Les_soldats_oublies
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
être chassé...
Publié le 19/08/13 à 01:17:30 par Pseudo supprimé
La nuit venait de tomber, j'étais assis à même le sol en face de mon sauveur dont je ne connaissais pas le nom, il avait l'air plutôt calme, il chantonnait, buvait... Mais il me fallait des réponces, j'espérais qu'il en aurait. Je repoussai au fond de moi-même ma timidité et je tentais de discuter avec lui. C'est qu'il n'était pas très loquace, il disait que j'étais juste "un enfoiré de 'ricain" et que si j'étais là, c'est parce qu'il le voulait et que de toutes façons j'avais rien à faire en France... J'avais une envie de meurtre, mais l'ennemi de mon ennemi est mon ami. Et face à ceux qui se faisait appeler " les soldats oubliés ", il fallait qu'on soit tous unis. Un cris interrompit nos joutes verbales, je me levai dans un sursaut et je me penchai vers la rue, je distinguais des hommes, du moins, je le pensais jusqu'au moment où l'un d'eux nous jeta un regard de ses yeux rouges-sang, il nous pointa du doigt et hurla.
- Un humain. Aboya-t-il.
- Il faut le tuer ! crièrent tous les autres comme un seul homme.
- Ramenez-moi sa tête ! Ajouta le premier.
C'est là que je me rendis compte que mon compagnon m'avait abandonné, ce salaud c'était enfuit tandis que j'observais des cadavres décharnés courir vers le bâtiment, pris de panique, je n'eu qu'un réflexe stupide certes, mais humain, je me mis à courir aussi, descendant les escaliers à vive-allure, manquant de peu la chute mortelle, toute erreur de ma part pouvait m'être fatale. Je m'enfonçais dans une ruelle étroite, sautant par dessus des débris et des cadavres. Soudain, je ressentis une vive douleur dans la jambe, je sentais que quelque chose ruisselait dans mon jean, puis ma jambe partit en arrière, m'entrainant dans une chute violente. Je m'écroulai sur le sol tel une brique qui serait tombée d'un mur, vous voyez le schéma ?
- Je te tiens...Disait une voix caverneuse avec un air satisfait.
Je me retournai pour voir mon assaillant, je pouvais constater avec douleur que ce salopard m'avait harponné la jambe. Étrangement il était seul, vêtu d'un uniforme militaire, gilet par-balles inclu, ses yeux oranges me fixaient, son crâne d'un blanc pourris était protégé par un casque. Il se tenait face à moi, mais il ne bougeait pas, comme si il attendait quelqu'un. Je regardais autour de moi, cherchant un moyen de me sortir de ce merdier, mais il n'y avait rien, j'étais impuissant.
- Tu es un lâche. Dit-il d'un air froid.
Je ne répondais pas, je le fixais comme il le faisait, il mit son harpon en bandoulière et sortit un couteau, il l'approcha de ma jambe en ricanant, il s'entendait sans doutes à une réaction, mais la douleur m'en empêchait. Il coupa la corde et retira la flèche. Il recula de deux pas et croisa ses bras squelettiques.
- Tu as oublié, fit-il. Tu dois souffrir comme nous avons souffert.
J'étais effrayé, je pensais que j'allais mourir, je ne comprenais pas pourquoi il parlait d'oubli, il me saisit par le cou et me souleva en rapprochant mon visage du sien. je pu lire une étiquette " John.J.Miller ", sans doutes un ancien soldat américain, je ne savais pas, je ne voulais pas savoir. Il me mit un coup de tête. La douleur m'envahit, je sentais le sang ruisseler sur mon visage, cet enfoiré m'avait pété l'arcade. Il leva son couteau vers-moi.
- C'en est fini de la vie. Siffla-t-il.
Un coup de feu retentit, le crâne explosa, sa main continuait de me maintenir en l'air, il ne tombait pas, rien. Il restait immobile, un corps sans tête. Un autre coup se fit entendre, il me lâcha et s'écroula au sol. Je me relevai, remerciant le ciel de m'avoir sauvé une fois de plus, j'avançais en boitant m'approchant d'un panneau publicitaire " Loreal, parce que je le vaux bien " lorsqu'un homme me siffla, il était devant une camionnette grise et me faisait signe de venir, il tenait un fusil d'assaut français, c'était sans doutes lui qui m'avait tiré de là. Au fur et à mesure que je m'approchais, il s'engouffrait dans véhicule. Une fois à bord, l'homme me sourit puis accéléra pied au plancher.
- Ben alors, on se promenait ? Me demanda-t-il d'un tas ironique.
- Pas vraiment non.
- Boarf, excuse-moi, j'ai paumé mon chien en route.
- Très drôle.
- Bon, je vais mettre les choses au point. L'homme continuait de fixer la route. Je t'emmène avec moi pour te soigner, ensuite, soit tu te rends utile soit tu dégages, pigé ?
Je répondis par un hochement de tête, je m'allongeai à l'arrière de la camionnette, et je repensais à toute cette histoire de dingue, le genre de truc qui n'arrive que dans les films ou les jeux vidéos... ça me rendait dingue de voir que nous sommes des proies.
- Un humain. Aboya-t-il.
- Il faut le tuer ! crièrent tous les autres comme un seul homme.
- Ramenez-moi sa tête ! Ajouta le premier.
C'est là que je me rendis compte que mon compagnon m'avait abandonné, ce salaud c'était enfuit tandis que j'observais des cadavres décharnés courir vers le bâtiment, pris de panique, je n'eu qu'un réflexe stupide certes, mais humain, je me mis à courir aussi, descendant les escaliers à vive-allure, manquant de peu la chute mortelle, toute erreur de ma part pouvait m'être fatale. Je m'enfonçais dans une ruelle étroite, sautant par dessus des débris et des cadavres. Soudain, je ressentis une vive douleur dans la jambe, je sentais que quelque chose ruisselait dans mon jean, puis ma jambe partit en arrière, m'entrainant dans une chute violente. Je m'écroulai sur le sol tel une brique qui serait tombée d'un mur, vous voyez le schéma ?
- Je te tiens...Disait une voix caverneuse avec un air satisfait.
Je me retournai pour voir mon assaillant, je pouvais constater avec douleur que ce salopard m'avait harponné la jambe. Étrangement il était seul, vêtu d'un uniforme militaire, gilet par-balles inclu, ses yeux oranges me fixaient, son crâne d'un blanc pourris était protégé par un casque. Il se tenait face à moi, mais il ne bougeait pas, comme si il attendait quelqu'un. Je regardais autour de moi, cherchant un moyen de me sortir de ce merdier, mais il n'y avait rien, j'étais impuissant.
- Tu es un lâche. Dit-il d'un air froid.
Je ne répondais pas, je le fixais comme il le faisait, il mit son harpon en bandoulière et sortit un couteau, il l'approcha de ma jambe en ricanant, il s'entendait sans doutes à une réaction, mais la douleur m'en empêchait. Il coupa la corde et retira la flèche. Il recula de deux pas et croisa ses bras squelettiques.
- Tu as oublié, fit-il. Tu dois souffrir comme nous avons souffert.
J'étais effrayé, je pensais que j'allais mourir, je ne comprenais pas pourquoi il parlait d'oubli, il me saisit par le cou et me souleva en rapprochant mon visage du sien. je pu lire une étiquette " John.J.Miller ", sans doutes un ancien soldat américain, je ne savais pas, je ne voulais pas savoir. Il me mit un coup de tête. La douleur m'envahit, je sentais le sang ruisseler sur mon visage, cet enfoiré m'avait pété l'arcade. Il leva son couteau vers-moi.
- C'en est fini de la vie. Siffla-t-il.
Un coup de feu retentit, le crâne explosa, sa main continuait de me maintenir en l'air, il ne tombait pas, rien. Il restait immobile, un corps sans tête. Un autre coup se fit entendre, il me lâcha et s'écroula au sol. Je me relevai, remerciant le ciel de m'avoir sauvé une fois de plus, j'avançais en boitant m'approchant d'un panneau publicitaire " Loreal, parce que je le vaux bien " lorsqu'un homme me siffla, il était devant une camionnette grise et me faisait signe de venir, il tenait un fusil d'assaut français, c'était sans doutes lui qui m'avait tiré de là. Au fur et à mesure que je m'approchais, il s'engouffrait dans véhicule. Une fois à bord, l'homme me sourit puis accéléra pied au plancher.
- Ben alors, on se promenait ? Me demanda-t-il d'un tas ironique.
- Pas vraiment non.
- Boarf, excuse-moi, j'ai paumé mon chien en route.
- Très drôle.
- Bon, je vais mettre les choses au point. L'homme continuait de fixer la route. Je t'emmène avec moi pour te soigner, ensuite, soit tu te rends utile soit tu dégages, pigé ?
Je répondis par un hochement de tête, je m'allongeai à l'arrière de la camionnette, et je repensais à toute cette histoire de dingue, le genre de truc qui n'arrive que dans les films ou les jeux vidéos... ça me rendait dingue de voir que nous sommes des proies.
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