Tentative_foireuse_de_creer_un_univers
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 5
Publié le 19/08/13 à 01:12:48 par Pseudo supprimé
La nuit fut longue pour les deux compagnons d'infortune, le froid y était pour beaucoup, maintenant, tout était gelé, ce qui rendait le décor plus triste que jamais. Le soleil se levait, ses faibles rayons rendaient la glace orangeâtre. Les deux hommes marchaient lentement, brisant de temps à autre un ou deux stalactites qui s'étaient formés cette nuit. C'est que l'eau se fait rare en ville et les seules fontaines en fonctionnements étaient entre les mains de bandits sans scrupules. Après des heures de recherches sans résultat concret.
- On a quoi ? Demanda Emile.
- Erf. Même pas de quoi remplir une gourde. Répondit sèchement Harper en se grattant la tête.
Des heures de gaspillées, cette idée dégoutait Emile jusqu'au plus profond de son être. Après quelques minutes de pause, il proposa de jeter un oeil au commissariat du coin, ils avaient malgré tout aussi besoin de matériel : Armes, munitions, protections... Tout ce qu'ils pourraient trouver leur serait utile. Ils s'approchèrent de la bâtisse en ruine, d'un des derniers vestiges de la loi et de l'ordre, ils ouvrirent la double-porte de bois et s'engouffrèrent dans la bâtisse. Une petite salle sombre qui donnait sur un couloir faiblement éclairé par les murs écroulés et les fenêtres, tout au fond se trouvait deux escaliers : L'un montait, l'autre descendait. Harper désigna du doigt celui qui menait au sous-sol et s'avança vers celui-ci, Emile, prit l'autre. Séparés, ils pouvaient investir le bâtiment plus rapidement.
Harper descendait lentement, chacun de ses pas faisait grincer les planches de bois qui le menait vers le bas. Une fois au sous-sol, il eût la surprise de constater que l'éclairage fonctionnait toujours. La lumière grésillait de temps à autre, le pillard traversait chaque salle, sans rien trouver. Il se trouva dans un étroit couloir qui menait à une salle qui, selon le jeune homme, pourrait être l'armurerie, il entra rapidement puis, il s'arrêta net. Il n'y avait rien. Dépité, il décida de rebrousser chemin, et, arrivé aux escaliers, il vit un homme, assez grand, le crâne rasé qui montait difficilement. « Une proie facile... » pensait le brigand. Il s'approcha discrètement de sa cible et lui envoya un coup de poing à l'arrière du crâne. L'homme, après avoir reçu le coup, se retourna avec furie et saisit le bras du jeune, et, avec une rapidité quasi-surnaturelle, le brisa. Le frottement des os se fit entendre, Harper, surprit, hurla de douleur et son agresseur l'envoya au sol.
De son côté, Emile avait trouvé dans la première salle un vieux fusil de chasse, un bon vieux « trois coups » italien qu'il s'empressa de passer en bandoulière, ainsi qu'un bon gros stock de munitions, il en prit plusieurs poignées et les fourra dans son sac avant de poursuivre l'exploration des lieux. Dans la salle d'après, il entendit un bruit étrange, mais ne fit rien, c'était surement son imagination qui lui jouait des tours. Il fouillait, il fouillait, le bruit persistait et était de plus en plus fréquent. Agacé, il s'approcha d'une armoire en bois massif, et le bruit se répéta. Il en était certain à présent : Il y a quelque chose dedans. Il ouvrit subitement la porte et reçu un coup en plein visage. Le sang jaillit de son nez et ses yeux s'emplirent de larmes. Le monde fut englouti dans une explosion de lumière aveuglante et il trébucha. Quand il ouvrit les yeux, l'homme qui l'avait frappé se tenait en face de lui, il était agenouillé, cigarette en bouche. Il souffla au visage de sa victime.
- Je suis désolé, sincèrement. Pas de chances, vraiment. Je t'ai confondu avec un bandit. Tu sais, ceux qui te font payer pour aller d'un point A à un point B, pour passer un pont, un tunnel... Pour ton nez, t'en fais pas, rien de bien grave.
En guise de réponse, il n'y eu qu'un grognement.
Au fait, moi c'est Roby, je viens d'un tunnel pas bien loin. Ils pourront rafistoler ton nez et...
Des cris lui coupèrent la parole. C'était la voix d'Harper. Emile se leva brussquement et se mit à courir pour aider son compagnon. Une vive douleur embrasait son visage chaque fois qu'un de ses pieds frappait le sol. Le sang coulait de son nez, le goût salé et légèrement métallique qu'il laissait dans sa bouche alimentait sa surprise. Il arriva en bas quelques secondes après, Roby à sa suite.
- Nom de... Anthony, arrête. Fit Roby d'un air agacé.
- Cet enfoiré m'a frappé en premier !
- C'est vrai Harper ? Demanda Emile d'un ton sévère.
- J'pensais que s'tait un vieux... répondit celui-ci en se libérant de l'étreinte de son agresseur.
- Et alors ? Ça changeait quoi ? Pourquoi tu l'as attaqué ?
Les vieux ont toujours des choses sur eux. On peut s'faire pas mal de fric.
- On en reparlera.
- Son bras est fracturé, déclara Roby. Lui aussi il a besoin de soin. Vous avez d'la veine ! On vient de pas loin. Aller, Anthony, rapplique.
