<h1>Noelfic</h1>

La_dechirure_du_temps


Par : Pseudo supprimé

Genre : Inconnu

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 2

Publié le 19/08/13 à 01:13:59 par Pseudo supprimé

Chapitre 2

L’avion est en route pour Boston, c’est la nuit. Dinah, en deuxième classe avec sa tante, est endormie, puis maintenant, se réveille. Etant aveugle, pour consulter l’heure, elle ouvre sa montre et passe son doigt sur les aiguilles. Il est minuit quarante. Dinah se tourne vers sa tante :
- Tante Vickie, je peux avoir un verre d’eau s’il te plait ?
Aucune réponse.
- Tante Vickie ? Tante Vickie ?
Chose étrange, Dinah essaie de toucher sa tante, mais il n y a rien. Elle touche un livre, avec un sac. Sa tante n’est plus là… Dinah essaie tant bien que mal d’appeler le personnel en pressant sur un bouton, mais personne.
Elle commence à s’inquiéter, et se lève :
- Est ce que quelqu’un pourrait m’aider s’il vous plait, je suis désolée mais ma tante est partie et j’suis aveugle.
Pas de réponse, pas un bruit. Dinah essaie de toucher les passagers, mais les sièges sont vides.
Elle continue à progresser.
- Ohé ohé, il y a quelqu’un par ici nan ? Il n’y a personne ?
Dinah continue à toucher les sièges, mais ne sens que des objets, des livres, des appareils, des sacs, et autres…
- J’vous en prie allez répondez-moi, y a personne, aucun passager ?
Elle touche une perruque, et étant aveugle, croit que ce sont des cheveux arrachés. Dinah lâche tout, tombe sur un siège. C’en est trop :
- Ahhhhhhhhhh !!! AhhhhhhhhhhhahhhhhAhhh ! Ahhha !
Elle pleure. Cela réveille le commandant Bryan Engle. Il va vers ces pleurs, la trouve effrayée, puis la rassure :
- C’est rien, c’est rien, calme-toi ! Qu’est ce qu’il y a ?
- Y a plus un seul passager, ils son tous partis !
- Comment ça y a plus un seul passager ils sont tous…
Bryan constate que tous les sièges sont vides. Soudain, un jeune homme apparaît d’un des sièges. Il a un pull jaune, un jean bleu, des cheveux bouclés et des lunettes. Il demande :
- Mais qu’est ce qu’il s’est passé ? Est ce qu’on a fait une escale pendant que je dormais et tous les autres ont filés ?
Dinah, choquée, dit :
- Où est ma tante, je veux ma tante vous entendez ? Où elle est ?
- Oui, oui, on va la retrouver, comment tu t’appelles ?
- Dinah ! Je ne trouve pas ma tante, je suis aveugle, je me suis réveillée et son siège était vide.

Un autre homme se lève, un noir, et dit :
- Qu’est ce qui a crié ? Il y a un pépin avec l’avion commandant ?
Laurel, la femme blonde, demande elle aussi :
-Où sont les autres passagers ?
Une jeune fille apparaît à son tour, elle porte un débardeur jaune, une jupe courte, avec un bandana sur la tête, puis elle demande :
- Qu’est ce qui nous arrive ? On est à Boston, déjà ?
Dinah reprend :
- Je veux ma tante, tout de suite ! TANTE VICKIE ! TANTE VICKIE ! TANTE VICKIE !
Enfin, Mr Toomey accourt, et s’énerve :
- Eh ! Eh ! Qu’est-ce-que c’est que ce foutoir ici ? Personne ne peut dire à cette sale mome de la fermer ?
Bryan rassure la petite fille :
- Tu n’es pas toute seule, il y a d’autres passagers, tu ne les entends pas ?
- Evidemment que j’les entend, mais où est tante Vickie, et qui a été tué ?
Laurel prend la parole :
- Tué ? Qu’est ce qui s’est passé, on a tué quelqu’un, l’avion a été détourné ?
Bryan dit :
- Non, personne n’est mort, rassurez-vous.
Dîna réplique :
- J’ai senti ses cheveux ! Quelqu’un lui a arraché les cheveux !
Nick Hopewell, des services secrets britanniques, fait le compte des personnes qu’il reste à bord, et affirme :
- On est plus que dix ! On est dix avec vous et un autre type qui dormait en première classe ! Où est passé l’équipage ? Quelqu’un sait quelque chose ?
Bryan reprend :
- Nan, je n’ai rien pu trouver encore.
Puis il se tourne vers l’un des passagers restant et lui dit :
- Restez avec la petite.
- D’accord, mais dites nous ce qui se passe.
Et Mr Toomey de même :
- Revenez avec des réponses !
Bryan va vers le cockpit. Il ne sait pas du tout ce qui est en train de se passer. Arrivé, la porte de la cabine est close. Bryan tape à la porte :
- Eh, les gars, vous ouvrez ?
Pas de réponse. Il réessaye.
- Hello ?

