OMG_J__ai_tue_ma_grand-mere_!!!
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 51
Derniers préparatifs
Publié le 19/08/13 à 01:12:24 par Pseudo supprimé
--------------------
-Et oui, déjà le chapitre 50 onche onche!
-Dire que cette fic lancée il y a 8 jours à peine et partant d'un vieux TALC sur le 15-18 est presque terminée...
-Enfin, faire une fic était pas du tout prévue à la base, donc bon, 50 chapitres, c'est déjà pas si mal
-Je suis d'accord
-KOM IL ZON REZON
-Bon, trève de bavardage, voici le 50ème chapitre de "OMG J'ai tué ma grand-mère !!!"
-ONCHE ONCHHEEEE
--------------------
OMG J'ai tué ma grand-mère !!!
Chapitre L)
Nous rentrâmes donc chez moi, dégustant nos savoureux petits pains au chocolat avec des bons bol cookie crisp...
Ca faisait du bien de pouvoir rebouffer comme un porc dès le matin, le p'tit dayj cay sacray m'voyez
-Bon, Paul, on fait quoi maintenant qu'on est là ?
-Oui, bonne question, on va pas rester ici indéfiniment sans nourriture
-KOM L A REZON
-J'en conviens...
Je sais pas trop, faudrait qu'on vienne faire ce pourquoi on est venu n'est ce pas Xavier ?
-Bah oui, mais comment ?
-Tu t'souviens de comment on s'est échappé de Ste Marie, bah on refait la même chose, ça devrait marcher j'pense
-Ouais, je pense aussi que c'est c'qu'il y a de plus simple à faire
-Reste plus qu'à trouver son adresse et s'introduire chez lui
-L'adresse ça risque d'être problématique en effet...
Quoique... Mec, tu peux m'filer ton portable ?
-Pourquoi ?
-Je vais appeler la fille de Kovalsky
- PGM mon gars
Tiens.
-Bon, Edouard, pas d'connerie, vous non plus ok ?
-D'accord
-M'kay
-Ok
-Bon, ça sonne...
*Tuuuut tuuuuut tuu...
-Allo ?
-Allo Olga ?
-Oui... C'est qui ?
-C'est moi, Xavier.
-...X...Xavier ??????
-Oui, Xavier.
-Mais t'es au courant que les hommes de mon père vous cherchent partout vous 4, ils savent que vous êtes en route pour Marseille, ils ont des gars là bas, ils vous trouveront !
-Non... On est pas à Marseille, on est à Bourg-Michot.
-QUOI ?
-Oui, tu as bien entendu.
-Olalalah, c'est une histoire de fou...
-Si tu savais...
-...
-Bref, tu peux me dire où se trouve ta maison... ?
-? En quoi ça peut t'intéresser.
-Il faut que je te vois...
-...
-Olga...
-... 55 place du biday.
-Je peux venir dans l'aprem, à proximité ?
-... Je ne sais pas.
-On va dire que oui.
-... idiot.
-Au passage, j'aurais besoin de quelques trucs que tu peux facilement voler chez toi...
-... ? Quel genre de choses ?
-Bah euh, des armes quoi...
-Non mais t'es complètement malade, tu veux que je me balade en ville avec des armes, t'es complètement fou !!
-Ecoute, c'est...
-Non mais t'es fou, c'est HORS DE QUESTION !
-D'accord ne t'énerve pas...
-Putain, 8 mois que tu as disparu, tu refais surface et tu reviens vers moi POUR DES ARMES ? Tu changeras jamais, toujours le même enfoiré, inutile de venir me voir, adieu.
-Olg...
*Tuuuut tuuuuut tuuut*
-Elle a raccroché.
-Bravo Einstein
-
-KOM T 1 T LIJANTE
-Bref, on a l'adresse, c'est déjà ça
-Pas faux
-Ouais, surtout qu'on aurait difficilement pu faire grand chose sans
-
-
-KOM JE PLUSSOI
-Bon, on a pas grand chose avec nous, mais j'ai une idée. Déjà, on va prendre tout ce qui est inflammable ; huile, alcool, produits ménagers, déodorant. Tout ce qui fait du feu, ma mère fumait comme un pompier, ya des allumettes et des briquets un peu partout dans la maison.
Ensuite, ya des pétards dans ma chambre puis des pistolets et des fusils à eau dans la chambre de ma soeur, on s'en servira de lance-flammes m'voyez
Après, on peut prendre des couteaux, casser des meubles et se faire des planches cloutées... Puis je vois pas grand chose de plus à faire
-...
