Legende_:_l_adolescent_fou
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 5
Publié le 19/08/13 à 01:17:13 par Pseudo supprimé
Le loup est passé par ici, il repassera par là.
____________
Je m'échappai du couloir menant à ma cellule en passant par une belle porte rouge qui n'avait pas été fermée ; et me retrouvai dans le couloir adjacent. Dernière moi s'élevaient des cris que je n'écoutais pas. La sirène de l'alarme, elle, par contre, ne passait pas inaperçue. L'alerte avait été donnée par cette ange d'Alma. Sans même me demander s'ils en avaient une, je paniquais à l'idée d'avoir la sécurité sur le dos.
Des couloirs, encore des couloirs ; et cette saloperie de sirène qui ne s'arrêtait pas. Bien qu'entravé par la camisole, je courrai comme un dératé. D'ailleurs, j'aurais dû me demander s'ils ne me l'avaient par réellement retirée, je me sentais un peu plus svelte depuis mon éveil en ces lieux.
Une porte s'ouvrit à la volée, directement sur ma gauche. Un homme en blouse blanche se jetait sur moi en croyant m'avoir par surprise. Je fonçai sur lui, tête la première ; et de mon épaule le repoussai contre le mur du couloir en hurlant tel un enragé. Le souffle coupé par l'impacte, il tomba à genoux lorsque je fis un pas en arrière. Sans sommation, mon genoux s'enfonça dans sa face, envoyant ainsi son crâne saluer le mur d'un peu trop près. La trace de son sang sur le mur forma comme le contour d'un visage déformé. Dans un contexte différent, je me serais pris pour une bête de peintre.
Ma course reprit aussitôt. J’atteignis le bout du couloir. La porte rouge était fermée, je l'enfonçai d'un coup d'épaule sans me stopper et pénétrai dans un nouveau couloir, au bout duquel m'apparaissait un escalier. J'aurais presque pu en être heureux.
A cinq mètres de moi, comme pour me rappeler que je n'étais pas chanceux, une porte s'ouvrit avec fracas. Un homme cagoulé et vêtu comme un membre des forces spéciales de l'armée fit son entrée. Méfiant, je me stoppais, un peu effrayé. Il en fit de même en m'adressant un regard signifiant « Toi, j't'en veux. » .
Portant sa main à sa ceinture, il dégaina un impressionnant couteau puis se mit à effectuer des pas de cotés : une fois à gauche, une fois à droite ; tout en gesticulant ses bras, probablement pour me montrer sa maîtrise de l'arme blanche. Ce fut tout juste s'il ne se mit pas à jongler avec pour m'impressionner ; et à vrai dire, cela faisait son petit effet. Dès sa démonstration terminée, il se rua sur moi. Je survis à une estoc en me jetant contre un mur, puis décrivis de grands pas en arrière tout en me contorsionnant pour d'éviter ses coups, ma foi très fluides et habiles.
L'homme m'acculait jusqu'au bout du couloir, je n'allais plus pouvoir reculer car la porte rouge s'était refermée. Profitant de l'allonge d'une de ses attaques, je tentai de le contourner du coté de sa main non directrice. Mauvaise idée. Sa lame déchira les manches de la camisole, m'arrachant ainsi un cri de douleur. Mon sang coulait jusque sur mes mains, mais les manches ainsi déchirées m'avaient libéré de l'entrave qui m'handicapait.
—C'est pas très malin, ça, lui dis-je en feintant de ne plus ressentir la douleur.
Effrayé par ce qu'il venait de faire, il laissa tomber son couteau et porta sa main à un étui, pour se saisir d'une arme de poing. Tandis qu'il dépliait son bras, je saisis ce dernier que je parvîns à tordre violemment ; lui faisant ainsi lâcher son arme alors que provenait de sous sa cagoule un cris aigu.
—Mais tu es une femme ? Lui demandais-je.
—Oui, c'est exact, me dit-elle en démasquant son visage, dévoilant ainsi à la fois beauté, chevelure blonde et magnifiques yeux bleus, à l'aide de sa main non immobilisée.
—Mais je pensais que tu étais un homme.
—Et qu'est-ce que ça change ? Ajouta-t-elle, en enfilant à nouveau sa cagoule.
—Rien, mais bon...c'était pour la conversation.
Alors que je l'immobilisai, je la repoussai du pied et me jetai sur l'arme à feu tombée à terre. Mon assaillante tenta de se relever pour me désarmer. Effrayé, j'écrasai la gâchette de l'arme. Elle tomba face contre terre, inanimée.
