Legende_:_l_adolescent_fou
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
Publié le 19/08/13 à 01:17:13 par Pseudo supprimé
Second éveil, mais le ciel ne s'effondrera pas
____________
Violent Blackout. Je ne sais combien de temps j'étais resté inconscient. Lorsque je redécouvris le monde, mon corps fut comme engourdi. Mes paupières papillonnèrent mais ma vue se floutait sans que je ne puisse y remédier.
Me sentant allongé sur une surface confortable, je tentai de me mettre en position assise. J'en fus malheureusement incapable : une chose me maintenait avec force, je sentais courir sur moi des sangles de cuir dont je ne pus me défaire. Mais où étais-je ? Dans un hôpital ? Comme pour répondre à cette question, des paroles se mirent à résonner. .
—Bonjour à vous patient 26, me souhaita -à travers un haut parleur- une voix masculine et synthétique.
—Bonjour...répondis-je, surpris par le surnom qu'on m'attribuait.
—Comment vous sentez-vous ?
—Tiens, c'est gentil, ça. Comment souhaiteriez-vous que j'aille ? Lui demandais-je froidement, pour lui montrer que de telles familiarités ne me plaisaient pas.
—P..pardon ?!
—Comment vais-je d'après vous ? C'est vous le médecin après tout. N'est-ce pas ?
—Qu'est-ce qui vous fait dire que je suis médecin ?
—S'il vous plait, ne me dîtes pas que vous êtes un psychopathe et qu'on me séquestre dans une cave.
—Patient 26, j'aimerais savoir : où pensez-vous vous trouver ?
—Quelle question...à l'hôpital. Après ce qui m'est arrivé, si je ne suis pas mort, ce serait bien normal. Et arrêtez de m'appeler Patient 26, putain ! ÇA CRAINT !
—D'accord...veuillez m'excuser. Je serai absent un instant, cela ne sera pas long.
Je n'arrivais toujours pas à voir et mes membres me semblaient peser très lourd. La voix décida de se taire et m'abandonna à mon triste sort. On m'avait forcément drogué. En vain, j'essayais de me débattre, mais on m'avait sanglé à ma couche. Épuisé, je me calmai. Les minutes s'écoulèrent et je m'impatientai. A intervalle régulier, j'échappai quelques plaintes.
Finalement, le claquement d'une porte se fit entendre. On entrait. Plusieurs personnes s’attroupèrent autour de moi, j'essayai de relever la tête pour les apercevoir. De ma vue floue, je discernais les contours de leurs silhouettes.
—Comment vous sentez-vous ? Me demanda une femme, après un court silence.
—Comme un homme à moitié nu, attaché face des inconnus...vous êtes infirmière ?
—Oui. Répondez.
—Pour faire simple, c'est comme si mon corps était fatigué, engourdi. Je vois très mal, tout est flou et...c'est à peu près tout.
—Pas de maux de tête ? Parvenez-vous à réfléchir normalement ?
—Rien de tel, sauf pour la réflexion.
—Intéressant...laissa échapper un homme, non loin d'elle, alors que me parvenait à l'oreille le son caractéristique d'un crayon grattant du papier. Débranchez-le, voir si les effets décrits disparaissent.
Une troisième personne s'approcha de moi. Sans utiliser la force, son bras se referma sur le mien. J'échappai un petit cri pour montrer ma réticence, mais les liens qui me maintenaient allongé ne me permirent pas de l'empêcher d'arracher quelque chose, comme un pansement sur mon bras. Étonnamment, je me sentis tout de suite mieux.
—Comment vous sentez-vous ? Me demanda la femme, sur un ton transpirant la curiosité, alors que je tentais de discerner le visage qui se cachait derrière les boucles brunes qui m'apparaissaient de plus en plus nettement.
—Je me sens mieux. Vous êtes très jolie, la complimentai-je, dès lors que je pus admirer son visage aux joues rondes, ses yeux verts et sa longue chevelure brune.
—Merci, répondis-t-elle sur un ton amusé. Dîtes-moi...qui êtes vous ?