Pendant ce temps, Laurel discute avec la dizaine de passagers restants :
- Vous avez une idée de ce qui s’est passé ? Vous croyez que l’avion a fait escale et que les autres passagers sont descendus ?
Don Gaffney, l’homme de couleur, lui répond :
- Ah ça je n’en sais rien, j’ai piqué un somme.
Dinah s’approche de Laurel et lui demande :
- Vous, vous êtes enseignante ?
- Oui, en effet ma chérie, j’enseigne en collège, comment tu sais ça ?
- Votre voix. Mme Lynn, mon professeur au collège pour aveugle, elle a la même voix que vous.
Nick Hopewell, s’exprime
- Bon, si vous voulez bien m’excuser, je vais aller voir ce que fait notre ami.
Cet homme s’apprête à partir quand Mr Toomey rétorque :
- Je veux savoir pourquoi il ne reste que dix passagers, et je veux le savoir, TOUT DE SUITE !
- Eh bien, je crois que tout le monde se pose cette question. , lui répondit Nick.
Sur ce, ce dernier s’en va rejoindre le commandant Engle.
Mr Jenkins, un autre des passagers restant, se rend à un hublot de l’avion pour voir ce qu’il
y a au dessous. A sa surprise, il n’ y a…rien. Le noir complet, et quelques nuages. Le fait que ça soit la nuit n’arrange en rien la situation.
Laurel demande à Dinah :
- Tu as dis tout à l’heure que tu avais senti les cheveux de quelqu’un, qu’est ce que tu entends par là ?
- Devant, plus loin, sur un des sièges…j’ai touché des cheveux.
Don Gaffney saisit la perruque, la montre à Laurel, et celle-ci rassure la petite fille :
- Ah non… ça, c’est une perruque, ce ne sont pas de vrais cheveux.
Laurel fait toucher la perruque à Dinah, et continue :
- …c’est ce que tu as touché ?
Dinah fait oui de la tête.

Au même moment, Mr Jenkins, toujours penché sur son hublot, est apostrophé par le jeune homme vêtu de jaune, Albert.
- Qu’est ce que vous voyez ?
- Euh… rien du tout, juste des montagnes et la nuit noire.

Bryan, toujours devant la porte du cockpit, essaye en vain d’y entrer.
- Hé ho ? Hé ! Ouvrez les gars ! Ouvrez !
Bryan arrête, il s’appuie contre la porte, il en a assez. Nick s’incruste, ce qui surprend le commandant, puis demande :
- Alors, qu’est ce qu’il y a ? Tout l’équipage a disparu avec les autres ?
- Euh, oui enfin, j’en sais rien… ils répondent pas, et la porte est fermée de l’intérieur.
- C’est ennuyeux ça. Désolé de vous avoir fait peur. Nick Hopewell. Je suppose que la casquette de pilote que j’ai vu sur l’un des sièges de première classe vous appartient, non ?
- Oui, en effet, commandant Engle, mais étant donnés les circonstances, vous pouvez m’appeler Bryan.
- Je vous appellerai notre sauveur si nous trouvons…ce que nous devrions normalement trouver derrière cette porte.
Nick s’approche de la porte du cockpit, et dit :
- Bien. Assez discuté, passons aux actes ! Alors, voyons ça…
Il est en train d’essayer d’ouvrir la porte en trafiquant la poignée. Aucun résultat pour le moment…

