<h1>Noelfic</h1>

Poeme(s)_Personnel(s)


Par : Pseudo supprimé

Genre : Inconnu

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 6

Publié le 19/08/13 à 01:11:59 par Pseudo supprimé

Un autre poème, encore plus ancien, celui-là. Mais plus je remonte dans le temps, plus j'ai... comme une honte. :( Non, non, je ne tente pas de faire de la psychologie inversée, c'est pas vraiment mon genre. Mais j'ai vraiment un sentiment amer quand je relis ce que j'ai pu écrire à une certaine période, là, comme ça, froid. J'aurais parfois presque préféré que ces textes n'aient jamais existé.

Et pourtant, je suis certain que, dans quelques mois, je ferai le même constat lorsque je tomberai sur mes écrits récents.... :( M'fin, à vous d'en juger. :p)










Comme un souffle après la chaleur
Le vent insufflant la vie auprès de l'ardeur
Sur les terres désolées jusque là désertées
J'existe et erre
A la recherche d'une terre
Capable d'accueillir les rayons de l'été.

Mais j'avance sans savoir où aller
Je crois apercevoir, mais je suis toujours esseulé,
Un oasis où la brise pacifique
Me ferait oublier mes cendres tragiques
Dans lesquelles se consument des espoirs fantastiques
Et mon visage entre mes mains, un regard dans le vide.

Mon regard dans le vide, mais il me manque le tien
Pas d'instants trop rapides, j'ai déjà délaissé les miens.
Et sous la lueur de la Lune apaisante
J'aimerais attendre ta présence véhémente
En tenant ainsi ta main, je quitterais cet enfer,
Avec toi, sans rien, m'enfuir de cette prison de verre.

Mais à force de marcher dans la brume éternelle
J'ai commencé à apprendre, tout en restant pourtant le même ;
Et lorsque je vois une lumière, enfin je m'y enfuis
Avant de comprendre trop tard que je suis tombé dans un puits,
Un gouffre sans fin où le futur me hante
Rattrape mon passé, tends-moi ta main, la douleur est trop grande.

J'aimerais encore te dire que les étoiles du chagrin
Seront les seules témoins des gouttes salées au matin
Qu'elles seront encore versées sur les pierres aux secrets
Que j'ai besoin d'une main pour supporter ces perles balafrées

Mais ta lumière n'est jamais là pour m'éblouir
Si ce n'est dans mes rêves, où ta silhouette continue de me faire frémir.

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