—J'aimerais répondre, mais la politesse implique qu'au préalable vous vous soyez tous présenté.
—Je suis Alma.
—Enchanté. Et vous autre ? Demandais-je à l'assemblée.
Ma question jeta un froid. Visiblement, je me montrais moins coopératif qu'ils ne l'avaient présagé. Il faut dire que, malgré leurs blouses blanches, les quatre personnes présentent ne me donnèrent pas l'air d'être médecins. L'un d'eux, le plus grand, était chauve et se contentait de rester en retrait. Devant lui, un homme petit et trapu, tenait un carnet entre ses mains et semblait intéressé par la conversation. Le troisième individu, toujours masculin, se révéla être une sorte de colosse adepte du bodybuilding ayant endossé une blouse d'infirmier. Ce type-là devait être catcheur. Tenter de me faire croire qu'il était médecin n'aurait été qu'une blague hilarante. Quoi qu'il en soit, c'est l'homme trapu à l'air peu net qui prit la parole.
—Nous n'avons rien à vous dire sur nous. Répondez. Avez-vous un prénom ?
—Oui, j'ai celui de la fille. Mais tout ceci n'est pas net. Qu'est-ce que je fais ici ?
—Répondez !
—Je n'aime pas vos manières, lui lançais-je en lui adressant un regard haineux.
—Allan, rends-le coopératif, ordonna-t-il au gorille qui se tenait à mes cotés.
Sans s'exprimer, le catcheur plongea sa main dans une de ses poches et en sortit un objet, une petite boîte noire. Sans laisser transparaitre aucune émotion, sous mon regard interrogateur, il approcha sa main vers moi et appliqua l'objet contre mon cou. Un courant électrique se propagea dans tout mon corps. Je me tordis de douleur à peu près trois secondes. Mon coeur s'emballait lorsqu'on s'adressa à nouveau à moi.
—Qui êtes vous ?
—A...Alexis, crachais-je à l'enflure qui avait commandé mon électrocution.
—Intéressant...répéta-t-il pour la seconde fois en prenant des notes. Avez-vous un nom ?
—A...allez vous faire foutre !
Comme s'il avait prévu ma réponse, le garde du corps réitéra sa précédente action. Un cri de douleur m'échappa, je crus que mon coeur allait me lâcher. Si jeune, cela aurait été dommage.
—MATVEIEV ! Mon nom est Matveiev !
—Bien...Alexis Matveiev. Maintenant, repartons sur de bonnes bases si vous le voulez bien. Que pensez-vous faire ici ? Reprit à son tour la belle Alma.
—Je ne sais pas ce que je fais ici ! J'étais là, attaché, lorsque j'ai repris mes esprits.
—D'accord. Que vous est-il arrivé avant cela ?
—Je me rappelle m'être préparé à me lever, je me devais d'aller au lycée, mais...
—Mais ?
—Ce putain de plafond m'est tombé sur le crâne. Après cela je ne me souviens que de mon réveil ici.
—Le plafond...s'est effondré sur vous ? Comme ça, sans raison ?
—Allez lui demander.
—Non mais c'est une blague...laissa échapper l'homme chauve en ricanant.
—Je vous ai tout dit, maintenant dîtes moi où je suis.
—Vous êtes, comme vous le disiez, dans un hôpital. M'assura l'homme au carnet.
—Vous êtes médecin ?
—Bien sûr. Nous suivions votre...coma depuis un certain temps. Nous sommes ravis de votre réveil.
—Et l'autre gus, à coté de moi, c'est aussi un médecin ? Demandais-je en penchant la tête vers le plus baraqué des quatre.
—Oui, lui aussi. Insista l'homme.
—Non mais vous vous foutez de moi, là ! J'ai l'air si con ?! Je vais mieux, j'exige qu'on me laisse partir !
En guise de réponse, l'homme chauve qui se tenait loin de moi commença à s'avancer. Arrivé à mes cotés, il dégaina une impressionnante seringue. Malgré mes plaintes, il la planta dans mon bras et y injecta la totalité du liquide qu'elle contenait. Je ne mis pas plus de deux secondes avant de perdre à nouveau connaissance.
