Après une courte nuit, Sam se réveilla difficilement. Les cloisons étaient aussi fines que du papier à cigarette ici, de plus son nouveau colocataire était du genre nerveux du sommeil. « Connard d’hyperactif » pensa t’il en le voyant se préparer.
-« Alors colocataire ? Bien dormis ? Moi j’ai super bien dormis, je suis en pleine forme et aujourd’hui…. »
-« STOPPP, cria Sam, Règle numéro 1 : Le matin tu me parle pas, ok ? »
-« heu…oui, tu n’es pas du matin je comprend bien, et je respecterait cette règle numéro 1, mais il y a d’autre règles pour notre colocation, parce que… »
-« PAS POUR L’INSTANT, merci Chuck »
-« Ah oui, désolé, je suis bavard…bon je te laisse, je vais déjeuner avec mes copains du club de math. »
La porte se referma avant que Sam eu le temps de balancer ça tong. Sam avait horreur qu’on lui parle le matin, c’était toujours comme ça il avait besoin de temps.
Il prit sa trousse de toilette, sa serviette et alla se laver à la salle de bain commune. Sam était encore dans ses rêves quand il y entra, les cris stridents et la vue d’une demi-douzaine de filles presque nues lui indiqua qu’il s’était trompé de porte.
Il s’excusa et rebroussa chemin.
-« Alors, on fait déjà sont marché ?? »
Sam se retourna et vit un jeune homme brun de grande taille et assez baraqué, venant dans sa direction. Lui aussi avait un nécessaire de toilette et une serviette. Il avait l’air sympa et visiblement moins con que Chuck.
-« euh…c’est jusque que je suis pas encore réveiller »
-« Oh, je me suis pas présenté ! Je suis Mac Thomson, je suis en droit ».Mac lui tendit sa main.
-« Sam, Sam Dark …en droit aussi ». Sam lui rendit son geste et tout deux se serrèrent la main.
-« Cool ! Tu vas à la salle de bain aussi ? Je vais t’accompagner ! »
-« D’accord… »
Sam, détestait qu’on lui parle le matin ET aussi parler aux gens le matin. Mais bon, il n’était plus à ça près maintenant.
Tout deux, entrèrent dans la salle de bain des mecs. Une atmosphère chaude y régnait et flottait une odeur forte de mousse à raser. Sam fit le fit remarquer à Mac.
-« Pas de doute, on est bien chez les mecs ici ! »
-« Ouais, c’est net ! Bon à la douche ! On p’tit déj’ ensemble ? jconnais encore personne ici »
-« Oui, si tu veux… le premier qui fini attend l’autre ? »
-« Ok, on fait comme ça ! »
Mac lança sa serviette, la mit sur son épaule et entra dans une cabine de douche. Sam fit de même.
L’avantage quand on vit chez ses parents, c’est que c’est toujours propre. Alors passer du bac à douche familial curé à la javel tous les 2 jours à la douche du dortoir…
En effet, c’est avec un dégout prononcé que Sam découvrit sa cabine. Des poils et des restes de glaires ou autres substances provenant du corps humain jonchait le sol et les murs. Sam eu alors une idée pas banale ! Il eu l’idée de mettre à contribution ses pouvoirs qu’il n’avait pas utilisé depuis longtemps.
En effet, tout le monde le sait, le feu à des vertus purifiantes. Sam se concentra, de courtes flammes bleues d’une quinzaine de centimètre sortirent de ses mains. Il passa ainsi toute la cabine de carrelage au « Chalumeau ». Elle avait déjà un meilleur aspect…

Mac se coiffait déjà quand Sam sortit de sa douche.
-« C’est dégueulasse ici, commenta Mac , tu trouve pas ? »
-« Si…mais bon, on à signé pour 3 ans, faut faire avec ! »
-« oui, ou bien se levé hyper tôt pour avoir les douches propres, les laveuses passent vers 6h »
-« Ouais, ben on verra bien, si j’arrive à faire mes nuits pourquoi pas… »
-« Toi aussi, t’as mal dormi ? »
-« Pire. On entend tout, d’ailleurs hier soir mes voisines parlait d’un nouvel applicateur de tampons et ainsi du dernier album de Rihanna. »
-« Ahahah, cool ça, nan moi je commençais à entendre un débat sur le foot, jme suis fabriqué des boules quies avec du coton… »
-« Ah oui, pas mal, je devrais faire pareil ! »
-« bon c’est bon ! J’ai fini ! On peu allez manger ! Faut prendre des forces, dans 2 heures les 2èmes années nous mettent cher ! »

Sam et Mac s’en allèrent donc à la cafétéria, là Sam raconta comment son colloc’ était, ils s’échangèrent leurs parcours, leurs histoires, attendant, non s’en appréhension le bizutage annoncé.