J'allais pouvoir monter l'escalier. A moi les liberté.
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Je m'échappai du couloir menant à ma cellule en passant par une belle porte rouge qui n'avait pas été fermée ; et me retrouvai dans le couloir adjacent. Dernière moi s'élevaient des cris que je n'écoutais pas. La sirène de l'alarme, elle, par contre, ne passait pas inaperçue. L'alerte avait été donnée par cette ange d'Alma. Sans même me demander s'ils en avaient une, je paniquais à l'idée d'avoir la sécurité sur le dos.
Des couloirs, encore des couloirs ; et cette saloperie de sirène qui ne s'arrêtait pas. Bien qu'entravé par la camisole, je courrai comme un dératé. D'ailleurs, j'aurais dû me demander s'ils ne me l'avaient par réellement retirée, je me sentais un peu plus svelte depuis mon éveil en ces lieux.
Une porte s'ouvrit à la volée, directement sur ma gauche. Un homme en blouse blanche se jetait sur moi en croyant m'avoir par surprise. Je fonçai sur lui, tête la première ; et de mon épaule le repoussai contre le mur du couloir en hurlant tel un enragé. Le souffle coupé par l'impacte, il tomba à genoux lorsque je fis un pas en arrière. Sans sommation, mon genoux s'enfonça dans sa face, envoyant ainsi son crâne saluer le mur d'un peu trop près. La trace de son sang sur le mur forma comme le contour d'un visage déformé. Dans un contexte différent, je me serais pris pour une bête de peintre.
Ma course reprit aussitôt. J’atteignis le bout du couloir. La porte rouge était fermée, je l'enfonçai d'un coup d'épaule sans me stopper et pénétrai dans un nouveau couloir, au bout duquel m'apparaissait un escalier. J'aurais presque pu en être heureux.
A cinq mètres de moi, comme pour me rappeler que je n'étais pas chanceux, une porte s'ouvrit avec fracas. Un homme cagoulé et vêtu comme un membre des forces spéciales de l'armée fit son entrée. Méfiant, je me stoppais, un peu effrayé. Il en fit de même en m'adressant un regard signifiant « Toi, j't'en veux. » .
Portant sa main à sa ceinture, il dégaina un impressionnant couteau puis se mit à effectuer des pas de cotés : une fois à gauche, une fois à droite ; tout en gesticulant ses bras, probablement pour me montrer sa maîtrise de l'arme blanche. Ce fut tout juste s'il ne se mit pas à jongler avec pour m'impressionner ; et à vrai dire, cela faisait son petit effet. Dès sa démonstration terminée, il se rua sur moi. Je survis à une estoc en me jetant contre un mur, puis décrivis de grands pas en arrière tout en me contorsionnant pour d'éviter ses coups, ma foi très fluides et habiles.
L'homme m'acculait jusqu'au bout du couloir, je n'allais plus pouvoir reculer car la porte rouge s'était refermée. Profitant de l'allonge d'une de ses attaques, je tentai de le contourner du coté de sa main non directrice. Mauvaise idée. Sa lame déchira les manches de la camisole, m'arrachant ainsi un cri de douleur. Mon sang coulait jusque sur mes mains, mais les manches ainsi déchirées m'avaient libéré de l'entrave qui m'handicapait.
—C'est pas très malin, ça, lui dis-je en feintant de ne plus ressentir la douleur.
Effrayé par ce qu'il venait de faire, il laissa tomber son couteau et porta sa main à un étui, pour se saisir d'une arme de poing. Tandis qu'il dépliait son bras, je saisis ce dernier que je parvîns à tordre violemment ; lui faisant ainsi lâcher son arme alors que provenait de sous sa cagoule un cris aigu.
—Mais tu es une femme ? Lui demandais-je.
—Oui, c'est exact, me dit-elle en démasquant son visage, dévoilant ainsi à la fois beauté, chevelure blonde et magnifiques yeux bleus, à l'aide de sa main non immobilisée.
—Mais je pensais que tu étais un homme.
—Et qu'est-ce que ça change ? Ajouta-t-elle, en enfilant à nouveau sa cagoule.
—Rien, mais bon...c'était pour la conversation.
Alors que je l'immobilisai, je la repoussai du pied et me jetai sur l'arme à feu tombée à terre. Mon assaillante tenta de se relever pour me désarmer. Effrayé, j'écrasai la gâchette de l'arme. Elle tomba face contre terre, inanimée.
J'allais pouvoir monter l'escalier. A moi les liberté.
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