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Violent Blackout. Je ne sais combien de temps j'étais resté inconscient. Lorsque je redécouvris le monde, mon corps fut comme engourdi. Mes paupières papillonnèrent mais ma vue se floutait sans que je ne puisse y remédier.
Me sentant allongé sur une surface confortable, je tentai de me mettre en position assise. J'en fus malheureusement incapable : une chose me maintenait avec force, je sentais courir sur moi des sangles de cuir dont je ne pus me défaire. Mais où étais-je ? Dans un hôpital ? Comme pour répondre à cette question, des paroles se mirent à résonner. .
—Bonjour à vous patient 26, me souhaita -à travers un haut parleur- une voix masculine et synthétique.
—Bonjour...répondis-je, surpris par le surnom qu'on m'attribuait.
—Comment vous sentez-vous ?
—Tiens, c'est gentil, ça. Comment souhaiteriez-vous que j'aille ? Lui demandais-je froidement, pour lui montrer que de telles familiarités ne me plaisaient pas.
—P..pardon ?!
—Comment vais-je d'après vous ? C'est vous le médecin après tout. N'est-ce pas ?
—Qu'est-ce qui vous fait dire que je suis médecin ?
—S'il vous plait, ne me dîtes pas que vous êtes un psychopathe et qu'on me séquestre dans une cave.
—Patient 26, j'aimerais savoir : où pensez-vous vous trouver ?
—Quelle question...à l'hôpital. Après ce qui m'est arrivé, si je ne suis pas mort, ce serait bien normal. Et arrêtez de m'appeler Patient 26, putain ! ÇA CRAINT !
—D'accord...veuillez m'excuser. Je serai absent un instant, cela ne sera pas long.
Je n'arrivais toujours pas à voir et mes membres me semblaient peser très lourd. La voix décida de se taire et m'abandonna à mon triste sort. On m'avait forcément drogué. En vain, j'essayais de me débattre, mais on m'avait sanglé à ma couche. Épuisé, je me calmai. Les minutes s'écoulèrent et je m'impatientai. A intervalle régulier, j'échappai quelques plaintes.
Finalement, le claquement d'une porte se fit entendre. On entrait. Plusieurs personnes s’attroupèrent autour de moi, j'essayai de relever la tête pour les apercevoir. De ma vue floue, je discernais les contours de leurs silhouettes.
—Comment vous sentez-vous ? Me demanda une femme, après un court silence.
—Comme un homme à moitié nu, attaché face des inconnus...vous êtes infirmière ?
—Oui. Répondez.
—Pour faire simple, c'est comme si mon corps était fatigué, engourdi. Je vois très mal, tout est flou et...c'est à peu près tout.
—Pas de maux de tête ? Parvenez-vous à réfléchir normalement ?
—Rien de tel, sauf pour la réflexion.
—Intéressant...laissa échapper un homme, non loin d'elle, alors que me parvenait à l'oreille le son caractéristique d'un crayon grattant du papier. Débranchez-le, voir si les effets décrits disparaissent.
Une troisième personne s'approcha de moi. Sans utiliser la force, son bras se referma sur le mien. J'échappai un petit cri pour montrer ma réticence, mais les liens qui me maintenaient allongé ne me permirent pas de l'empêcher d'arracher quelque chose, comme un pansement sur mon bras. Étonnamment, je me sentis tout de suite mieux.
—Comment vous sentez-vous ? Me demanda la femme, sur un ton transpirant la curiosité, alors que je tentais de discerner le visage qui se cachait derrière les boucles brunes qui m'apparaissaient de plus en plus nettement.
—Je me sens mieux. Vous êtes très jolie, la complimentai-je, dès lors que je pus admirer son visage aux joues rondes, ses yeux verts et sa longue chevelure brune.
—Merci, répondis-t-elle sur un ton amusé. Dîtes-moi...qui êtes vous ?
—J'aimerais répondre, mais la politesse implique qu'au préalable vous vous soyez tous présenté.