Pendant ce temps, Bob Jenkins marche avec Albert dans l’avion.
Mr Jenkins est un homme d’une cinquantaine d’années, de taille moyenne, vêtu d’une veste bleue foncée sur une chemise bleue à carreaux, et d’un pantalon beige Il a des cheveux bruns, courts, et a les traits marqués sur son visage.
Cet homme ainsi qu’Albert remarquent au fur et à mesure de leur progression qu’une horde d’objets ayant sûrement appartenus aux passagers sont éparpillés au sol, et sur les sièges. Des montres, des sacs, de l’argent, des bijoux, et autres. Bob réfléchit un moment, et se pose cette question :
- Comment une personne peut-elle disparaître tout en laissant sa perruque sur son fauteuil ? Voila une histoire pour le moins mystérieuse.
Les deux hommes avancent, et trouvent des calculatrices, des mouchoirs, des pièces de monnaie au sol. Bob s’exclame :
- Oh seigneur !
Albert fait de même :
- Oh oui, c’est de la folie !
Le jeune homme saisit quelque chose sur un des sièges…. Il le montre à Mr Jenkins. Celui-ci affirme :
- C’est un appareil dentaire…
- Ouais, ça m’en a tout l’air.
Albert repose la prothèse. Bob remarque une poupée avec encore le biberon dans la bouche. Il ne sait plus quoi penser, pose ses mains sur son visage :
- Mais… mais qu’est ce qui se passe ici ?

Devant dans l’appareil, Craig Toomey perd patiente, il va à la rencontre du commandant, et s’exclame :
- Alors ? J’attends !
Il s’approche encore en marchant très vite, et s’adresse à Bryan :
- Sortez de là-dedans vous ! Qu’est ce que vous fichez là-bas ?
Bryan et Nick s’approchent de lui, et Toomey demande :
- Ah ! Je voudrais savoir ce qui se passe dans cet avion !
Nick répond :
- C’est très simple ! On est sur le point de casser la porte du cockpit. Il semblerait que notre équipage se soit éclipsé avec tous les autres !
Nick sourit d’une manière forcée, comme pour énerver Mr Toomey de sa conduite, ce qui réussit. Les autres passagers, Don Gaffney, la jeune fille, viennent de les rejoindre. Nick poursuit :
- Mais nous avons beaucoup de chance. Il semblerait que notre nouvel ami est pilote !
Craig Toomey demande alors à Bryan :
- Vous travaillez pour American Pride, nouvel ami ?
- Oui, en effet. Mais je crois que ce qui est important…
Bryan n’a pas le temps de continuer que Craig Toomey lui crie à la figure.
- NON NON NON ! C’est MOI qui vais vous dire ce qui est important !
- Je vais…
- NON C’EST MOI QUI VAIS VOUS DIRE CE QUI EST IMPORTANT !!! ECOUTEZ MOI BIEN ! J’ai une réunion à Boston à neuf heures ce matin, PAS L’APRES-MIDI, à neuf heures précises ! C’est TOUT ce qu’il y a important ! J’ai choisit de voyager sur votre compagnie ! J’ai réservé ma place ! Je vous ai accordé ma confiance, ET JE N’AI PAS L’INTENTION DE MANQUER… MON RENDEZ-VOUS !!!

