Tentative_foireuse_de_creer_un_univers
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 3
Publié le 19/08/13 à 01:12:48 par Pseudo supprimé
Les cendres continuaient à tomber lentement sur la ville, des panaches de fumée s'élevaient dans le ciel gris et nuageux, les flammes éclairaient l'horizon, lui donnant un teint rouge-orangé. La brume avait prit place dans les rues à présent déserte de ce qui était autrefois le joyaux de la civilisation, et de temps à autre, une anomalie électrique apparaissait, brûlant toutes matières organiques sur son passage.
Une silhouette traversait la brume, c'était un homme qui errait sans but, allant de cadavres en cadavres, en espérant trouver de quoi subsister dans ce monde devenu hostile. Il observait les environs, détaillant marques, impacts, fissures. Il releva la manche de son long manteau de cuir et regarda sa montre. Un râle s'échappa de son masque à gaz et il reprit sa marche, la tête baissée et encapuchonnée. Il arriva finalement dans ce qui était une grande place, la fontaine située en son milieu ne voyait plus l'eau couler, non, il avait fallu que la sécheresse frappe avant qu'"ils" arrivent. L'homme s'arrêta devant l'épave d'une vieille voiture, il posa se baissa vers le véhicule et regarda par la fenêtre, après quelques secondes de réflexions intenses, il prit la décision d'ouvrir, en espérant qu'il avait vu juste, que le fusil qui gisait sur la banquette arrière était chargé. Il prit une légère inspiration et posa délicatement ses doigts sur la portière, il l'ouvrit lentement pour éviter le moindre grincement. Une fois cette action accomplie dans le silence le plus total, il attrapa le fusil et s'écarta du véhicule. "Emile, j'espère que tu as vu juste... " se dit-il en levant la tête vers le ciel.
Un autre homme arriva dans la place, il avançait d'un pas prudent, se retournant à intervalles réguliers histoire de s'assurer que personne ne le suivait. Le faible faisceau de sa lampe parcourait avec difficulté les murs, puis il aperçu Emile et le mit en joue.
- Reste immobile et tout se passera bien. aboya-t-il à sa cible. Lâche ton arme !
Emile leva le bras et fit signe à son " agresseur " de le rejoindre, puis il retira une à une les attaches de son masque, dévoilant un visage meurtri et couvert de cicatrices.
- Ton nom, demanda-t-il à l'inconnu. Quel est ton nom ?
- Harper, pillard de son état...répondit l'autre en s'approchant d'un air inquiet.
- Bien. Tu vois la fontaine ?
- Oui.
- Poste-toi à l'intérieur et attend le signal.
- Quel signal ?
- Tu verras.
Harper obéit sans dire le moindre mot, Emile quant à lui se plaqua contre la carrosserie cabossée de l'épave et attendit. Une attente assez courte d'ailleurs, une jeune femme sortit en courant d'un bâtiment, regardant par dessus son épaule pour observer ses poursuivants, elle courut une dizaine de mètre avant de trébucher sur une pile de gravât, se fracturant le genoux lors de sa chute. Les hommes, ou du moins les choses qui la poursuivaient sortirent ensuite, c'est là qu'Emile se leva en sifflant et pressa la gâchette de son fusil...sans aucun résultat. Harper eut plus de chance, il sortit de sa couverture et ouvrit le feu; les hommes s'écroulèrent un à un puis le silence s'empara des lieux. Les deux hommes s'approchèrent de la jeune femme agonisante, Harper tira une rafale à travers une chose rampante.
- Elle aussi, fit Emile d'un ton sec.
- Quoi ? Tu déconnes là ?
- Regarde-les. Des cannibales, des sauvages... des " infectés", comme je les appelles. Si ils la traquaient, si qu'elle est l'un de leurs.
- Putain...murmura Harper en tirant une balle dans la tête de la femme en larme. Et maintenant ?
- On attend de voir ce qu'il va se passer, répondit l'autre en pointant du doigt le ciel. Quelque chose arrive sur nous et ça n'a pas l'air d'être l'un d'"eux'.
- Fontaine ?
- Exact.
Une silhouette traversait la brume, c'était un homme qui errait sans but, allant de cadavres en cadavres, en espérant trouver de quoi subsister dans ce monde devenu hostile. Il observait les environs, détaillant marques, impacts, fissures. Il releva la manche de son long manteau de cuir et regarda sa montre. Un râle s'échappa de son masque à gaz et il reprit sa marche, la tête baissée et encapuchonnée. Il arriva finalement dans ce qui était une grande place, la fontaine située en son milieu ne voyait plus l'eau couler, non, il avait fallu que la sécheresse frappe avant qu'"ils" arrivent. L'homme s'arrêta devant l'épave d'une vieille voiture, il posa se baissa vers le véhicule et regarda par la fenêtre, après quelques secondes de réflexions intenses, il prit la décision d'ouvrir, en espérant qu'il avait vu juste, que le fusil qui gisait sur la banquette arrière était chargé. Il prit une légère inspiration et posa délicatement ses doigts sur la portière, il l'ouvrit lentement pour éviter le moindre grincement. Une fois cette action accomplie dans le silence le plus total, il attrapa le fusil et s'écarta du véhicule. "Emile, j'espère que tu as vu juste... " se dit-il en levant la tête vers le ciel.
Un autre homme arriva dans la place, il avançait d'un pas prudent, se retournant à intervalles réguliers histoire de s'assurer que personne ne le suivait. Le faible faisceau de sa lampe parcourait avec difficulté les murs, puis il aperçu Emile et le mit en joue.
- Reste immobile et tout se passera bien. aboya-t-il à sa cible. Lâche ton arme !
Emile leva le bras et fit signe à son " agresseur " de le rejoindre, puis il retira une à une les attaches de son masque, dévoilant un visage meurtri et couvert de cicatrices.
- Ton nom, demanda-t-il à l'inconnu. Quel est ton nom ?
- Harper, pillard de son état...répondit l'autre en s'approchant d'un air inquiet.
- Bien. Tu vois la fontaine ?
- Oui.
- Poste-toi à l'intérieur et attend le signal.
- Quel signal ?
- Tu verras.
Harper obéit sans dire le moindre mot, Emile quant à lui se plaqua contre la carrosserie cabossée de l'épave et attendit. Une attente assez courte d'ailleurs, une jeune femme sortit en courant d'un bâtiment, regardant par dessus son épaule pour observer ses poursuivants, elle courut une dizaine de mètre avant de trébucher sur une pile de gravât, se fracturant le genoux lors de sa chute. Les hommes, ou du moins les choses qui la poursuivaient sortirent ensuite, c'est là qu'Emile se leva en sifflant et pressa la gâchette de son fusil...sans aucun résultat. Harper eut plus de chance, il sortit de sa couverture et ouvrit le feu; les hommes s'écroulèrent un à un puis le silence s'empara des lieux. Les deux hommes s'approchèrent de la jeune femme agonisante, Harper tira une rafale à travers une chose rampante.
- Elle aussi, fit Emile d'un ton sec.
- Quoi ? Tu déconnes là ?
- Regarde-les. Des cannibales, des sauvages... des " infectés", comme je les appelles. Si ils la traquaient, si qu'elle est l'un de leurs.
- Putain...murmura Harper en tirant une balle dans la tête de la femme en larme. Et maintenant ?
- On attend de voir ce qu'il va se passer, répondit l'autre en pointant du doigt le ciel. Quelque chose arrive sur nous et ça n'a pas l'air d'être l'un d'"eux'.
- Fontaine ?
- Exact.
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