Refaire_ma_vie_(suicide)
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Peur du Néant
Publié le 19/08/13 à 01:13:47 par Pseudo supprimé
Je flotte dans... le vide ?
Je ne sais pas. Tout est noir, tout est sombre. Autour de moi les ombres. Je commence à me dire : t'aurais pas déconner mec ? Je perds la perception du temps. Depuis combien de temps suis-je ici ? Quelques secondes ou plusieurs jours ? Plusieurs années même peut-être ? Je ne sais pas. Je commence à avoir peur. Vous savez, le genre de peur qui commence dans un tout petit coin de votre estomac. Le genre de peur qui se matérialise sous la forme d'une petite voix qui vient te murmurer à l'oreille "Tu es seul dans le noir. Laisse tes cauchemards d'enfant se réveiller...". Cette peur qui petit à petit devient une boule dans ta gorge. Puis qui commence à se répendre dans ton corps, coulant le long de tes vaisseaux sanguins, carressant ta moelle épinière. Et puis elle explose. Une gigantesque crise d'angoisse, illimitée, sensationelle. Tous nos sens sont à l'affut. On essaye de pleurer, en vain.
C'est cette peur là que je tente de calmer. Pour m'apaiser, j'essaye de me remémorer les bons souvenirs. Aucun ne vient. Je sens que ma mémoire s'échappe. Je ne veux pas. Je veux me souvenir de l'odeur de l'herbe coupée, des tartines grillées, de l'essence, de l'alcool à 90degrés, et surtoût l'odeur du féminim. Je reprends ma vie par là où elle a commencé.
Je suis né dans une ville de province, vingt milles habitants, 30% bourges, 30% weshs, 30% kikoos, 10% drogués, pedobears, assassins,... Et moi au milieu de tout ça, poussant mon premier cris. Enfin je ne m'en souviens pas. Mon père : strict, homme d'affaire, militaire. Je ne l'ai jamais trop aimé, pour le nombre de fois où il m'a traité de "tarlouze", de "gay" et autre. D'ailleur je crois qu'il ne m'aimait pas non plus. Il avait un point faible : il était alcoolique, ce qui fait qu'il battait régulièrement ma mère. Elle : femme au foyer, entièrement soumise, esclave de mon père, condamnée à lui apporter des bières à longueur de journée puis à se faire fracasser le crane contre la table de la salle à manger. Je m'y suis habitué. Elle aussi avait un péché : pour continuer à faire semblant avec mon père, elle accumulait les amants, oubliant le bussinessman dans les bras langoureux d'un artiste ou d'un philosophe. N'étant pas souvent au domicile familial tous les deux, je me suis habitué à vivre seul, enfermé dans ma chambre.
Ma première console : la Gameboy Color. Mon premier jeu : Pokemon Bleu. Tout à commencé à partir de là. A priori, j'étais avant cela un yes-life, mais bon en maternelle je ne pense pas que cela compte beaucoup. Puis mes parents m'ont acheté une Playstation 1. Des heures et des heures de jeux passées devant Tomb Raider premier du nom. Et enfin l'ordinateur, mais je suppose que vous connaissez aussi bien que moi l'histoire de l'ordinateur qui avalait les gens dans son univers fabuleux. J'ai essayé tous les MMORPG du web, de Dofus à WOW, en passant par Last Chaos (à neuf ans on ne fait pas la différence entre un bon et un mauvais jeux video). J'ai découvert le 15-18, formidable soutien pour tous les geeks qui en ont besoin. Il m'arrivait de décaller mes horaires pour jouer la nuit et dormir le jour. En un an je n'ai ouvert mes volées que six fois.
Et puis vint le lycée.
Humiliations, bisutages, j'étais la victime de la classe, condamné à tenir ce rôle pour le restant de mes jours. Mon coeur était percée de mille lames à chaque fois que Elonore se moquait de moi. Elonore, blonde, des yeux bleus magnifiques, un peu bourge, mais surtoût sublime. Elle faisait partie de tous mes rêves, de tous mes fantasmes. Je rêvait d'elle le jour, la nuit, le matin , le soir, en permanence. Jusqu'à ce que je me décide à l'approcher. Et ce fut la catastrophe.
