Je n'entendais plus rien


Dire que mes parents allaient parler de moi, et que j'aurais pu comprendre ce qui se passait, et ce foutu appareil de mes deux vient de lâcher.
Pendant une demi-seconde j'ai pensé à m'infiltrer dans l'aération mais je me suis bien vite rendu compte que je n'étais pas dans Splinter Cell
C'était important pour moi de comprendre ce qui se passait, et lorsque j'allais sortir de la salle de bain pour remonter dans ma chambre, je tombai nez à nez avec mon père :

- Qu'est ce que tu fais là Pierre?

- Hein ? Moi? Euh ... rien, je, euh ... cherchais du dentifrice

-

Et hop je me faufilai enter lui et la porte et je lui dis

- Bonne nuit p'pa, j'vais me coucher !

Une fois dans ma chambre, je me rendis compte que j'avais oublié l'"Ecoute-à-travers-les-murs©" dans le panier de linges sales. C'était mort pour que j'aille le chercher ce soir.
Je m'allongeai sur mon lit et tentai de m'endormir.

Le temps passe

On est nostalgique, euh non

Je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Il fallait que je comprenne ! c'était décidé, le lendemain j'allais voir mes parents et je leur demandais des explications.

Mais pour l'instant je devais passer le temps, car ne pas dormir, c'est chiant en fait.
Je sortis dehors prendre l'air et je remarquai un camion garé devant chez moi.
Il y avait quelqu'un dedans, et il avait l'air de regarder une télé. C'était surement un chauffeur qui avait décidé de passer la nuit dans un coin calme plutôt que sur une aire d'autoroute.
Même si ça m'intriguait, je continuai ma route et m'engageai sur le trottoir, pour marcher un peu et m'éloigner de chez moi.

Cela faisait maintenant une heure que je marchais, il était 23h et je continuais ma route, vers la sortie de Paris.
Mon trajet s'était déroulé sans trop d'inconvénient, si ce n'est un Robert qui m'a proposé des bonbons et deux trois drogués qui cherchaient à se fournir.
Je ne savais pas pourquoi je marchais, et pourquoi je continuais à m'éloigner de chez moi, mais je le sentais, que la route que je suivais était la bonne.
Je longeais la Seine vers l'inconnu, car une voix dans ma tête me disait de partir très loin et très vite.

A 3 heures du matin je fis une pause, non pas que je sois fatigué, mais j'avais couru car j'étais poursuivis par un clochard ivre qui voulait me "bourrer les fesses" m'a-t-il dit.
J'étais assis et j'allais repartir quand je remarquai qu'un groupe d'une dizaine de personnes encapuchonnées m'encerclait.

- Rejoins nous mon ami, et le grand Gluko te pardonnera tes pêchés !

- Hum, ... non

- Attrapez le dit soudain un des hommes, qui portait une cape vert fluo ( les autres avaient des capes jaune )

OMFG des tarés !
Je ne pouvais rien faire contre dix gars, ainsi je décidai de me laisser faire.
Il me transportèrent jusqu'à une charrette et me déposèrent dedans avant de me mettre une cagoule pour que je ne distingue plus rien.

- Endormez le, dit le chef

Un des demeurés me fit une piqure dans le coup ( surement du "Fais-Dodo©" )
Mais bizarrement je ne sentais pas le sommeil m'envahir.

- Ça gratte votre truc, c'est quoi? leur demandais-je trente secondes après qu'on m'ait piqué.

- Tu ne dors pas?

- Ben ça fait 48 heures que je n'ai pas dormis.

- Seigneur Gluko pardonnez moi, j'ai piqué l'Elu ! s'exclama celui qui m'avait piqué. Je suis désolé mon seigneur, j'ai pêché. Je m'en vais de suite me faire pardonner.

Et la l'homme se mis nu et commença à se rouler sur le goudron, puis sauta du haut d'un pont.

- AAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah

BAM

Tous les autres étaient joyeux

- Il rejoindra au PaPoAu le Prince Suppo, frère Armand et frère Jacques ( qui maintenant vous savez se trouve au PaPoAu )

Ils me détachèrent et me mirent une cape rose fluo.

- Heu, c'est quoi le PaPoAu? demandais-je

- Et bien monseigneur l'Elu, c'est les Paradis Pour Autystes

- Ah d'accord, et vous vous êtes?

- Je suis frère Mickael, dirigeant de la communauté des Autystes. Je t'expliquerais tout quand on arrivera à notre demeure.