Les_soldats_oublies
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Publié le 19/08/13 à 01:17:30 par Pseudo supprimé
Il ne faut jamais pleurer les morts, ils n'auraient pas voulu ça si ils étaient encore en vie, vous connaissez bien ce genre de phrase, je n'en doute pas. Mais, si nous avions su que le fait de les oublier et de passer à autre chose aurait provoqué ce désastre, nous les honorerions peut-être comme il se doit. Mon est Harland, Samuel Harland.
- Silence ! Murmura l'officier Kendal.
- Ils sont là ? Demanda un autre officier de police.
Et c'est là que je ne compris plus rien, tout était devenu flou dans ma tête, je me souvins que Kendal sortit le premier et poussa un cri qui me glaça le sang, malgrès les murmures de mes équipiers, je pus entendre des bruits de pas rythmés, comme un défilé militaire, vous savez là où ils sont alignés et marchent les uns à côté des autres... Ils se rapprochaient, je le sentais, je pouvais entendre les gens qui hurlaient au loin et les coups de feu qui leurs répondaient. Un autre homme sortit en espérant ramener Kendal où se qu'il en restait, dès ses premiers pas dehors, quelque chose lui traversa la tête et je pus entendre un rire malsain, l'homme s'écroula, sa tête était dirigée vers nous, je pus voir la peur dessinée sur son visage, c'était un spectacle terrifiant.
- Ils arrivent, préparez-vous, murmura un homme qui chargeait un fusil de chasse.
Je l'enviais ce mec, lui il avait une arme... Mais un calibre 12., c'est bien contre une chose dont le sang est uniquement sur les morceaux de chairs décharnés sur leurs os ? J'allais avoir la réponse, mais étrangement, je l'avais deviné. Je me dirigeais vers l'entrée de service du poste de police lorsque j'entendis des cris et des coups de feu. Le fusil avait été inutile. Une fois dehors, je pus constater avec frayeur l'ampleur des dégâts: des centaines de cadavres étaient éparpillés sur la route, baignant dans une marre de sang. Je baissai la tête vers le sol et vis une ombre derrière-moi. " Je suis fichu" pensai-je.
Je sentis une main froide et squelettique me saisir par la nuque puis, le canon encore chaud d'une arme à feu posé sur ma tempe. J'étais paralysé par la peur.
- Pathétique vermine, dit une voix caverneuse. Tu es si faible, si... Vivant.
Je fermais les yeux, ne voulant pas voir ce qui allait m'arriver, après une dizaine de seconde, la main me lâcha, j'entendis quelque chose rouler sur le sol et l'arme qui tomba dans un fracas métallique, je me retournai avec la peur au ventre et je constatai une chose : Il avait perdu la tête et dans tous les sens du terme. Derrière-moi se tenait un homme grand et musclé, il était vêtu d'un jean et d'un débardeur noir, il tenait une pelle dans ses mains.
- T'es un putain de chanceux ! Me dit-il en souriant. Une chance que j'ai décapité ce putain de squelette !
- Et bien...répondis-je avec gène. Merci.
- Il y a pas de quoi, mais, il faut qu'on bouge, j'ai pas envie que la résurrection d'un sniper communiste m'abatte.
Je n'ai jamais compris pourquoi, mais je me doutais que cet homme me foutrait dans une merde sans nom, et j'avais bien raison, nous courions de ruelles en ruelles, évitant au maximum ceux qu'il appelait " les envoyés du diables ", après une bonne heure de course, nous nous arrêtâmes devant un supermarché et il me montra du doigt un escalier menant vers le toit. Il me disait qu'on serait en sécurité là-bas, et moi, je l'avais cru.
- Silence ! Murmura l'officier Kendal.
- Ils sont là ? Demanda un autre officier de police.
Et c'est là que je ne compris plus rien, tout était devenu flou dans ma tête, je me souvins que Kendal sortit le premier et poussa un cri qui me glaça le sang, malgrès les murmures de mes équipiers, je pus entendre des bruits de pas rythmés, comme un défilé militaire, vous savez là où ils sont alignés et marchent les uns à côté des autres... Ils se rapprochaient, je le sentais, je pouvais entendre les gens qui hurlaient au loin et les coups de feu qui leurs répondaient. Un autre homme sortit en espérant ramener Kendal où se qu'il en restait, dès ses premiers pas dehors, quelque chose lui traversa la tête et je pus entendre un rire malsain, l'homme s'écroula, sa tête était dirigée vers nous, je pus voir la peur dessinée sur son visage, c'était un spectacle terrifiant.
- Ils arrivent, préparez-vous, murmura un homme qui chargeait un fusil de chasse.
Je l'enviais ce mec, lui il avait une arme... Mais un calibre 12., c'est bien contre une chose dont le sang est uniquement sur les morceaux de chairs décharnés sur leurs os ? J'allais avoir la réponse, mais étrangement, je l'avais deviné. Je me dirigeais vers l'entrée de service du poste de police lorsque j'entendis des cris et des coups de feu. Le fusil avait été inutile. Une fois dehors, je pus constater avec frayeur l'ampleur des dégâts: des centaines de cadavres étaient éparpillés sur la route, baignant dans une marre de sang. Je baissai la tête vers le sol et vis une ombre derrière-moi. " Je suis fichu" pensai-je.
Je sentis une main froide et squelettique me saisir par la nuque puis, le canon encore chaud d'une arme à feu posé sur ma tempe. J'étais paralysé par la peur.
- Pathétique vermine, dit une voix caverneuse. Tu es si faible, si... Vivant.
Je fermais les yeux, ne voulant pas voir ce qui allait m'arriver, après une dizaine de seconde, la main me lâcha, j'entendis quelque chose rouler sur le sol et l'arme qui tomba dans un fracas métallique, je me retournai avec la peur au ventre et je constatai une chose : Il avait perdu la tête et dans tous les sens du terme. Derrière-moi se tenait un homme grand et musclé, il était vêtu d'un jean et d'un débardeur noir, il tenait une pelle dans ses mains.
- T'es un putain de chanceux ! Me dit-il en souriant. Une chance que j'ai décapité ce putain de squelette !
- Et bien...répondis-je avec gène. Merci.
- Il y a pas de quoi, mais, il faut qu'on bouge, j'ai pas envie que la résurrection d'un sniper communiste m'abatte.
Je n'ai jamais compris pourquoi, mais je me doutais que cet homme me foutrait dans une merde sans nom, et j'avais bien raison, nous courions de ruelles en ruelles, évitant au maximum ceux qu'il appelait " les envoyés du diables ", après une bonne heure de course, nous nous arrêtâmes devant un supermarché et il me montra du doigt un escalier menant vers le toit. Il me disait qu'on serait en sécurité là-bas, et moi, je l'avais cru.
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