Je ne sais pas. Tout est noir, tout est sombre. Autour de moi les ombres. Je commence à me dire : t'aurais pas déconner mec ? Je perds la perception du temps. Depuis combien de temps suis-je ici ? Quelques secondes ou plusieurs jours ? Plusieurs années même peut-être ? Je ne sais pas. Je commence à avoir peur. Vous savez, le genre de peur qui commence dans un tout petit coin de votre estomac. Le genre de peur qui se matérialise sous la forme d'une petite voix qui vient te murmurer à l'oreille "Tu es seul dans le noir. Laisse tes cauchemards d'enfant se réveiller...". Cette peur qui petit à petit devient une boule dans ta gorge. Puis qui commence à se répendre dans ton corps, coulant le long de tes vaisseaux sanguins, carressant ta moelle épinière. Et puis elle explose. Une gigantesque crise d'angoisse, illimitée, sensationelle. Tous nos sens sont à l'affut. On essaye de pleurer, en vain.
C'est cette peur là que je tente de calmer. Pour m'apaiser, j'essaye de me remémorer les bons souvenirs. Aucun ne vient. Je sens que ma mémoire s'échappe. Je ne veux pas. Je veux me souvenir de l'odeur de l'herbe coupée, des tartines grillées, de l'essence, de l'alcool à 90degrés, et surtoût l'odeur du féminim. Je reprends ma vie par là où elle a commencé.
Je suis né dans une ville de province, vingt milles habitants, 30% bourges, 30% weshs, 30% kikoos, 10% drogués, pedobears, assassins,... Et moi au milieu de tout ça, poussant mon premier cris. Enfin je ne m'en souviens pas. Mon père : strict, homme d'affaire, militaire. Je ne l'ai jamais trop aimé, pour le nombre de fois où il m'a traité de "tarlouze", de "gay" et autre. D'ailleur je crois qu'il ne m'aimait pas non plus. Il avait un point faible : il était alcoolique, ce qui fait qu'il battait régulièrement ma mère. Elle : femme au foyer, entièrement soumise, esclave de mon père, condamnée à lui apporter des bières à longueur de journée puis à se faire fracasser le crane contre la table de la salle à manger. Je m'y suis habitué. Elle aussi avait un péché : pour continuer à faire semblant avec mon père, elle accumulait les amants, oubliant le bussinessman dans les bras langoureux d'un artiste ou d'un philosophe. N'étant pas souvent au domicile familial tous les deux, je me suis habitué à vivre seul, enfermé dans ma chambre.
Ma première console : la Gameboy Color. Mon premier jeu : Pokemon Bleu. Tout à commencé à partir de là. A priori, j'étais avant cela un yes-life, mais bon en maternelle je ne pense pas que cela compte beaucoup. Puis mes parents m'ont acheté une Playstation 1. Des heures et des heures de jeux passées devant Tomb Raider premier du nom. Et enfin l'ordinateur, mais je suppose que vous connaissez aussi bien que moi l'histoire de l'ordinateur qui avalait les gens dans son univers fabuleux. J'ai essayé tous les MMORPG du web, de Dofus à WOW, en passant par Last Chaos (à neuf ans on ne fait pas la différence entre un bon et un mauvais jeux video). J'ai découvert le 15-18, formidable soutien pour tous les geeks qui en ont besoin. Il m'arrivait de décaller mes horaires pour jouer la nuit et dormir le jour. En un an je n'ai ouvert mes volées que six fois.
Et puis vint le lycée.
Humiliations, bisutages, j'étais la victime de la classe, condamné à tenir ce rôle pour le restant de mes jours. Mon coeur était percée de mille lames à chaque fois que Elonore se moquait de moi. Elonore, blonde, des yeux bleus magnifiques, un peu bourge, mais surtoût sublime. Elle faisait partie de tous mes rêves, de tous mes fantasmes. Je rêvait d'elle le jour, la nuit, le matin , le soir, en permanence. Jusqu'à ce que je me décide à l'approcher. Et ce fut la catastrophe.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire