nuit de cavale, Neo réussit à passer tous les barrages pour rejoindre sa ville natale à la première heure le matin.
____
- onn éé baisséééé !!
- ta vuss
- nik sa mere lé poules !!!
- ta vus
- chanmé
- Je plussoie.
- tu koi ?
- jé pas compris lol
- xD
- mdrrr
Nous étions tous couchés au sol, en essayant de passer le plus possible en-dessous de la fumée.
J'étais figé, je ne savais pas comment faire...
Rester à l'intérieur en attendant de me faire cueillir ou sortir et me faire cueillir ?
- on fé koi ?
- oué on é mal !!
- Je crois qu'on a pas le choix, on se rend.
- noonn
- jamééé
Je pris mon courage à deux mains et retentai un coup d'oeil à l'extérieur, les policiers étaient encore là, mais plus nombreux cette fois.
Ils donnaient plusieurs appels et préparaient des genres de fusils à fléchettes.
Je me rejetai au sol.
- Ça pue du fion un max.
- on fé koi ???
- oué toi le guique ké intelligent !!!
- xDDD
- Je l'ai dit, on se rend. C'est ça ou on se fait tirer à vue.
Vous avez vu mon état, de toute façon je vais pas tarder à crever... Game Over comme on dit.
- loouuseeuur
- la mort ou la prison frere
- nos on é des fous on se fera pas avoir
- lé mec g une idée
- de koi
- on va pousser l'avion dans la pent derrire !!
- De quoi ?
- oué les gars on se penche tous d'un coté et on fait roulé l'avion sur la pente là
- trop bonne l'idéeeeee !!!!!!
- trop bon !!!!!!!
- é on lé nique
- Bien d'essayer de faire bouger un avion ?
- allez lé mecs
- oué lol
- Non, maintenant j'en ai marre, je suis crevé, on se rend et point barre.
- tkt clicli on domine tkt
- le son du ter ter dans les bac fils de pute
- go go go
- Non ! Faites pas ça putain ! Nan !
*Dernier avertissement et on investit cet avion à la manière forte*
*Sortez les mains en l'air*
- allé lé mec !
- ho issseeee
- J'y crois pas une seconde...
*ssssshhaaaarrrrkkkk*
Nous sentîmes l'épave se déplacer de quelques centimètres.
Ces cons allaient le faire... je pris peur et m'accrochai à un siège de toutes mes forces.
- wesh momo ca marche
- oué les gars continuez le avion il bouge
- Chaud, c'est le KFC qui vous donne des muscles comme ça ?
- allllééééé
- continezzzz
- la pattate mon frèèrree
- tkt on é la !!!
Je pensais avoir tout vu pendant mon excursion IRL, et ben non.
À l'intérieur d'un vieil avion écrasé depuis des années, neuf racailles, penchées contre les rebords faisaient terriblement pencher la carcasse.
L'avion posé en haut d'une petite colline, se déplaça doucement d'à peine un mètre... et amorça sa chute pour dévaler la pente à toute vitesse.
- yaaaah aacrochééééé vouuus
- lol
- kom dans le début de jorassique parke troi
- lol ah oué
- mdrr
- Haaaann !
La chute fut assez rapide mais très brusque.
C'est comme les roues d'Hamster dans lesquelles je jouais étant gosse, sauf que là ça faisait des tours complets.
- Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Ils font bouger cet avion monsieur !
- Quoi ?
- Regardez ils vont rouler sur la pente !
- Nom de dieu !
- Vite ! Ils descendent ! Courez en bas et attrapez-les, tirez à vue s'ils bougent.
Les hommes lâchèrent leurs chiens et dévalèrent la pente derrière l'avion. Celui-ci prit une vitesse impressionnante pour enfin se stopper brusquement contre un tas d'arbres.
- je vé vomiirrrr
- mdrrr tro fort lé gars
- *Beeuurrrrbb*
- wesh tkt nik les condé le son du tere ter dans les bac à leclerd fild de pute tktk ktk wesh on bigrave
- mdrrrrrrrrr
- cété kom jackass ! lol
- *'Beuurrrb*
- Je suis vivant ?
Complètement sonné, je rampai vers un trou de la carcasse afin de m'y engouffrer.
Je fis une petite chute de quelques centimètres et me retrouvai dans l'herbe fraîche, mon sang en tâcha quelques brins.
Je pris appui sur mes bras, me relevai difficilement et tournai la tête vers la pente, les hommes arrivaient en courant, les chiens eux étaient déjà là.
Trois bergers allemands, apparemment dressés, se dirigèrent doucement vers moi.
Dans Resident Evil j'aurais su quoi faire mais là... just owned.
C'est au moment de me barrer comme un gros lâche que je sentis quelque chose m'effleurer derrière moi, je me retournai et faillis kicker Momo en croyant que c'était un chien.
Les racailles avaient emprunté le même chemin que moi et se retrouvèrent donc eux aussi face aux trois molosses enragés.
- wesh mec lé condé
- cho les clepsssss
- on se tire
- mdrr
- on lé a eu
- venez lé gar
- xD
Le groupe partit en direction de la forêt, qui grâce à ses premiers arbres, avait stoppé notre chute. Je n'avais pas le choix et les suivis, il fallait encore courir...
Dès le début de notre course, les chiens nous suivirent à pleines pattes en aboyant.