C’en est trop pour Nick Hopewell, il essaye d’intervenir, mais Bryan lui fait signe que ce n’est pas la peine. Il lui dit :
- Non, non, non, c’n’est pas la peine, laissez-moi faire…
Mr Toomey continue à crier sur Bryan :
- Et moi j’ai trois questions pour vous ! QUESTION NUMERO UN : QUI a autorisé une escale tout à fait imprévue sur cette ligne PENDANT QUE JE DORMAIS ? QUESTION NUMERO 2 : Où cette escale a-t-elle eu lieu ? ET question numéro TROIS !!! Pourquoi ? POURQUOI A-T-ON FAIT ESCALE ???
Nick en a marre de l’entendre, et se moque de lui :
- Vous avez déjà vu Mr Spoke dans Star Trek ?
- Qu’est ce que vous racontez ? Qu’est ce que c’est que cette plaisanterie encore ?
- Si vous ne fermez votre entonnoir d’ici peu, je serai ravi de vous faire la démonstration de sa célèbre prise pour endormir les gens…
- NON MAIS DITES DONC VOUS ! ON NE ME TRAITE PAS COMME CA ! VOUS NE SAVEZ PAS A QUI VOUS PARLEZ !!!
- Oh si je sais ! Vous êtes un pauvre type très antipathique qui cache sa peur derrière son agressivité. Il n’y a pas de mal à ça mais je vous en prie, un peu de sang froid !
- ECOUTEZ MOI !!....AHHHHH !!!!!

En effet, comme on peut le constater, Nick vient de prendre en « otage » le nez de Craig Toomey. La jeune fille, qui assiste à la scène, laisse échapper un commentaire :
- Oh…c’est pas très cool ça !
Nick prévient Mr Toomey :
- Je peux vous le casser ! Mais ce n’est pas l’envie qui m’en manque, croyez-moi !
- Ahhhnrrgghh !!
- J’ai dis que je pouvais casser votre nez ! Faites-moi savoir si vous avez saisi !
Mr Toomey est plié de douleur, il n’a d’autres choix que de répondre :
- Oui…oui !
- Ecoutez ! Je n’ai vraiment pas le temps de discuter de rendez-vous d’affaires alors vous allez me faire le plaisir de rentrer dans votre cabine avec le gentil monsieur au poil rayé…
La personne concernée prononça indiqua son nom :
- Don Gaffney.
Puis Nick continue :
- Mr Gaffney vous servira d’escorte ! Une fois que vous serez arrivé dans la cabine principale, vous vous asssirez sur votre siège, où vous bouclerez votre ceinture bien solidement autour de votre taille et vous fermerez votre clapet. Est ce que vous avez tout saisi ? Montrez-moi que vous m’avez compris en levant votre joli main haut.
Ce que Mr Toomey fait sur le champ. Nick poursuit :
- Eh bien voilà ! Maintenant, je vais vous laisser, vous et votre nez ! Mais attention ! Si jamais vous prononcez un seul mot, une seule syllabe, je vous promets de vous donner une entrée gratuite pour aller explorer le royaume de la douleur et de la peine !
Nick avait dit tout cela d’un ton très menaçant. Il lâche le nez du pauvre type, et bien sûr, il saigne. De plus, des larmes s’écoulent de ses yeux. Il prononce ces quelques mots :
- Oh… Espèce de…
Heureusement, Don Gaffney le coupe à temps :
- S’il vous plait monsieur ! Il rigole pas vous savez… Je vais vous raccompagner à votre place.
- Vous êtes une espèce de…
Cette fois-ci, c’est Bethany, la jeune fille, qui l’arrête :
- OhhhhOOhh ! Arrêtez…
Don Gaffney entraîne Mr Toomey vers la cabine principale, malgré le fait que celui-ci tout amoché ne cesse de fixer l’homme qui a osé l’attaquer.
- Venez avec moi. Allez. On va voir ce qu’on peut trouver pour votre nez. , dit Mr Gaffney.
Une fois Mr Toomey et les autres partis, il ne reste que Laurel, qui à son tour fixe Mr Hopewell. Elle vient de reconnaître l’homme qui l’avait bousculé un peu avant l’embarquement. Nick s’adresse à Bryan :
- Mmmh… Bon allons-y, allons ouvrir la porte du cockpit.
Sur ce, les deux hommes se rendent une nouvelle fois vers cette porte, et après l’avoir forcée, Nick réussit à l’ouvrir...

Commentaires

Vous devez être connecté pour poster un commentaire