Ouais bah c'est déjà pas mal, je pense que ça ira
-Oui
-D'accord
-Bon, aidez moi à bricoler nos armes et préparer le matériel, si on veut avoir des chances de survie, va falloir s'appliquer, on passe à l'action ce soir
-Ca roule
-Ok
-D'accord
-Braves petits...
Avec notre team de PGM, Kovalsky ne perdait rien pour attendre
-
Pfff, mais quel enfoiré...
Je n'en revenais pas, j'étais encore une fois entrain de pleurer, à cause de Xavier. Huit mois sans savoir s'il était ne serait ce qu'en vie, et il m'appelle pour que je lui fournisse des armes... Je me jetai sur mon lit, ses paroles résonnant encore en moi. Les larmes glissaient le long de mes joues en des sanglots hurlants qui faisaient couler l'acide de mes yeux. A peine réveillée, je pleurais déjà, pour lui... J'étais en chemise de nuit et en culotte, je sorti de ma chambre pour aller jusqu'à la salle de bain, où je me déshabillai, me regardant devant le miroir de la pièce. Mes grands yeux habituellement si bleus étaient devenus rouges en un rien de temps, dans cet état, je ne ressemblais plus à rien... J'étais amoureuse de Xavier, mais lui, il ne m'aimait pas. Je savais ce qu'il aimait en moi. Je redressai mes seins, regardait mes fesses, me tournait de profil, c'était mon corps qu'il aimait, pas moi...
Je frappai de toutes mes forces dans le miroir, qui se brisa sur le coup, m'ouvrant la main. Le sang coulait, j'étais tombée à genoux, effondrée, je pleurais encore, et pas pour la douleur à ma main...
-Olga ?
C'était la voix Tatiana, la gouvernante. Je la connaissais depuis que j'étais toute petite, elle habitait déjà avec nous en Ukraine, il y a plusieurs années de cela, avant que nous ne venions habiter en France.
-Olga, tu es là ?
Je pleurais trop, impossible de répondre, mes pleurs étaient de plus en plus fort, je ne contrôlais plus aucun de mes muscles.
-Olga, j'ai entendu du bruit, tu vas bien ?
Je savais qu'elle m'entendait pleurer à travers la porte, comme elle avait entendu le miroir se briser, j'aurais aimé lui répondre, mais je n'y arrivais pas.
-Olga, j'entre !
Elle ouvrit la porte de la salle de bain, apeurée, elle me trouva entièrement nue, à genoux sur le carrelage de la salle de bain, la main en sain, et en larme comme jamais.
-Mon dieu, Olga, qu'est ce qui t'es arrivée ???
-....
Je me jetai dans ses bras, pleurant toutes les larmes de mon corps. J'avais toujours été très proche de Tatiana, elle était comme une mère pour moi. Je n'avais jamais connu ma mère. Après la mort de la mère de Rafaïl, Vladimir & Nikolaï, notre père a déprimé, il s'est tapé putes sur putes, jusqu'à en mettre une enceinte. Il a récupéré l'enfant après qu'elle ait accouchée, elle n'en voulait pas, et je la comprenais. Cet enfant c'était moi. Papa était très attaché à moi, il n'avait jamais eu de fille, j'étais la seule fille de la famille. Quand j'étais petite, il était toujours gentil avec moi. Puis quand je suis devenu ado et que j'ai commencé à faire des conneries, à boire, à fumer, ou à baiser, il n'a plus jamais été le même avec moi...
Je ne pouvais pas lui en vouloir, qui aimerait savoir sa fille, droguée, bourrée ou entrain de se faire sauter à droite à gauche ?
Je savais que c'était illégal, mal et immoral. Mais que voulez vous ; j'aimais ça, j'aimais vivre à fond et profiter de la vie ! Le pire jour de ma vie a été celui où il m'a trouvée au parc avec Xavier, j'ai toujours cette cicatrice sur le ventre qui me le rappelle, qui me rappelle le coup de poignard qu'il m'a mis mis dans l'estomac, "pour me punir et me dissuader de recommencer". Je n'ai plus jamais pu mettre le nez dehors pendant 6 mois. Depuis 2 mois il m'autorise à ressortir, mais j'avais pour unique consigne de ne surtout pas fréquenter de garçons.
Mon père était un monstre, un parrain de la mafia, très puissant, et il aimait le faire savoir.
