Elle partait alors en courant et pleurant, tandis que moi je restais fixer l'endroit où elle se tenait. Dans ma tête, c'était le bordel, je ne savais pas quoi faire, aller chercher rejoindre la fille que j'aime ou rester avec " Camille ".
Au fond de moi je savais que je devais aller cherché Aurélie, quand je senti la main de Camille sur mon bras
- Alors, c'était comment ?
- C'était, enfin, ( différent de ma main ) oui c'était bien, mais on aurait pas dû, on a merdé la ...
- Mais pourquoi tu dis ça, on s'aime non ? C'est l'essentiel !
- Mais Camille, enfin merde, putain, on a tout foutu en l'air là !
-Ahh parce que tu me vois juste comme un plan cul ?
- Non, enfin je suis largué la ...
- Non mais te gène pas, va la retrouver ta connasse !
- Classe, super ! Si tu savais ce que je ressentais pour elle, pourquoi t'as fait ça ?
-[...]
- Nan nan ,mais vas y parle, parce que la soit t'es conne, soit t'as un soucis quoi !

Je la laissais donc, toute seule sur son transat, et elle aussi chialait.
Je rentrais à l'intérieur, demandant à tout le monde s'il avait vu Aurélie, elle était a priori dans le couloir a l'étage ...
J'arrivais a hauteur d'Aurélie, ne pouvant la regarder dans les yeux, mais pourtant, je devais lui dire ce qu'il m'était passé par la tête.
- Ecoutes, ...
Elle me foutue une énorme baffe dans la gueule, et se mis a me traiter de tous les noms, elle ne voulait plus me voir.
Je descendais les escaliers, tout le monde me regardait avec un air louche, quand un gars, qui n'était même pas de ma classe, vint me voir.J'étais choqué de voir ce jogging Lacoste de 2OO5 mais bon ...
- Espèce de batard de merde, je suis le best d'Auré moi, et j'kiff pas trop que tu lui fasse ça, espèce de ptite pédale va !
- Bon écoutes, je te connais pas, je viens de passer la pire soirée de ma vie, alors laisse moi passer s'il te plaît.
-Mais tu vas pas te dégonfler sale fiotte, moi je veux que tu comprennes.
Donc tu vas te mettre a la respecter ou je vais t'aider à assimiler ok ?
- Oui oui, laisse moi passer.

Je me barrais, croisant une dernière fois Arthur, m'excusant d'avoir foutu en l'air la soirée, et je me mis a érer dans la rue, et pour une des rares fois de ma vie, à pleurer, pleurer en pensant à celle que j'aimais.