OMG J'ai tué ma grand-mère !!!

Chapitre VIII

J'étais dans ma chambre d'hôpital, dans mon lit, un bras menotté à mon lit le corps ankylosé.
J'avais les lèvres atrocement sèches, je sentais que mes cheveux avait beaucoup poussé, depuis combien de temps étais-je ici ? Je regardai autour de moi en bougeant les yeux, je n'avais pas la force de relever ma tête. J'étais perdu dans mes pensées, je ne savais pas trop ce que j'allais devenir.
Mais je n'allais pas tarder à le savoir, une infirmière & un médecin venaient d'entrer dans la pièce, je fermai les yeux immédiatement.

-Dans combien de temps va-t-il se réveiller ?
-Je n'en sais rien, pour lui, le plus tard sera le mieux...
-Il ne va pas se cacher tout sa vie.
-Je pense pas que ça soit ce qui le dérange, ce gosse a manifestement un problème, on ne tue pas sa grand-mère & sa soeur sans raison, on ne massacre pas des innocents dans le métro ou encore moins des vendeurs à la sauvette en plein Pa...

Il fut interrompu, la porte venait de s'ouvrir, 2 personnes ou 3, étaient rentrées dans la pièce.

-Il n'est toujours pas réveillé ?
-Non, vous le voyez bien.
-Ca va faire 2 mois qu'il dort paisiblement ici, il va pas échapper indéfiniment à son jugement vous savez, ce p'tit branleur a fait un carnage dans la ville, je me dois de l'emmener jusque devant un tribunal !

J'avais beau avoir les yeux fermés, je me doutais bien que ce type avait pas l'air commode, la tension était palpable.

-Vous voulez peut-être l'emmener au tribunal dans un lit ?
-Jouez pas au plus malin avec moi docteur !

J'entendis une arme se charger.

-Qu'allez vous faire, me tirer dessus ?
-On peut dire que vous êtes perspicace, docteur !

*PAN*

Je me réveillais une fois de plus en sursaut, toujours dans ma chambre, le bras menottés, les lèvres sèches et le corps tout aussi ankylosés.
La porte s'ouvra d'un seul coup, je fis une fois de plus l'endormi.

-Dans combien de temps va-t-il se réveiller ?
-Je n'en sais rien, pour lui, le plus tard sera le mieux...
-Il ne va pas se cacher tout sa vie.
-Je pense pas que ça soit ce qui le dérange, ce gosse a manifestement un problème, on ne tue pas sa grand-mère & sa soeur sans raison, on ne massacre pas des innocents dans le métro ou encore moins des vendeurs à la sauvette en plein Pa...

Il fut interrompu, la porte venait de s'ouvrir, 2 personnes ou 3, étaient rentrées dans la pièce.

-Il n'est toujours pas réveillé ?
-Non, vous le voyez bien.
-Ca va faire 2 mois qu'il dort paisiblement ici, il va pas échapper indéfiniment à son jugement vous savez, ce p'tit branleur a fait un carnage dans la ville, je me dois de l'emmener jusque devant un tribunal !

Tout se passait exactement comme dans mon rêve, mon coeur menaçait d'exploser, le sang battait à mes temps, et si j'avais vu juste, le docteur allait se faire tuer, je devais empêcher ça, mais comment... Si je l'en empêchais, je serais jeté en prison, mais si je ne le faisais pas, le docteur allait se faire buter, et lui, il pouvait m'être utile, il me croyait fou, ça pouvait toujours servir dans un tribunal m'voyez
Je n'ai pas eu envie de lui sauver la vie par principe, juste par intérêt, quoi que vous en pensiez...
Je retînt ma respiration afin d'accélérer mon rythme cardiaque.

-Vous voulez peut-être l'emmener au tribunal dans un lit ?
-Jouez pas au plus malin avec moi docteur !

A peine le flic avait il finit sa phrase que le moniteur se mit à biper, signalant une tachycardie (rythme cardiaque trop élevé, pour les grotteux )

-C'est quoi ce bordel, éteignez moi ce merdier !
-Monsieur veuillez quitter la salle s'il vous plaît.

L'infirmière parla sèchement sur un ton qui n'admettait aucune réponse.

-Vous vous prenez pour qui à me donner des ordres ?! (
-Venez commissaire, partons.
-Pfft.

Alors qu'ils s'apprêtaient à sortir de la pièce, moi j'en pouvais plus, si je retenais ma respiration plus longtemps, j'allais mourir, j'étais au bord de l'évanouissement, plus possible, je devais respirer...

-Huuuuuuu.. ha...ha...ha...

Toute la salle s'est figée d'un seul coup. Je venais de me redresser, la respiration haletante, j'étais cuit !

Le commissaire était ravi, son collègue restait impassible, le docteur se mordait la lèvre en serrant le poing & l'infirmière se couvrait la bouche de surprise ; on pouvait dire que je déchainais les passions...
Le silence glacial qui semblait avoir arrêter le temps un court instant fut vite rompu par le commissaire :

-Et bien et bien mon garçon, on peut dire que tu nous auras fait attendre... :