—Je suis Alma.
—Enchanté. Et vous autre ? Demandais-je à l'assemblée.
Ma question jeta un froid. Visiblement, je me montrais moins coopératif qu'ils ne l'avaient présagé. Il faut dire que, malgré leurs blouses blanches, les quatre personnes présentent ne me donnèrent pas l'air d'être médecins. L'un d'eux, le plus grand, était chauve et se contentait de rester en retrait. Devant lui, un homme petit et trapu, tenait un carnet entre ses mains et semblait intéressé par la conversation. Le troisième individu, toujours masculin, se révéla être une sorte de colosse adepte du bodybuilding ayant endossé une blouse d'infirmier. Ce type-là devait être catcheur. Tenter de me faire croire qu'il était médecin n'aurait été qu'une blague hilarante. Quoi qu'il en soit, c'est l'homme trapu à l'air peu net qui prit la parole.
—Nous n'avons rien à vous dire sur nous. Répondez. Avez-vous un prénom ?
—Oui, j'ai celui de la fille. Mais tout ceci n'est pas net. Qu'est-ce que je fais ici ?
—Répondez !
—Je n'aime pas vos manières, lui lançais-je en lui adressant un regard haineux.
—Allan, rends-le coopératif, ordonna-t-il au gorille qui se tenait à mes cotés.
Sans s'exprimer, le catcheur plongea sa main dans une de ses poches et en sortit un objet, une petite boîte noire. Sans laisser transparaitre aucune émotion, sous mon regard interrogateur, il approcha sa main vers moi et appliqua l'objet contre mon cou. Un courant électrique se propagea dans tout mon corps. Je me tordis de douleur à peu près trois secondes. Mon coeur s'emballait lorsqu'on s'adressa à nouveau à moi.
—Qui êtes vous ?
—A...Alexis, crachais-je à l'enflure qui avait commandé mon électrocution.
—Intéressant...répéta-t-il pour la seconde fois en prenant des notes. Avez-vous un nom ?
—A...allez vous faire foutre !
Comme s'il avait prévu ma réponse, le garde du corps réitéra sa précédente action. Un cri de douleur m'échappa, je crus que mon coeur allait me lâcher. Si jeune, cela aurait été dommage.
—MATVEIEV ! Mon nom est Matveiev !
—Bien...Alexis Matveiev. Maintenant, repartons sur de bonnes bases si vous le voulez bien. Que pensez-vous faire ici ? Reprit à son tour la belle Alma.
—Je ne sais pas ce que je fais ici ! J'étais là, attaché, lorsque j'ai repris mes esprits.
—D'accord. Que vous est-il arrivé avant cela ?
—Je me rappelle m'être préparé à me lever, je me devais d'aller au lycée, mais...
—Mais ?
—Ce putain de plafond m'est tombé sur le crâne. Après cela je ne me souviens que de mon réveil ici.
—Le plafond...s'est effondré sur vous ? Comme ça, sans raison ?
—Allez lui demander.
—Non mais c'est une blague...laissa échapper l'homme chauve en ricanant.
—Je vous ai tout dit, maintenant dîtes moi où je suis.
—Vous êtes, comme vous le disiez, dans un hôpital. M'assura l'homme au carnet.
—Vous êtes médecin ?
—Bien sûr. Nous suivions votre...coma depuis un certain temps. Nous sommes ravis de votre réveil.
—Et l'autre gus, à coté de moi, c'est aussi un médecin ? Demandais-je en penchant la tête vers le plus baraqué des quatre.
—Oui, lui aussi. Insista l'homme.
—Non mais vous vous foutez de moi, là ! J'ai l'air si con ?! Je vais mieux, j'exige qu'on me laisse partir !
En guise de réponse, l'homme chauve qui se tenait loin de moi commença à s'avancer. Arrivé à mes cotés, il dégaina une impressionnante seringue. Malgré mes plaintes, il la planta dans mon bras et y injecta la totalité du liquide qu'elle contenait. Je ne mis pas plus de deux secondes avant de perdre à nouveau connaissance.
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