Me voila enfin prête, moi Harmonie, 27 ans, Sorcière de petite taille aux cheveux longs et peu commun. En effet, leurs reflets roux est anormal et sonne faux sur ma chevelure châtains.
Me voila donc prête, mes bottes noires, mon treillis dit « de camouflage », ma chemise mal repassée et mon blouson en cuir, noir aux contours d’argents, sans oublier ma capuche essentiel élément de ma personne. Elle me permet de cacher mon visage tout en apercevant mes yeux verts aux contours gris lunaire. Cette fois ci je vais aller chercher une relique, ça change ! Malheureusement mon serviteur, Don Alfio, n’est pas d’accord, prétextant quelques petits dangers. En parlant du loup, le voici, Don Alfio, homme mature de 39 ans, un peu bronzé, son bouclier, son épée à une main et son fidèle espadon dans son dos. Y'a pas à dire, il a la classe.

— Maîtresse ? Avez-vous finis ?

Ha oui, j’avais presque oubliée, il doit me servir jusqu’à sa mort, mais bon, j’espère ne pas en arriver là. Me protéger lors de mes escapades, me servir le petit déjeuner et supporter mes caprices, tout ça fait parti de son travail.

— Oui, oui j’arrive.

Humm je disais quoi déjà ? Ha oui, de ma mission d’aujourd’hui. En quoi consiste-t-elle ? Elle me permettra d’avoir la connaissance universelle sur la botanique, ma famille en a besoin pour pouvoir stabiliser nos finances. M’enfin, cessons de parler de moi et allons chercher cette fameuse relique, la « Weezyboulette ».

Il était environ 8h30 quand notre sorcière partit de son Manoir, elle devait prendre le bois d’Orge, réputé pour sa beauté et sa tranquillité, puis pénétrer les montagnes gobelines, réputés pour leurs richesses minières et brigandines pour arriver à la tombe de « dkfeinewow » en évitant le plus possible ces êtres répugnants.
Elle marcha durant 3 heures dans la forêt d’Orge, fît une pause à la sortie de celle-ci sous de grands arbres et commença a dégustée le Gambass qui avait été livré à son Manoir quelques jours auparavant.

— Madame, en revoulez-vous ?
— Non, j’ai assez mangée, on se remet en route ?
Après quelques minutes de marche à coté des montagnes gobelines, Don Alfio sauta sur Harmonie en l’attrapant par la taille et la projeta au sol puis une volée de flèche passa au dessus d’eux.
Dans la précipitation, Harmonie fît tomber son sac à quelques mètres de là. Alors qu’elle tenta de le reprendre, une douzaine de gobelins sortirent de sous des rochers et se mirent entre le sac et la jeune femme.


— Alf’ ! Je m’occupe des archers, toi va chercher mon sac !

— Bien maîtresse.

Don Alfio ce mis en position de combat, jambe fléchis, bouclier écarté permettant d’avoir beaucoup de visibilité et de pouvoir se protéger aisément. Ces adversaires commencèrent à rire et à parler dans une langue étrange, il en profita pour arqué son bras et transperça deux de ces adversaires à la trachée. Les dix autres gobelins arrêtèrent aussitôt de rires et poussèrent des cris de guerre en encerclant Don Alfio. L’homme se mit en position de défense, bouclier relevé et épée pointé vers l’ennemi le plus gros, sans doute leur chef, il écarta ces genoux, se mit en tailleur et se propulsa sur cette créature ! Trois gobelins se trouvant à proximités se mirent devant lui et sa cible, il utilisa son bouclier pour littéralement défoncer la tête de l’un d’eux puis enchaîna avec un coup lacérant tout le torse du second, celui ci gémit et après quelques secondes se tût. Suite à ça, les autres hésitèrent un moment avant de se mettre devant lui 4 par 4, et lui sautèrent dessus, deux par chacun de ses flancs pendant que les deux autres l’occupèrent par devant. Don Alfio voyant le problème arriver il prononça ces 3 mots : humili protectionem laxus ! Après ça, un cercle magique apparu sur ses cotés et lorsque les gobelins tentèrent de le transpercer, ils furent expulsé à 10 mètres contre des arbres, suite au touché de la barrière magique. L’homme ce débarrassa des deux gobelins en leurs coupants les bras puis trancha la tête à deux autres gobelins.
Il ne restait plus qu’un gobelin et le présumé « chef ».

Après la séparation de nos deux héros, Harmonie incanta un sort de clairvoyance tout en ce déplaçant pour éviter les salves de flèches qui ne cessaient d’affluer. (Like a Boss !)
Après 15 secondes elle trouva la position exacte, ainsi que le nombre d’archer contre qui elle devait se défendre, il y en avait au total 20. Après quelques secondes d’hésitation elle s’arrêta et soupira, elle venait de prendre une décision.
— Indagator potestate mortis
Instant sine caede
IGNIS

6 traits de feu ainsi que 6 traits de lumière apparurent instantanément autour d’Harmonie, ceux-ci partirent à une vitesse incroyable, laissant derrière eux une traînée d’énergie, et se logèrent directement dans le cœur de 12 gobelins dissimulés dans l’environnement ambiant.
6 des gobelins restants prirent peur et jetèrent leurs armes en courant, les deux autres prirent leurs dagues et se jetèrent sur Harmonie, celle-ci esquiva d’un bond de 3 mètre en arrière et claqua des doigts après avoir dit :
— nec fuge
occisi morte,
luce igne
Les deux derniers gobelins moururent, l’un par des flammes noires, l’autre de flammes blanches.
Harmonie se releva et courus vers son serviteur, lorsqu’elle arriva elle découvrit Alfio couvert de sangs, portant son sac sans aucune tache et 12 cadavres autours de lui, éparpillé.
Harmonie sauta au cou d’Alfio, celui-ci répondit, en écartant Harmonie de lui, gêné :

— Maîtresse, excusez-moi d’avoir été aussi long.
— Ne dit pas de sottise, idiot ! Ne me fait plus peur comme ça ! J’ai cru que tu étais blessé avec tout ce sang sur toi !
— Ne vous inquiétez pas autant pour moi maîtresse, de simples gobelins ne peuvent pas me faire plus de quelques égratignures.

Harmonie sécha ses débuts de larmes et repris son sac. A ce moment là Alfio lui demanda :

— Maîtresse, vous n’avez toujours pas appris vos sorts supérieurs ? Vous savez bien que si vous ne les apprenez pas rapidement et que vous n’avez pas votre livre avec vous, vous risquez de ne pas pouvoir vous défendre, nous ne tomberons pas toujours sur de simples gobelins.
— Je n’en ai pas besoin ! Ces sorts ne servent qu’a tué et je n’aime pas ça, tu le sais, non ?!
— Vous venez pourtant de le faire.
— Si je ne l’avais pas fait je serais morte, ou pire …
— Apprenez au moins vos sorts pour vous défendre alors.
— Je le ferais, je le ferais … Maintenant avançons, nous n’avons perdu que trop de temps avec ces créatures.
— Oui Maîtresse.

Dès lors, tout deux se turent jusqu’à l’entrée de la grotte de la « Weezyboulette ».
Mais l’entrée réserva quelques surprises …