Je courus le plus vite que je pus, mais ce n'était pas assez... mon ventre me faisait souffrir.
Je pouvais sentir le souffle des chiens sur mon cul et entendre le cri des hommes qui venaient probablement d'arriver à l'avion.
Je m'attendais à me faire bouffer les couilles quand je n'en crus pas mes yeux.
Les chiens ne me lynchèrent pas mais me dépassèrent, pour foncer sur le groupe des wesh qui couraient 5 mètres devant moi.
Chaud.
- wessssh lé chiennnn
- a pk il nous lache pas !!!
- regardé ila rien fé o nolaïfe !!!
- vas y cé des chiens raciste
- putain
- cé le techi kon a dans les poches cousins !!!!!
- aaaaaaaahhh
- Jette tout !!
- jette mon frère !
- non t'es fous 6€ le kilo je garde tout tkt
Devant moi les chiens gagnaient du terrain sur les racailles, ceux-ci accélérèrent et disparurent dans les profondeurs de la forêt. Quant à moi je ralentis, tournai à droite, puis à gauche, essayant de me perdre moi même afin que les hommes dans mon dos me perdent aussi.
Je restais dans cet état de panique et de hasard peut-être deux bonnes heures, alternant marche et course. Je ne savais pas où j'étais ni où étaient les autres ni même dans quelle direction je me dirigeais...
J'étais désorienté, perdu dans les bois... jusqu'à ce moment-là.
J'étais contre un buisson en train de faire pipi, je me souviens que ça faisait de la fumée et que j'avais ri beaucoup.
Bref, je faisais mon pipi quand je vis quelque chose au loin, un genre de maison...
Je refermai ma braguette, et boitant, me dirigeai vers ce signe de soudaine civilisation.
(j'avais très faim + soif...)
La cabane en bois était construite de travers, avec quelques poules dans la cour.
Payes ta maison de pécore.
Il devait être le milieu de la nuit, voire peut-être la fin... je n'en savais rien.
J'étais épuisé, je n'osais même plus regarder ma blessure... le sang avait imbibé tout mon sweat-shirt.
Je n'avais donc pas trop le choix et m'approchais de la vieille bâtisse.
À mon arrivée j'entendis un chien aboyer et une fenêtre s'allumer à l'étage.
Un vieux paysan sortit alors un fusil à la main.... moi, je pris peur et voulus m'enfuir, malheureusement je n'avais pas vu ce râteau posé par terre et la suite... ben je m'en souviens plus, m'voyez ?
____
Le jour se leva sur le CISLA.
Le centre portait les marques d'une nuit agitée, les nolifes étaient intenables et Pascal, le directeur du centre introuvable.
Les deux cadavres du sixième étage avaient été identifiés, il s'agissait de Romain Paolo et de Robert Cisleauk.
Le même Robert Cisleauk qui devait être mort il y a quatre ans dans un accident d'avion.
Le président venait tout juste de faire sa déclaration, il était environ 10h.
L'inspecteur Arbustenchaif ne tenait pas en place, il était chargé de l'affaire et il n'avait qu'une semaine pour retrouver tous les fugitifs. La nuit fut pourtant assez bonne, huit personnes ont été attrapées et une autre a été retrouvée morte. Mais les autres restaient introuvables et à part sillonner la région au hasard, les enquêteurs n'avaient aucune piste.
Il ne leur restait qu'une solution...
Arbustenchaif, Baptiste et Gérard entrèrent dans la cellule de Grégoire et le réveillèrent.
- Hein... que... ça y est je vais en prison ?
- Nous avons un marché à te proposer.
- De kouaa ?
- Pascal Le Grand Frère a disparu, le centre risque une fermeture immédiate, et tous tes amis sont introuvables.
- Ben cherchez bande de naab.
Chaud le gars qui se plaint alors que c'est un gros newbie.
- Le gouvernement a annoncé des impératifs ce matin et nous n'y arriverons jamais.
Tu vas nous aider.
- De kouaaa ?
- Baptiste et Gérard ici présents sont chargés de retrouver tous les fugitifs, tu vas les seconder.
- Non, je suis pas un traître... bande de salauds.
- C'est ça ou la prison.
- Je préfère la prison... ou pas.
- Tu as connu un certain François dans ce centre, non ?
- Non.. c'est qui ?
- Tu a été compagnon de cellule avec lui quelques jours selon ton dossier, tu le connais donc bien.
- Euh, nan... peut être... tu veux un cookie ?
- Il est très dangereux... ses empreintes ont été trouvées sur deux cadavres cette nuit, il a même échappé à nos hommes dans une épave d'avion. Nous pensons que c'est un dangereux psychopathe, lui, et les autres qui se sont échappés hier soir. Toi, Grégoire Delacre tu vas nous aider à les retrouver car tu es un nolife, tu es comme eux, tu raisonnes comme eux.
- Huummm... J'accepte pas.
- De toute façon tu n'as même pas le choix. C'est ça ou la prison.
- Huummm... dans ce cas j'accepte... je suis payé comment ?
---
To be continued...
06/04/12 à 21:19:38
sweet
09/11/09 à 23:00:00
:spoil: [oupas] OMG, après mure reflexion, je pense que ce fermier est le grand pere de euhhh du héros :spoil:
17/05/09 à 09:38:54
jerry des chiens racistes
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