-
L'après-midi passa plutôt vite, on a passé notre temps à se fabriquer des armes, c'était fun
Au final, je me retrouvai avec 2 pistolets à huile/vodka/javel ("pistolet à feu" comme hurlait Edouard), 2 briquets, un déodorant, 3 paquets d'allumette, 5 couteaux et une planche cloutée
J'avais jamais mis feu à quelqu'un ça pouvait être amusant après tout
Xavier quant à lui, se trimballait un "pistolet à feu", 3 briquets (+ son zippo ), un "fusil à feu", deux planches cloutées, 5 couteaux ainsi qu'un déodorant. Edouard, lui, était équipé exactement comme moi. Pour finir, Paul avait le même équipement que Xavier, à la différence prêt qu'il avait un pistolet en plus, ainsi qu'un sac à dos rempli de bouteilles d'eau de javel, d'alcool, d'huile et d'autres qu'il avait rempli avec du gaz. On avait également tous une bouteille de ce mélange pour recharger nos armes au cas où
-Bon, je vous cache pas qu'on est armé à la plouc comme des gros pauvres, mais bon, ça devrait faire l'affaire
-Tu déconnes, t'as trop géré, on est armé jusqu'au dent avec pas grand chose au final, on va faire un massacre
-Dieu est vraiment trop D444444RKKKK avec ses pistolets ki krash du fe
-C'est vrai que je trouve ça déjà bien moi aussi
-JMEBLA, qu'ça vous plaise ou pas c'pareil d'toutes façons m'voyez
On passe à l'attaque ce soir vers 1H du matin, la maison est à l'autre bout de la ville, alors reposez vous, entrainez vous et tenez vous prêt
-D'accord
-Ca roule
-Ok mec
Nous étions parti pour tenter une opération carrément suicidaire, mais on s'en fichait. Les garçons était animés par leur désir de vengeance et Edouard comprenait pas mais trouvait ça "tr00 D4444RKKK ". Moi non plus je n'avais pas de raison particulière d'y aller, mais je n'avais rien d'autre à faire. Xavier m'a répéter plus d'une fois que rien ne m'obligeait à venir, et qu'on avait beaucoup de chances de mourir, mais ça m'était égal. Désormais, mon destin était lié au leur, je ne pouvais pas les abandonner après tout ce qu'ils avaient fait pour moi.
Je mourrais pour eux s'il le fallait.
-Et oui, déjà le chapitre 50 onche onche!
-Dire que cette fic lancée il y a 8 jours à peine et partant d'un vieux TALC sur le 15-18 est presque terminée...
-Enfin, faire une fic était pas du tout prévue à la base, donc bon, 50 chapitres, c'est déjà pas si mal
-Je suis d'accord
-KOM IL ZON REZON
-Bon, trève de bavardage, voici le 50ème chapitre de "OMG J'ai tué ma grand-mère !!!"
-ONCHE ONCHHEEEE
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OMG J'ai tué ma grand-mère !!!
Chapitre L)
Nous rentrâmes donc chez moi, dégustant nos savoureux petits pains au chocolat avec des bons bol cookie crisp...
Ca faisait du bien de pouvoir rebouffer comme un porc dès le matin, le p'tit dayj cay sacray m'voyez
-Bon, Paul, on fait quoi maintenant qu'on est là ?
-Oui, bonne question, on va pas rester ici indéfiniment sans nourriture
-KOM L A REZON
-J'en conviens...
Je sais pas trop, faudrait qu'on vienne faire ce pourquoi on est venu n'est ce pas Xavier ?
-Bah oui, mais comment ?
-Tu t'souviens de comment on s'est échappé de Ste Marie, bah on refait la même chose, ça devrait marcher j'pense
-Ouais, je pense aussi que c'est c'qu'il y a de plus simple à faire
-Reste plus qu'à trouver son adresse et s'introduire chez lui
-L'adresse ça risque d'être problématique en effet...
Quoique... Mec, tu peux m'filer ton portable ?
-Pourquoi ?
-Je vais appeler la fille de Kovalsky
- PGM mon gars
Tiens.
-Bon, Edouard, pas d'connerie, vous non plus ok ?
-D'accord
-M'kay
-Ok
-Bon, ça sonne...
*Tuuuut tuuuuut tuu...
-Allo ?
-Allo Olga ?
-Oui... C'est qui ?
-C'est moi, Xavier.
-...X...Xavier ??????
-Oui, Xavier.
