- Bon Jérome, je suis sure que tu sais pourquoi on est la ...

J'avais hélas une petite idée de ce qu'elle allait me balancer a la figure, mais je répondais un truc bête :

- Ben non, enfin, ca va pas ?! Tu sais que tu peux te confier hein.
- Ben, je sais pas, je suis nulle à ce niveau là, je laisse peut être pas paraître mes sentiments assez clairement pour que tu vois ...
- Mais que je vois quoi ? Enfin, ne bloques pas, je vais pas me foutre de toi t'en fais pas !

Elle s'approcha lentement, cette fois-ci, le stress était parti, je la sentais à l'aise, elle regardait le sol en se dirigeant vers moi, quand soudain, elle me regarda droit dans les yeux, comme si elle y cherchait quelque chose. A ce moment, je la trouvais non pas jolie, mais elle dégageait quelque chose d'enivrant ...
Elle était proche de moi, presque collée, quand elle mis sa main sur ma nuque, et commença a m'embrasser doucement, et délicatement.
J'avais une sensation d'adrénaline, je sentais mes membres crispés, je me sentais bizare ...
- Camille, qu'est ce que tu fous ?
- Je pensais que, enfin, tu ne ressens rien de rien ?
- Si, mais ...

A cet instant, Aurélie avait disparu de mon esprit, je ne pensais qu'à ce baiser, cet instant magique dont j'avais rêver, moi qui n'avait jamais eu de petite amie, ni aucun contact proche avec qui que ce soit ... Je me jetais alors, comme un fou, sur la bouche de Camille, qui me regardait alors avec ses petits yeux pétillants tout en me touchant la nuque, je frissonais.
Camille détournait la tête un instant, elle aperçut un transat, a l'abri de tout regard. Elle me prit la main, une fois de plus, et s'allongea sur ce transat, elle m'enlevait mon tee-shirt, je lui enlevais son petit haut...

[ En raison de la catégorie de cette fic, je ne suis pas dans le droit d'aller plus loin, disons pour résumé que Jérome fit ce qu'il avait a faire ]

Camille étais heureuse, ce sourire ne pouvait pas dire le contraire, quant à moi, je réalisais la bêtise que je venais de faire, quand une voix que je connaissais m'interpella :

- Jé ? Hey hooo, tu es où ?

C'était Aurélie, je l'avais remarqué, le soucis, était que je l'avais remarqué trop tard, elle me vit donc, torse nu, et Camille encore nue sur ce maudit transat.
Aurélie, resta bloquée un instant, se mettant à pleurer, et partant en courant, je n'eus pas le temps de la rattraper.