- Bon j'ai un plan pour attaquer Poutine !


Il se trouve que le président russe possède une villa à Moscou, et je connais un des majordomes : Cislav . Je l'ai rencontré pendant une mission d'élimination en URSS, il m'a très chaleureusement accueilli et assisté lors de mon séjour dans la maison de Poutine. Il se trouve également, que par un heureux hasard , ma cible de l'époque avait fait assassiner la famille de Cislav. En tuant cet homme, j'ai reçu toute la reconnaissance du majordome, qui m'a dit prêt à m'aider et à sacrifier sa vie pour moi. Et nous aurons besoin de lui !

Les seuls instants où Poutine n'a pas ses boucliers, c'est lorsqu'il se baigne dans la piscine de la villa, ben oui, ça serait con de crever électrocuté alors qu'on est à deux doigts de s'approprier le monde . Je me chargerai de l'abattre :
Des questions?


Mon frère, qui était resté anxieux depuis que j'avais annoncé que je tuerai Poutine personnellement, tenta timidement :

- Une piscine à Moscou ?¿?

- Chauffée bien entendu !

Gluko qui avait tout écouté en souriant me demanda :

- Comment tu comptes t'y prendre, et à quoi sert-on, nous?

- Bien il est temps que je vous détaille le déroulement de l'opération "La fin des Rouges" . Je demanderai à Cislav de m'infiltrer, malgré les caméras, dans un cabanon aux abords de la piscine. Vous, vous serez planqués, je ne sais pas où encore, mais non loin de la piscine. Lorsque Vladimir se baignera, je sortirai de ma cache, et je l'abattrai. Vous devrez alors me couvrir et tuer les gardes du corps. Faites comme lorsque je vous ai retrouvé . Bon je vous laisse, j'ai un coup de fil à passer, avant qu'il ne soit trop tard en Russie, ...


Je laissai Gluko et Roger seuls, et j'allai dans ma chambre actuelle pour téléphoner à mon ami russe :

- Allo Cislav?

Une voix grommela :

- Da ! Qui c'est? (

Oops, j'avais du me tromper dans le calcul du décalage horaire .

- C'est Pierre, je te dérange?

- Ah mon ami Pierre, non jamais tu ne me dérangeras, même pas si j'étais avec Tatiana entrain de ...

- Pas la peine d'aller plus loin, j'ai compris ! J'ai un service à te demander Cislav, c'est important.

- Et bien, je t'écoute mon ami ( Pierrot ) !

- C'est TRÈS important, et très confidentiel. Je peux parler sans être entendu ?

- Da, tu peux parler, même si j'ai l'impression que ce que tu vas me demander ne sent pas bon, ...

Je lui expliquai mes intentions, et l'aide qu'il devrait m'apporter. A ma grande surprise, il accepta directement, et me dit qu'il avait une idée de comment m'infiltrer. D'après lui, Poutine rentrait d'ici trois jours. Il me dit de venir le jour d'avant pour affiner notre stratégie, et pour pouvoir se placer facilement.
Je le remerciai puis je m'empressai d'annoncer la nouvelle à mon frère et à Gluko. Ces derniers acquiescèrent de la tête, puis nous dinâmes en silence.

**************************** Deux jours plus tard ****************************

Nous rejoignîmes le lieu de rendez-vous, fixé à quelques kilomètres de la villa. Cislav nous attendait, il était accompagné d'un homme . Ce dernier avait, hum, un monosourcil

Cislav voyant ma méfiance vis à vis de l'homme s'empressa de dire :

- Voici Shaunisk, mon cousin, le seul autre survivant de la famille des Modov. Ne vous inquiétez pas, il va vous aider aussi.

Une fois les présentations faites, les deux russes nous cachèrent dans une fourgonnette, et nous allâmes à la villa.

Nous passâmes la nuit, Gluko, mon frère et moi, dans une cabane abritant le jardinier avant sa mort. Gluko et Roger s'endormirent, et je pris soin de vérifier que nous étions bien cachés dans l'antre du (feu) jardinier . La nuit fut longue pour moi jusqu'au matin, ce devait être la vingt-sixième fois que je comptais le nombre de grains de riz d'une boite que j'avais trouvée sur une table, lorsque Shaunisk entra dans la maisonnette. Il nous apportait à manger. Il nous expliqua qu'il était censé être de repos, suite à sa garde nocturne, et que donc il restait avec nous, car faire des allez-retours à la cabane était risqué. Nous engloutîmes toutes les vivres apportées par monosourcil , puis nous nous plaçâmes à nos postes.

Dans le cabanon, j'avais une vue sur la piscine, et sur l'arbre dans lequel étaient Roger Gluko. Il était environ midi, et l'arrivée de Poutine était prévue aux alentours de 14h. Et il fallait attendre qu'il daigne vouloir se baigner.

Mais heureusement, c'était un jour de soleil, et lorsque le président soviétique arriva dans sa villa, il s'empressa d'aller piquer une tête. Je comptai huit gardes à côté de la piscine, et je savais qu'il y en avait encore plus à l'intérieur de la villa. Je sortis de ma planque, et j'interpellai Poutine :

- Plus un geste, vous êtes mort

Et le rayon fusa : à son contact, l'eau du bassin s'évapora. Le corps de Poutine gisait au fond de la piscine vidée
Les balles des gardes du corps fusaient vers moi, mais mon bouclier les arrêtait. Mon frère avait commencé le massacre, mais il se retrouva vite surchargé, car une vingtaine d'hommes armés de poignards étaient sortis de la maison. Roger était immunisé contre les balles grâce à Gluko, caché dans l'arbre, mais face à un couteau il était en danger de mort. C'est à ce moment là que Shaunisk chargea dans le tas. Il était vif, et armé d'une hachette. Il en tua cinq en quelques secondes, puis il prit un coup de couteau dans le ventre. Mais cela ne l'arrêta pas. Il continua à décimer les gardes un par un. Il se prit un coup de poignard dans le dos, et un coup de pied dans la tête. Il redoubla d'efforts, et il se retrouva face à face avec le dernier garde qui lui entailla la gorge. Le sang de Shaunisk s'écoulait rapidement, mais le brave russe alla puiser les quelques forces lui restant nécessaires pour trancher la tête du dernier adversaire. Les deux combattants s'effondrèrent simultanément, morts.

Cislav qui avait observé la scène de loin arriva en courant :

- Shauniiiiiiiisk

Je le pris dans mes bras, et lui dis que son cousin était mort courageusement, et qu'il serait à jamais gravé dans nos mémoire tel un héros.