-Mais t'es au courant que les hommes de mon père vous cherchent partout vous 4, ils savent que vous êtes en route pour Marseille, ils ont des gars là bas, ils vous trouveront !
-Non... On est pas à Marseille, on est à Bourg-Michot.
-QUOI ?
-Oui, tu as bien entendu.
-Olalalah, c'est une histoire de fou...
-Si tu savais...
-...
-Bref, tu peux me dire où se trouve ta maison... ?
-? En quoi ça peut t'intéresser.
-Il faut que je te vois...
-...
-Olga...
-... 55 place du biday.
-Je peux venir dans l'aprem, à proximité ?
-... Je ne sais pas.
-On va dire que oui.
-... idiot.
-Au passage, j'aurais besoin de quelques trucs que tu peux facilement voler chez toi...
-... ? Quel genre de choses ?
-Bah euh, des armes quoi...
-Non mais t'es complètement malade, tu veux que je me balade en ville avec des armes, t'es complètement fou !!
-Ecoute, c'est...
-Non mais t'es fou, c'est HORS DE QUESTION !
-D'accord ne t'énerve pas...
-Putain, 8 mois que tu as disparu, tu refais surface et tu reviens vers moi POUR DES ARMES ? Tu changeras jamais, toujours le même enfoiré, inutile de venir me voir, adieu.
-Olg...
*Tuuuut tuuuuut tuuut*
-Elle a raccroché.
-Bravo Einstein
-
-KOM T 1 T LIJANTE
-Bref, on a l'adresse, c'est déjà ça
-Pas faux
-Ouais, surtout qu'on aurait difficilement pu faire grand chose sans
-
-
-KOM JE PLUSSOI
-Bon, on a pas grand chose avec nous, mais j'ai une idée. Déjà, on va prendre tout ce qui est inflammable ; huile, alcool, produits ménagers, déodorant. Tout ce qui fait du feu, ma mère fumait comme un pompier, ya des allumettes et des briquets un peu partout dans la maison.
Ensuite, ya des pétards dans ma chambre puis des pistolets et des fusils à eau dans la chambre de ma soeur, on s'en servira de lance-flammes m'voyez
Après, on peut prendre des couteaux, casser des meubles et se faire des planches cloutées... Puis je vois pas grand chose de plus à faire
-...
Ouais bah c'est déjà pas mal, je pense que ça ira
-Oui
-D'accord
-Bon, aidez moi à bricoler nos armes et préparer le matériel, si on veut avoir des chances de survie, va falloir s'appliquer, on passe à l'action ce soir
-Ca roule
-Ok
-D'accord
-Braves petits...
Avec notre team de PGM, Kovalsky ne perdait rien pour attendre
-
Pfff, mais quel enfoiré...
Je n'en revenais pas, j'étais encore une fois entrain de pleurer, à cause de Xavier. Huit mois sans savoir s'il était ne serait ce qu'en vie, et il m'appelle pour que je lui fournisse des armes... Je me jetai sur mon lit, ses paroles résonnant encore en moi. Les larmes glissaient le long de mes joues en des sanglots hurlants qui faisaient couler l'acide de mes yeux. A peine réveillée, je pleurais déjà, pour lui... J'étais en chemise de nuit et en culotte, je sorti de ma chambre pour aller jusqu'à la salle de bain, où je me déshabillai, me regardant devant le miroir de la pièce. Mes grands yeux habituellement si bleus étaient devenus rouges en un rien de temps, dans cet état, je ne ressemblais plus à rien... J'étais amoureuse de Xavier, mais lui, il ne m'aimait pas. Je savais ce qu'il aimait en moi. Je redressai mes seins, regardait mes fesses, me tournait de profil, c'était mon corps qu'il aimait, pas moi...
Je frappai de toutes mes forces dans le miroir, qui se brisa sur le coup, m'ouvrant la main. Le sang coulait, j'étais tombée à genoux, effondrée, je pleurais encore, et pas pour la douleur à ma main...
-Olga ?
C'était la voix Tatiana, la gouvernante. Je la connaissais depuis que j'étais toute petite, elle habitait déjà avec nous en Ukraine, il y a plusieurs années de cela, avant que nous ne venions habiter en France.
-Olga, tu es là ?
Je pleurais trop, impossible de répondre, mes pleurs étaient de plus en plus fort, je ne contrôlais plus aucun de mes muscles.
-Olga, j'ai entendu du bruit, tu vas bien ?
Je savais qu'elle m'entendait pleurer à travers la porte, comme elle avait entendu le miroir se briser, j'aurais aimé lui répondre, mais je n'y arrivais pas.
