Après un moment de réflexion intense de la part des personnes étranges à ma droite, j'entendis des bribes de conversation ...

Florent : Mais si, mais si les maycks, je le connais ce type ! ONCH
Lucas : Robear, ça te gratte pas les couilles toi ?
Robear : Mouais, bon on fait quoi alors ?
Lucas : +1, c'est un gentil où un maychant ?
Florent : C'est ... C'est ... C'est ... OMG !
Robear : Bon, Lucas, viens dans mes bras, attaque Bazooka !


Un genre de gamin monte dans les bras d'un Pedobear ?
Boarf, joseph mais je vais les regarder encore un peu ...

Qu'est-ce que ... HOMAGADE !

Le gros lance le gamin !


PAF


???? : Outche ...

Je suis sonné, le nain commence à m'étrangler, et le gros con court vers moi, quand un hapiste s'interpose en disant quelquechose de ce genre là ...


Florent : C'EST ROGER ONCHE !
Lucas : Roger Onche ?
Robear : C'qui ce mec m'voyez ?
Florent : Roger ! Oh, grand Roger Onche, idole des hapistes et vénéré par Hap lui-même ...
Roger : Ah ? Je suis si connu que ça ? ONCH !
Florent : Je t'ai reconnu a ton Lamasticot et à ta tête ... Quel beau visage de ... ONCH !
Roger : Bon, je viens pour voir mon neuveu, il s'appellerait "Lucas" ...
Lucas : Heu, il a tué beaucoup de gens ton "Lucas" ?
Roger : Ouais, il est connu même en dehors de cet endroit paumé, mais normalement il est censé avoir 17 ans ...
Florent : ONCH ONCH KOM C ...

KRONCH


A ce moment, mon "fan" s'est prit un coup de genou furtif et rotatif ... Puis, d'une manière inattendue, il s'est mis à neiger ... En l'espace de quatre minutes, une bonne dizaine de centimètres de neige s'est déposée sur le sol ... Quel spectacle magnifique ... Je me blottis contre Hubert, mon fidèle Lamasticot ... KOM SA TIEN CHO


Florent : KOM G PE VEUNE HIRRE ?
Roger : KOM ON FE 1 GRO KALE HIN !
Lucas : Robear, viens s'il te plait j'aurai à te parler ...
Robear : Ok !


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Hmmm, Lucas me tire par le bras et m'a emmené derrière une poubelle malodorante, recouverte de neige certes, mais toujours aussi fétide pour mon orifice nasal ... Bon, au lieu de tourner autour du pot en me visualisant mes prochains viols et des possibilités envisageables avec un Lamasticot, je ferais mieux d'écouter ...

Lucas : Bon, Robear, on ferait mieux de se barrer sans ces deux tarés.
Robear : T'es sur ?
Lucas : Oui, les boulets et autres connards puérils et inutiles se remarquent au kilomètre, et puis ... Leur dialecte étrange est incompréhensible pour nous ... Foutons le feu à ce putain d'hôpital psychiatrique et barrons nous clandestinement vers les States où le Mexique, on se fera pas chier et on sera sûrement vite oubliés ...
Robear : Non. Je suis désolé mais tes plans foireux tu te les gardes, et puis je ne vois pas pourquoi j'obéirais à un gamin presque trois fois plus jeune que moi ...
Lucas : Bon, écoute Robear, tu préfère suivre ces deux autistes et laisser le seul ami que tu as actuellement pour finir dans une merde encore pire, ou bien venir avec moi aux States en butant ces deux merdeux et leur Lamasticot et même en risquant la mort, au moins finir ta putain de vie dignement ?
Robear : Écoute, laisses-moi réfléchir, c'est un choix assez dur ...
Lucas, se retournant et caressant le sol enneigé : Bien, je connais déjà ta réponse ...
Robear : Et bien ... SPLAF !


Il m'a lancé une boule de neige !


Florent : ONCH ONCH KOM BATAILLE 2 BOUL 2 NAIJ !
Roger : ONCH ONCH KOM T TRO D4RK PETIT !
Robear : Onch ?
Lucas :


Bon, une petite bataille de boules de neiges sympathiques ...
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Malheureusement, le staff de l'hôpital a débarqué, là, c'est une question de vie où de mort, une veille femme hideuse nous braquant avec un Police Python 357 ... Et une jeune gomme, avec un couteau à cran d'arrêt dans la main droite, et une seringue remplie de tranquillisant dans la main gauche, genre les grosses seringues avec une pointe de 2cm de diamètre qui ferait gueuler Chuck Norris armé d'un fusil à air comprimé ... M'enfin ... Je dis ça je dis rien ...

Lucas : Laissez moi faire, je vais vous les dézinguer en deux temps trois mouvement ces blaireaux ...

D'une habilité déconcertante, je lançais une boule de neige que j'avais prise au passage dans la main de Robear, pour la lancer sur la vieille ...


SPLAF ! Entre les deux yeux ! Comme la conne qu'elle est, cette vieille péripatéticienne lâche son arme, que je ramasse au vol pour la tuer d'une balle calibrée sur le Plexus Solaire ...















Ce que j'aurai fait si son arme était chargée ... Et oui, le vieux coup du bluff, argh ... La froideur d'une lame dans la chair ... Le froid hivernal ... Un horrible couple de supplices, d'un coup sec et bien calibré, tout ça avec un foutu couteau ... Oui, Moi, tué par un simple couteau, après toutes mes multiples victimes ... C'est la Fin ... Pas la fin de ma vie, mais elle est proche ... Donc pour résumer, on peut en conclure que je suis foutu, je n'ai plus qu'à espérer me réveiller ... Non, mon sang, du sang noir, le sang des blessures profondes, le sang des blessures mortelles au foie. Mon sang qui souille la neige glacée, je n'ai plus qu'à espérer être sauvé ... Mais ça n'arrivera pas ... Tous les autres sauf Roger font retourner dans leur cellule, moi je serais placé en coma artificiel, où laissé pour mort, enseveli sous des centimètres de neige.



















NON !




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"Oh mon dieu ... Lucas ... Oui, ce pauvre Lucas ... Lui qui n'avait rien demandé et qui se retrouve à patauger dans son propre sang" ... Pour une fois que c'est le sien qui coule ... Après toutes les victimes qu'il a causé il l'a bien mérité, mais je l'aime bien ce gosse, donc je vais au moins le venger s'il est impossible de le soigner.

Robear : GGRRWHHOURRGGHHRAAAAHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Vieille conne : Oh oh ...
Jeune gomme : C'est quoi, ce ... Mammouth ?

D'un geste brusque et sec, je me mis à faire le coup de la BAWLE DE BAWLINGUE !

Mais bon, sans Lucas ça a moins d'effet ... Mais ça reste effectivement dévastateur !

Les deux immondes et abjects personnages sont K.O. ... Il va falloir trouver le moyen de soigner Lucas, sans se faire attaquer par d'autres membres du personnels et infirmiers ... Pfff j'aurai préféré la prison moi, m'enfin ... Ça aurait sûrement été la chaise, où un genre de plan d'évasion foireux ... Je n'y aurai jamais échappé ...









Putain, mais dans quel merde je me suis fourré en plaidant à la démence moi ...