Et le groupe revint au rez-de-chaussé, puis quitta le commissariat. Ils marchèrent pendant vingt bonnes minutes avant de pénétrer dans une station de métro. Ils suivirent le tunnel un long moment, avant de s'arrêter devant une immense porte rouillée.
- Merde ! Cria Anthony. Encore coincé ! On va encore devoir entendre la patrouille ! On en a pour des heures.
- Rien ne presse. Répondit Emile.
- On a quoi ? Demanda Emile.
- Erf. Même pas de quoi remplir une gourde. Répondit sèchement Harper en se grattant la tête.
Des heures de gaspillées, cette idée dégoutait Emile jusqu'au plus profond de son être. Après quelques minutes de pause, il proposa de jeter un oeil au commissariat du coin, ils avaient malgré tout aussi besoin de matériel : Armes, munitions, protections... Tout ce qu'ils pourraient trouver leur serait utile. Ils s'approchèrent de la bâtisse en ruine, d'un des derniers vestiges de la loi et de l'ordre, ils ouvrirent la double-porte de bois et s'engouffrèrent dans la bâtisse. Une petite salle sombre qui donnait sur un couloir faiblement éclairé par les murs écroulés et les fenêtres, tout au fond se trouvait deux escaliers : L'un montait, l'autre descendait. Harper désigna du doigt celui qui menait au sous-sol et s'avança vers celui-ci, Emile, prit l'autre. Séparés, ils pouvaient investir le bâtiment plus rapidement.
Harper descendait lentement, chacun de ses pas faisait grincer les planches de bois qui le menait vers le bas. Une fois au sous-sol, il eût la surprise de constater que l'éclairage fonctionnait toujours. La lumière grésillait de temps à autre, le pillard traversait chaque salle, sans rien trouver. Il se trouva dans un étroit couloir qui menait à une salle qui, selon le jeune homme, pourrait être l'armurerie, il entra rapidement puis, il s'arrêta net. Il n'y avait rien. Dépité, il décida de rebrousser chemin, et, arrivé aux escaliers, il vit un homme, assez grand, le crâne rasé qui montait difficilement. « Une proie facile... » pensait le brigand. Il s'approcha discrètement de sa cible et lui envoya un coup de poing à l'arrière du crâne. L'homme, après avoir reçu le coup, se retourna avec furie et saisit le bras du jeune, et, avec une rapidité quasi-surnaturelle, le brisa. Le frottement des os se fit entendre, Harper, surprit, hurla de douleur et son agresseur l'envoya au sol.
De son côté, Emile avait trouvé dans la première salle un vieux fusil de chasse, un bon vieux « trois coups » italien qu'il s'empressa de passer en bandoulière, ainsi qu'un bon gros stock de munitions, il en prit plusieurs poignées et les fourra dans son sac avant de poursuivre l'exploration des lieux. Dans la salle d'après, il entendit un bruit étrange, mais ne fit rien, c'était surement son imagination qui lui jouait des tours. Il fouillait, il fouillait, le bruit persistait et était de plus en plus fréquent. Agacé, il s'approcha d'une armoire en bois massif, et le bruit se répéta. Il en était certain à présent : Il y a quelque chose dedans. Il ouvrit subitement la porte et reçu un coup en plein visage. Le sang jaillit de son nez et ses yeux s'emplirent de larmes. Le monde fut englouti dans une explosion de lumière aveuglante et il trébucha. Quand il ouvrit les yeux, l'homme qui l'avait frappé se tenait en face de lui, il était agenouillé, cigarette en bouche. Il souffla au visage de sa victime.
- Je suis désolé, sincèrement. Pas de chances, vraiment. Je t'ai confondu avec un bandit. Tu sais, ceux qui te font payer pour aller d'un point A à un point B, pour passer un pont, un tunnel... Pour ton nez, t'en fais pas, rien de bien grave.
En guise de réponse, il n'y eu qu'un grognement.
Au fait, moi c'est Roby, je viens d'un tunnel pas bien loin. Ils pourront rafistoler ton nez et...
Des cris lui coupèrent la parole. C'était la voix d'Harper. Emile se leva brussquement et se mit à courir pour aider son compagnon. Une vive douleur embrasait son visage chaque fois qu'un de ses pieds frappait le sol. Le sang coulait de son nez, le goût salé et légèrement métallique qu'il laissait dans sa bouche alimentait sa surprise. Il arriva en bas quelques secondes après, Roby à sa suite.
- Nom de... Anthony, arrête. Fit Roby d'un air agacé.
- Cet enfoiré m'a frappé en premier !
- C'est vrai Harper ? Demanda Emile d'un ton sévère.
- J'pensais que s'tait un vieux... répondit celui-ci en se libérant de l'étreinte de son agresseur.
- Et alors ? Ça changeait quoi ? Pourquoi tu l'as attaqué ?
Les vieux ont toujours des choses sur eux. On peut s'faire pas mal de fric.
- On en reparlera.
- Son bras est fracturé, déclara Roby. Lui aussi il a besoin de soin. Vous avez d'la veine ! On vient de pas loin. Aller, Anthony, rapplique.
Et le groupe revint au rez-de-chaussé, puis quitta le commissariat. Ils marchèrent pendant vingt bonnes minutes avant de pénétrer dans une station de métro. Ils suivirent le tunnel un long moment, avant de s'arrêter devant une immense porte rouillée.
- Merde ! Cria Anthony. Encore coincé ! On va encore devoir entendre la patrouille ! On en a pour des heures.
- Rien ne presse. Répondit Emile.
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