-Olga, j'entre !
Elle ouvrit la porte de la salle de bain, apeurée, elle me trouva entièrement nue, à genoux sur le carrelage de la salle de bain, la main en sain, et en larme comme jamais.
-Mon dieu, Olga, qu'est ce qui t'es arrivée ???
-....
Je me jetai dans ses bras, pleurant toutes les larmes de mon corps. J'avais toujours été très proche de Tatiana, elle était comme une mère pour moi. Je n'avais jamais connu ma mère. Après la mort de la mère de Rafaïl, Vladimir & Nikolaï, notre père a déprimé, il s'est tapé putes sur putes, jusqu'à en mettre une enceinte. Il a récupéré l'enfant après qu'elle ait accouchée, elle n'en voulait pas, et je la comprenais. Cet enfant c'était moi. Papa était très attaché à moi, il n'avait jamais eu de fille, j'étais la seule fille de la famille. Quand j'étais petite, il était toujours gentil avec moi. Puis quand je suis devenu ado et que j'ai commencé à faire des conneries, à boire, à fumer, ou à baiser, il n'a plus jamais été le même avec moi...
Je ne pouvais pas lui en vouloir, qui aimerait savoir sa fille, droguée, bourrée ou entrain de se faire sauter à droite à gauche ?
Je savais que c'était illégal, mal et immoral. Mais que voulez vous ; j'aimais ça, j'aimais vivre à fond et profiter de la vie ! Le pire jour de ma vie a été celui où il m'a trouvée au parc avec Xavier, j'ai toujours cette cicatrice sur le ventre qui me le rappelle, qui me rappelle le coup de poignard qu'il m'a mis mis dans l'estomac, "pour me punir et me dissuader de recommencer". Je n'ai plus jamais pu mettre le nez dehors pendant 6 mois. Depuis 2 mois il m'autorise à ressortir, mais j'avais pour unique consigne de ne surtout pas fréquenter de garçons.
Mon père était un monstre, un parrain de la mafia, très puissant, et il aimait le faire savoir.
-
L'après-midi passa plutôt vite, on a passé notre temps à se fabriquer des armes, c'était fun
Au final, je me retrouvai avec 2 pistolets à huile/vodka/javel ("pistolet à feu" comme hurlait Edouard), 2 briquets, un déodorant, 3 paquets d'allumette, 5 couteaux et une planche cloutée
J'avais jamais mis feu à quelqu'un ça pouvait être amusant après tout
Xavier quant à lui, se trimballait un "pistolet à feu", 3 briquets (+ son zippo ), un "fusil à feu", deux planches cloutées, 5 couteaux ainsi qu'un déodorant. Edouard, lui, était équipé exactement comme moi. Pour finir, Paul avait le même équipement que Xavier, à la différence prêt qu'il avait un pistolet en plus, ainsi qu'un sac à dos rempli de bouteilles d'eau de javel, d'alcool, d'huile et d'autres qu'il avait rempli avec du gaz. On avait également tous une bouteille de ce mélange pour recharger nos armes au cas où
-Bon, je vous cache pas qu'on est armé à la plouc comme des gros pauvres, mais bon, ça devrait faire l'affaire
-Tu déconnes, t'as trop géré, on est armé jusqu'au dent avec pas grand chose au final, on va faire un massacre
-Dieu est vraiment trop D444444RKKKK avec ses pistolets ki krash du fe
-C'est vrai que je trouve ça déjà bien moi aussi
-JMEBLA, qu'ça vous plaise ou pas c'pareil d'toutes façons m'voyez
On passe à l'attaque ce soir vers 1H du matin, la maison est à l'autre bout de la ville, alors reposez vous, entrainez vous et tenez vous prêt
-D'accord
-Ca roule
-Ok mec
Nous étions parti pour tenter une opération carrément suicidaire, mais on s'en fichait. Les garçons était animés par leur désir de vengeance et Edouard comprenait pas mais trouvait ça "tr00 D4444RKKK ". Moi non plus je n'avais pas de raison particulière d'y aller, mais je n'avais rien d'autre à faire. Xavier m'a répéter plus d'une fois que rien ne m'obligeait à venir, et qu'on avait beaucoup de chances de mourir, mais ça m'était égal. Désormais, mon destin était lié au leur, je ne pouvais pas les abandonner après tout ce qu'ils avaient fait pour moi.
Je mourrais pour eux s'il le fallait.
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